The Good Business
La priorité de toute l’industrie du véhicule électrique vise à améliorer les performances, mais également d’œuvrer à la préservation de l’environnement.
En moins de 6 ans, la Renault Zoé est passée d’une autonomie de 210 à 300 km. Un gain obtenu, dans un premier temps, grâce à un moteur moins gourmand. Mais aussi avec l’apport d’une batterie de capacité plus importante (41 kWh, au lieu de 22 kWh) aux dimensions similaires pour un poids supérieur de seulement 21 kg. Pour le moteur de sa Zoé, Renault (tout comme Tesla) a ainsi remplacé les aimants permanents, fabriqués à partir de terres rares, par une bobine d’excitation qui n’en contient pas. Tout comme les batteries lithium-ion, dont les performances sont bien plus élevées que celles des anciens modèles.
Pour le moteur de sa Zoé, Renault (tout comme Tesla) a ainsi remplacé les aimants permanents, fabriqués à partir de terres rares, par une bobine d’excitation qui n’en contient pas. Tout comme les batteries lithium-ion, dont les performances sont bien plus élevées que celles des anciens modèles. De son côté, Nissan a lancé une opération de réutilisation des batteries de sa Leaf. Conçues pour fonctionner pendant vingt-deux ans, soit de dix à douze ans de plus que la durée de vie moyenne d’une voiture, elles sont désormais réemployées pour d’autres usages : comme les 148 éléments qui stockent l’énergie des panneaux photovoltaïques du stade Johan Cruijff ArenA d’Amsterdam ou celles utilisées pour assurer l’alimentation de l’éclairage public de la ville japonaise de Namie, touchée par la catastrophe de Fukushima.
La voiture électrique : pas si boudée En France
La VE ne représente encore que 2,1 % des ventes de véhicules neufs et 0,5 % du parc automobile en circulation. Son talon d’Achille ? La perception négative de son autonomie (pour 56 % des personnes interrogées), de son coût et de ses performances, alors que 78 % de personnes lui témoignent de l’intérêt. L’arrivée de nombreux nouveaux modèles aux performances améliorées porte cependant ses fruits : 21 000 VE supplémentaires ont investi les routes françaises depuis le début de l’année, soit 46 % de plus que sur la même période en 2018 (chiffres Avere-France).
Si trop de Français sous-estiment les autonomies (50 %) et surestiment les coûts d’une recharge (80 %), une bonne information sur ces sujets modifie la perception de la VE pour 38 % des personnes interrogées. D’une façon générale, l’automobiliste urbain est celui qui se montre le plus intéressé par ce type de voiture.
*Étude Oliver Wyman menée avec le cabinet ADVIR, en janvier 2019, auprès de 1 060 répondants.
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