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Madefire, une plateforme de BD animées qui vaut des millions
Madefire, une plateforme de BD animées qui vaut des millions
jchassagne

The Good Business

Madefire, la plateforme de BD numériques qui vaut des millions

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Créée en 2011, Madefire a décidé de mettre de l'innovation dans le monde du comics. Avec son catalogue de BD savamment assaisonnées d’effets sonores et de musique, la plateforme ne cesse de grandir. Elle vient même de signer une levée de fonds de 6,5 millions de dollars. De quoi voir venir, mais pas question pour autant de coincer la bulle…

C’est une bonne nouvelle qui tombe à pic pour l’ouverture du salon ComicCon de New York : Madefire a annoncé avoir levé 6,5 millions de dollars d’un groupe d’investisseurs dirigé par Plus Capital, spécialisé dans ce genre d’opérations. Parmi ces nouveaux actionnaires, on retrouve quelques stars comme le rappeur Drake ou l’acteur Kevin Spacey mais surtout le studio Framestone, spécialisé dans les effets spéciaux, qui participera activement à la création de comics originaux.

Une rentrée d’argent frais qui permettra à Madefire de « construire de nouveaux partenariats mais surtout développer de nouvelles technologies » selon l’un de ses cofondateurs, Ben Wolstenholme. La technologie est d’ailleurs le facteur différenciant de Madefire sur le marché des BD numériques. Là où le leader Comixology se contente de retranscrire des livres au format PDF, Madefire les anime, ajoute de la musique et des bruitages qui immergent le lecteur dans l’univers de son comics préféré.

Fondée en 2011 par trois Londoniens, ce service ne proposait initialement que leur création : Mono. Depuis, et bien aidée par une levée de fonds de 5 millions de dollars en 2012, la start-up s’est agrandie et a signé des partenariats avec des géants du secteur comme DC Comics et l’application est disponible depuis presque un an sur l’Apple TV.

Un succès qui ne devrait pas se démentir de sitôt : Madefire a en effet convaincu ses nouveaux investisseurs en prévoyant d’étendre son catalogue à 40 000 livres, mais aussi en promettant d’investir dans la réalité virtuelle

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