Horlogerie
The Good Look
The Good News
Watches
Jeudi 6 juin, à la Tate Modern, à Londres, l'artiste Daniel Arsham prenait le micro aux côtés de Ricardo Guadalupe, CEO de Hublot, pour présenter sa nouvelle (future) relique, la montre Arsham Droplet.
C’est dans un décor tout droit sorti d’un film de James Bond que la maison suisse Hublot a choisi de présenter sa dernière pièce exceptionnelle, une montre de poche imaginée par l’artiste américain Daniel Arsham.
Lire aussi : Hublot x Takashi Murakami : 13 montres pour 13 NFT
Rendez-vous à Londres
Aux alentours de 15h30, fuseau horaire de Londres, les lumières se baissent dans une salle-bunker de la Tate Modern. Un film diffusé sur écran géant présente un homme seul au monde dans un décor polaire sur un fond de musique aventurière et une voix off onirique. On reconnait Daniel Arsham qui, même sans sa casquette signature, présente la même dégaine cool sous le froid islandais.
L’artiste américain rejoint Ricardo Guadalupe, CEO de la marque horlogère Hublot, sur un podium de béton entouré d’un plan d’eau. La scène est aussi théâtrale que le mini-film qui vient d’être projeté.
Sur le pupitre qui les sépare, un objet hors du commun, comme on n’en fait plus — comme on en refera probablement bientôt. La pièce est un hybride édité à seulement 99 exemplaires qui marque les débuts officiels d’une collaboration au long court entre la maison helvète et Daniel Arsham, une histoire qui dont le premier chapitre s’est écrit il y a plus de trois ans sous la forme d’un cadran solaire exposé dans les Alpes.
Daniel Arsham et Hublot : le nouveau couple de l’horlogerie contemporaine
Plus de deux ans auront été nécessaires aux deux parties pour accoucher de l’Arsham Droplet. L’objet, une montre de poche qui peut aussi être pendue au cou ou posée sur un présentoir à la façon d’une horloge, est un inédit au catalogue d’Hublot. Rompue aux montres de forme classique, « à porter au poignet et symétrique » du propre aveu de Ricardo Guadalupe, la marque a relevé un vrai défi lancé par Daniel Arsham.
« Daniel a tout de suite exprimé vouloir s’éloigner d’une montre traditionnelle », explique le CEO d’Hublot, et Arsham de préciser : « je pensais en premier lieu à une horloge. » Fasciné par la finesse et la robustesse du verre saphir, l’artiste américain voulait à tout prix s’en emparer pour son projet, une entreprise remise en cause par la surface à couvrir par une horloge. « C’est ainsi que j’ai revu les proportions à la baisse et que j’ai pensé à la montre de poche. »
L’Arsham Droplet n’est pas une simple montre de poche. Cette tocante sculptée en forme de goutte d’eau se transforme en pendentif en un changement de chaine ou en pendulette de table. Transparente sur ses deux faces, elle laisse apparaître le Meca-10, un mouvement de manufacture Hublot qui affiche une impressionnante réserve de marche de 10 jours, magnifié par le verre loupe qui compose le socle sur lequel elle repose dans sa configuration de mini horloge.
Réalisé en titane, le boîtier de la montre imaginée par Daniel Arsham pour Hublot est ajouré, représentant des gouttes d’eau. Les protections latérales, en caoutchouc couleur Arsham Green, sont estampées du monogramme de l’artiste.
Le boîtier est équipé d’un double système d’étanchéité comprenant pas moins de 17 joints toriques ingénieusement disposés de manière à garantir une parfaite étanchéité. La montre arbore également les codes de design iconiques de Hublot, notamment les six vis avec tête en forme de H.
Site internet d’Hublot.
Lire aussi : La bouteille de champagne à 25 000 euros de Daniel Arsham
