The Good Guide
Du Brésil à l'Australie, The Good Life a sélectionné les 25 plus belles plages pour profiter des beaux jours en toute tranquillité.
Stations balnéaires ultraprisées, côtes sauvages du bout du monde, rivages culte immortalisés par la littérature… Partez à l’assaut de notre sélection des plus belles plages du monde.
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L’Hanson Bay sur l’île Kangourou (Australie)
La plus belle plage du monde ? Peut-être. Posé entre ciel et mer, avec de part et d’autre une végétation épaisse et, à perte de vue, la plage et ses roches déchiquetées, le Southern Ocean Lodge fait partie des plus beaux hôtels sur terre. Sur cette île sanctuaire du sud de l’Australie (21 réserves et parcs nationaux), ce lodge ultracontemporain a été conçu comme un « mur » de verre longeant le Pacifique. Aucun vis-à-vis pour les 21 suites, uniquement l’océan d’un côté et une salle de bains avec baignoire flottant au-dessus de la canopée de l’autre. Le soir, on y apprécie le coucher du soleil sur la terrasse suspendue, face aux rouleaux qui caressent la plage.
La plage d’Elbstrand à Hambourg (Allemagne)
Les pieds dans l’Elbe, la vue sur les grues portuaires. Cette plage, car c’en est bien une, n’est qu’à une demi-heure du centre de Hambourg, accessible en ferry pour le prix d’un ticket de métro. D’un côté de cette bande de sable, la poésie et le gigantisme du paysage portuaire, pour qui sait l’apprécier, de l’autre, le charme plus convenu de maisons bordant le chemin piétonnier autrefois habitées par les capitaines de navires. Arrêt obligatoire au Strandperle, une institution, pour un petit déjeuner, un lunch, une bière ou un verre de rosé spécifiquement élaboré pour la maison par la vigneronne Tina Pfaffmann, à siroter les pieds dans le sable.
L’île de Sylt en Frise-du-Nord (Allemagne)
Personne ne viendra vous chercher là-bas, en Frise-du-Nord. Vous aurez semé tout le monde en prenant un tortillard depuis Hambourg, puis le ferry, après avoir traversé la mélancolie du Schleswig-Holstein. Cela ne vous dit rien ? Cherchez un peu. On y tourna The Ghost Writer (Polanski, 2010). Erratique. Karl Lagerfeld venait ici, enfant. Il dut y apprendre l’indocilité, les changements incessants. Ceux des cieux mauves. On s’y déplace en Porsche ou à vélo avec cette indifférence neurasthénique propre aux stations balnéaires. On se salue, puis on rejoint les courants d’air. L’iconique Gunter Sachs y avait sa maison avant qu’il ne s’enferme à Gstaad. Sylt, c’est la liberté des plages, le berceau du naturisme allemand depuis 1920. Somptueux.
Le Rocher de Bathsheba sur la côte est (Barbade)
Soup Bowl, c’est son nom exactement. Considérée par l’élite du surf mondial comme l’un des meilleurs spots de la planète, sa plage est culte et sa vague représente un Graal. L’ensemble tient en une seule image d’Épinal tout droit extraite d’un film de pirates et de Caraïbes, de lianes et de coco, de turquoise presque fluorescent et de blanc. Vous êtes là, donc. C’est déjà extrême, tant le corps frémit de se trouver au paradis.
Et puis, tout s’accentue. Encore, oui, au moment précis où vous apercevez les rochers, l’un en particulier : une gigantesque masse de corail sculptée par l’Atlantique, comme l’atome d’une autre galaxie posé
sur le rivage enchanté. Voilà où vous en êtes : c’est l’été, et sur cette côte est de l’île de la Barbade, vous rencontrez l’insubmersible. L’éternité sous la forme de l’une des plus belles plages du monde.
La dune de Jericoacoara sur la pointe du Nordeste (Brésil)
D’abord, il faut avoir traversé des dunes, beaucoup. Sans doute faut-il aussi, pour l’atteindre un matin, avoir rêvé des lunes à ce paradis du Nordeste, une langue de sable, une vague, à l’âme et de fond. Jijoca de Jericoacoara est un village niché à 300 km de Fortaleza, la capitale de l’état de Ceará : s’il est aujourd’hui l’un des édens gypset de la planète, il fut une bourgade de pêcheurs et tente toujours de persévérer dans sa simplicité originelle. Exemple ? Pas de bitume, pas de distributeur non plus. Évidemment, sur place, ça surfe et ça galope cheveux au vent, sabots dans l’eau. Ça kite aussi, et ça sieste dans des hamacs fixés au-dessus de l’eau. À la tombée de la nuit, des loupiotes de couleur s’allument pour éclairer les ruelles (de sable). N’empêche, le plus beau, à « Jeri », c’est la dune. L’immense dune, d’où l’on salue le soleil à l’heure où il s’évanouit. C’est tout.
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La plage de Haeundae à Busan (Corée du Sud)
La deuxième plus grande ville de Corée du Sud, avec son port tonitruant, rayonnant de santé, est réputée pour son festival de cinéma, multipliant de superbes travellings autoroutiers sur les baies profondes de la ville, l’estuaire du Nakdong. Insolemment situé sur un promontoire au-delà du rivage, l’hôtel cinq étoiles Westin Chosun Busan jouit d’une vue définitive sur la plage la plus réputée de Corée du Sud. Ses 290 chambres
et suites le placent parmi les hôtels iconiques d’Asie avec ses ambiances un brin désuètes et son luxe au ralenti. Le panorama reste subjuguant depuis le matin jusqu’au soir avec l’île aux camélias en contrepoint exquis. Grande piscine, solarium, spa, restaurants de belle volée et surtout service tout en précautions et en sourires. Un coup de cœur.
The-westin-chosun.busanhotelsweb.com/fr
Kitsilano Beach à Vancouver (Canada)
Peu de villes sont, à l’instar de Vancouver, édifiées entre mer et montagne, et c’est partout dans la métropole que les deux paysages coexistent. Pour le coucher du soleil, rendez-vous à la plage d’English Bay, rite incontournable. En revanche, pour une journée de loisir en famille, c’est plutôt celle de Kitsilano, « Kits Beach » pour les habitués, qu’il faut privilégier, avec sa grande piscine d’eau de mer, ses terrains de tennis, de basket et de volley-ball. La commission des parcs de Vancouver autorise désormais, dans le cadre d’un projet pilote et à partir du 1er juin 2023, la consommation d’alcool sur certains de ses sites, dont la plage de Kitsilano. L’occasion – uniquement pour les adultes, bien sûr – de déguster un vin de la vallée de l’Okanagan.
La plage de Chesterman (Canada)
Peu importe la saison, la pluie ou le vent, la plage de Chesterman dégage une force singulière venant d’un au-delà. Bordée par l’Atlantique et la forêt pluviale, l’une des plus belles plages du monde offre un plongeon au cœur de la nature. Sa puissance se lit dans les mikados géants, bois flotté de longs troncs d’arbres entremêlés et échoués sur le sable. Les vagues, pourtant, ne sont pas les plus violentes de l’île et laissent facilement les surfeurs débutants les apprivoiser. En hiver, on y observe d’extraordinaires tempêtes derrière les fenêtres de l’hôtel Wickaninnish Inn, membre des Relais & Châteaux. Une adresse rare où l’on semble faire corps avec les éléments.
Tisvildeleje sur l’ïle de Zélande (Danemark)
Cette station balnéaire fut longtemps une destination de la bohème de Copenhague, à une soixantaine de kilomètres de là. Sa longue plage sauvage, rythmée par les dunes et les falaises, est bordée par Tisvilde Hegn, l’une des plus grandes forêts du pays, comptant des pins sylvestres centenaires ressemblant à d’étonnants trolls. Ici et là, de petites maisons colorées et de vertigineux escaliers en bois semblant mener au ciel… L’un d’eux s’arrête à l’hôtel Helenekilde, une délicieuse maison de la fin xixe siècle, rénovée par l’ex-danseur de ballet Alexander Kølpin. Un havre de paix face à l’horizon grandiose.
La baie de Palma à Majorque (Espagne)
Il est des lieux qui marquent à jamais. Cap Rocat en fait partie. Ancienne forteresse militaire transformée en un hôtel de luxe par Antonio Obrador, elle incarne le rêve fou de cet architecte qui lorgnait ce domaine de 40 ha depuis son enfance. Les murs, bordés par 2 km de côtes, semblent donc abriter un monde de tous les possibles, autour des créneaux, allées et patios taillés dans la roche. La crique de la Reine, léchée par les eaux claires de la Méditerranée, réserve son intimité de rochers et sa plage artificielle aux résidents de l’hôtel. Mais le restaurant Sea Club, juste au-dessus, est ouvert à tous. Au menu, du poisson frais, bien sûr !
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Pfeiffer Beach en Californie (États-unis)
C’est un site spectaculaire qui se cache dans la forêt nationale de Los Padres, dans la région préservée de Big Sur. Une plage secrète en réalité bien connue des locaux, qui se mérite à l’issue d’une petite route étroite et raide que l’on emprunte en quittant le fameux Highway 1. L’érosion progressive des falaises situées juste au-dessus de la plage, et qui contiennent des roches de grenat de manganèse, a fini par donner au sable et aux rochers un camaïeu de violet, prune et lilas. Une colorimétrie qui évolue au fil de la journée en fonction de la lumière. Plus on va vers le nord, plus le violet est vif. Le plus instagrammable ? Quand le soleil paraît sous l’arche rocheuse.
La plage de Saint-Sieu sur la Côte d’Émeraude en Bretagne (France)
Lancieux, en Bretagne, sur la Côte d’Émeraude précisément. C’est la fin de la journée, l’heure où le sel séché dessine de drôles de lignes sur la peau dorée. Le temps prend congé, il cède la place à l’horloge de nos papilles : ça tambourine. L’appel est limpide et c’est là, à La Cabane Kalypso, attablé les pieds dans le sable, à l’abri du vent, que tout s’aligne proche de l’une des plus belles plages du monde. Les amandes farcies au beurre Bordier précèdent les langoustines du Guilvinec (ou les œufs mayo-aneth) : tout est ultralocal – la pêche aussi, évidemment –, et la carte semble avoir été façonnée par l’iode et l’amour. Du simple, de l’essentiel : à des milles nautiques de tout ce qui guinde et contraint. C’est rare. C’est précieux. Il faut venir ici. S’y asseoir, oublier le reste. Sourire. Aimer.
Cupabia en Corse (France), l’une des plus belles plages du monde
Au pied des collines de Capanella, dans le golfe de Valinco, le Cala di Cupabia aurait pu rejoindre la cohorte des restaurants duplicables et barbants, vidangeurs de carte de crédit, mais non. Les pelouses manucurées, les massifs de verveines fleurs, de lauriers-roses et d’agapanthes auraient pourtant dû vous mettre la puce à l’oreille et laisser présager des assiettes. Elles sont au même cordeau, sous l’œil du patron, Antoine Giorgi, qui a repris la suite de ses parents tout en gardant ce genre de clientèle faussement indolente. La dorade fait la belle avec sa sauce aïoli et les légumes de saison ; les tagliatelles se laissent lutiner par la poutargue ; le tartare fait le bœuf… Ce sont les vacances, avec le rosé frais, les joueurs de beach-volley qui sautent comme des virgules.
Cala di Cupabia, Serra di Ferro. Tél. +33 (0)4 95 74 04 38.
La Patache sur l’île de Ré (France), l’une des plus belles plages du monde
Bordant l’entrée du Fier d’Ars, la plage de la Patache n’est pas la plus belle, mais elle a, selon les marées, cet étonnant courant appelé le « Mao ». On se glisse alors dans les flots le cœur battant, sachant qu’il est bien difficile de s’arrêter avant le banc de sable du Bûcheron, le « terminus » avant le large. Les prévoyants sortiront une serviette de leur sac étanche et rebrousseront chemin, à pied, pour aller déjeuner à La Cabane de la Patache à l’autre extrémité. On y a vu, il y a longtemps, Emmanuel Macron et sa femme – qui, eux, ne revenaient pas du Mao.
Route de la Patache, Les Portes-en-Ré. Tél. +33 (0)5 46 31 38 22.
Plage de la Baie de Somme, à Mont-Dore, en Nouvelle-Calédonie
À l’opposé des plages de carte postale qui font la réputation de la destination, celle-ci offre un paysage saisissant. Il est pourtant caractéristique du Grand Sud, région riche en nickel, l’une des plus grosses ressources naturelles de Nouvelle-Calédonie. Un minerai qui confère à toute la terre de cette région une couleur rouge, presque brune. Une plage pas franchement réputée pour la bronzette, mais élue comme point de départ pour l’observation les baleines (de juillet à septembre) et comme un spot de plongée pour découvrir une curiosité géologique unique au monde : l’aiguille de Prony, une cathédrale sous-marine de 38 m de hauteur.
La plage de L’Estagnol à Bormes-les-Mimosas (France)
Elle n’a rien de spectaculaire, mais, au contraire, tout d’intimiste, et l’arrivée par bateau a quelque chose d’idyllique : c’est une petite anse, frangée de pins et recouverte de sable blanc. Comme beaucoup de criques varoises, l’eau y est transparente et il n’est pas rare d’entendre à sa seule évocation, « c’est toute mon enfance »… Elle a cette esthétique idéalisée des souvenirs de vacances dans la mémoire collective. Adulte (et surtout pas au mois d’août), on y retourne pour dîner les pieds dans le sable dans l’unique restaurant, réputé pour sa cuisine au feu de bois. Parmi les best de cette institution à l’esprit mi-guinguette, mi-paillote : la bouillabaisse cuite au chaudron et les pâtes à la langouste.
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Psili Ammos sur la pointe sud de l’île de Patmos (Grèce)
Pensez qu’il fait si chaud ce matin-là que vous entendez votre cœur battre au creux de vos tympans. Fermez les yeux. Sentez vos pieds qui s’agrippent à la rocaille du sentier, et à mesure que vous cheminez, les flancs de la colline s’assouplir, piqués par l’air salin venu d’en bas. Soudain, juste là, à gauche de la petite taverne, vous apercevez la plage. Elle s’étire. Plus vous approchez (vous venez de marcher une quarantaine de minutes depuis que vous avez garé votre scooter au bout du bout de la route, de l’autre côté de la colline), plus elle chante et plus l’écume pimente vos idées ensorcelées par la chaleur de l’été grec. C’est là qu’ils apparaissent, sur la langue de sable… les tamaris. L’ombre qu’ils offrent vous semble être un miracle : inspirez. Ôtez vos sandales, allongez-vous et, simplement, savourez l’une des plus belles plages du monde.
L’île de Favignana en Sicile (Italie), l’une des plus belles plages du monde
Tout commence par la magnifique cité de Trapani, la ville italienne la plus proche de l’Afrique. Difficile de s’en détacher, mais l’appel du large, comme déjà dans le port avec départs réguliers vers les îles Égades, dont Favignana, c’est le voyage dans le voyage. L’île n’est pas grande, se parcourt à pied : un joli port, des villages et surtout des criques spectaculaires, des fonds marins du même tonneau et, ici et là, des plages, dont la plus réputée, le Lido Burrone, est entièrement recouverte de sable. Sinon, c’est un vrai bonheur de sortir des sentiers battus, trouver « sa » crique. À visiter : l’ancienne conserverie de thon remarquablement réaménagée en musée local avec des témoignages passionnants en hologrammes.
La plage de Hoshizuna no hama à Okinawa (Japon)
Sur l’île d’Iriomote, à l’extrême nord de l’archipel de Yaeyama, cette plage profite d’un phénomène quasi unique au monde qui la tapisse d’un sable en forme d’étoiles. Un sable qui n’en est pas vraiment un, puisqu’il s’agit en réalité d’exosquelettes d’organismes marins propres à cette région du Pacifique. Ils se forment quand les protistes (microorganismes unicellulaires) meurent. Leur coquille en carbonate de calcium est alors rejetée sur le rivage. Cette plage abrite par ailleurs de nombreuses légendes. Une tradition locale affirme, par exemple, que ces petites formations seraient la réincarnation d’enfants de la Croix du Sud et de l’Étoile du Nord, qui auraient été tués par un serpent de mer immédiatement après leur naissance. Un crime des profondeurs d’où auraient surgi des milliers d’étoiles…
La plage de Mondello à Palerme (Italie)
Mondello est plus que la plage de Palerme, c’est une part de son histoire. Un ancien port de pêche devenu station balnéaire huppée au début du xxe siècle. Des villas Art nouveau y ont été bâties et un établissement de bains construit sur pilotis à quelques mètres du sable. Puis Mondello s’est démocratisé tout en préservant son charme d’origine. Palermitains et touristes y viennent essentiellement pour une journée, pour l’accès à la mer, mais aussi pour cette ambiance, cet art si particulier de vivre la plage à l’italienne. Autour des cabines de bois blanc et bleu que certains convertissent en véritables minimaisons d’été, se joue une commedia dell’arte à observer sur place ou à visionner à distance dans le documentaire Palermo, un été à la plage, du réalisateur Giovanni Totaro. Les palabres autour de la politique, les fêtes improvisées, les parties de cartes, le vendeur de glaces… la Sicile sans fard, dans toute sa poétique splendeur.
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L’île de Benguerra sur l’archipel de Bazaruto (Mozambique)
Sur la côte est de l’Afrique, à 14 km au large du Mozambique, se tapie une île troublante. Elle semble extraite de nulle part, alterne villages de brousse et hôtel au luxe responsable mâtiné d’un centre de recherche
sous-marine sans qu’il y ait de discontinuité ni de juxtapositions inconfortables. Inauguré en 2021 par la femme d’affaires Nina Flohr, le resort Kisawa Sanctuary repense le thème, se débarrasse des scories du genre, pour en faire un univers graphique à la Jean Prouvé, libérant des plages magnifiques et surtout nous laissant la possibilité de participer au soutien des îliens dans leurs projets. Sentir que l’eau tiède (29 °C) que nous balayons négligemment de la main a son histoire et souhaite nous y intégrer.
La baie de Dakhla dans le sahara occidental (Maroc)
L’empreinte des pieds du Petit Prince se devinerait presque dans les sables de la baie de la Tortue. Habitué à survoler cette partie du Sahara, le pilote Saint-Exupéry a fait naître le petit garçon aux boucles
d’or par ici. La magie de cette plage, située sous l’hôtel de la Tour d’Éole, vient peut-être de là. Ou tout simplement de son décor époustouflant entre désert et lagon. Elle s’offre tout entière aux vents de l’océan Atlantique, ravissant kitesurfeurs et windsurfeurs. La bronzette ? Elle se fera plutôt au bord de la piscine, protégée des alizés, dans l’une des nouvelles villas de l’hôtel.
Ribersborgsstranden à Malmö (Suède)
S’il y a bien une plage à Malmö, la plus jolie façon d’en profiter est de visiter la Ribersborgs Kallbadhus, maison de bains historique datant de la fin du xixe siècle. C’est une tradition nordique encore très vivante que celle de prendre les bains, et le Kallbadhus, que les habitants de Malmö appellent « Kallis », est assidûment fréquenté, été comme hiver. On s’y rencontre, on y discute, on alterne la chaleur des saunas et la froideur de la mer, et l’on profite d’une vue sur le Turning Torso, ce gratte‑ciel spectaculaire construit en 2005 par Santiago Calatrava. Chaque premier lundi du mois, le Queer Kallis autorise l’accès à tous, sans distinction
de sexe, de corps, ni d’identité. Aux visiteurs de décider eux-mêmes dans quelle section ils veulent se baigner.
Cabo Blanco à Piura (Pérou), l’une des plus belles plages du monde
Sur l’image, il y a Ernest, l’immense Hemingway. Au moment où elle est prise, l’écrivain séjourne tout au nord du Pérou pour le tournage de son Vieil homme et la mer : nous sommes en avril 1956, il a reçu le prix Nobel de littérature deux ans auparavant. Son idée fixe ? Sortir un marlin géant de l’eau. Magie ! La photo en témoigne, il y parvient. Dès lors, le Cabo Blanco Fishing Club, son lieu de villégiature (la chambre no 5 précisément) devient un mythe, d’autant plus que d’autres, comme Humphrey Bogart et Marilyn Monroe, y passent aussi. Si les murs sont aujourd’hui battus par les vents, la puissance de ce qui fut, durant tout
ce mois-là, ce siècle-là, sur cette plage-là, au bout de ce monde-là, scintille encore : le décor pétri de sel et d’océan diffuse l’aura du maestro « Ernesto ».
La plage des Eaux-Vives à Genève (Suisse)
À Genève, on se baigne, toute l’année ou presque… L’hiver, plutôt rive droite, aux historiques Bains des Pâquis, l’été, rive gauche, sur la plage des Eaux-Vives qui, en 2020, a été totalement réaménagée. Avec une plage, une vraie (en partie galets, en partie sable), un centre nautique et des jeux de circonstance (Mölkky, balance board, équipements de fitness, accessibles grâce à des casiers connectés à une application mobile). Et, au bout de la jetée, dans un grand bâtiment vitré posé sur le lac, doté d’une immense terrasse, le très couru Restaurant de la Plage, méritant à lui seul la balade. En mode bistrot avec des plats bien travaillés garnis de produits locaux et de saison, en mode buvette pour des petites assiettes, une glace…
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