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Voyage
Hôtels, lieux culturels, restaurants, boutiques... De passage à Mexico, The Good Life dévoile ses plus belles découvertes.
Mexico n’en finit pas de muer. The Good Life vous en donne les clés pour découvrir ses trésors, entre adresses incontournables et autres spots plus inattendus, de Condesa à La Roma, en passant par Polanco ou encore Juárez.
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Les plus beaux hôtels à Mexico
1 – Andaz
D’abord, de haute tenue, il y a l’enveloppe : un gratte‑ciel des 60’s devenu iconique, architecturé par José Luis Benlliure Galán, dont les angles stricts sont adoucis, au sol, par un patio riche en arrondis, dans un coin duquel une incroyable fontaine parabolique bruisse gentiment. Un fond sonore idéal pour siroter là, à la bougie, quelques mezcals de prix, à moins que le rooftop, tubes mariachis à fond et décor de paillote de luxe, n’embrasse vos inclinations festives.
Sans tapage esthétique, en revanche, voire carrément quiet luxury, vos pénates ardoise et chocolat mettent la déco en sourdine pour mieux faire parler le paysage, cette mégapole sans fin, vague clignotante à laquelle seuls les volcans, au loin, résistent.
> Aguascalientes 138, Condesa. hyatt.com
2 – Casa Pani
On pourrait presque la rater. Sonnette discrète sur façade austère, rien ne laisse imaginer que dans cette épatante maison de 1962, signée du moderniste Mario Pani, ça swingue de toute part.
Un sol en terrazzo joyeusement irrégulier nous fait friser l’œil, des baies vitrées tantôt droites, tantôt courbes, tarabiscotent l’espace, tandis qu’en arrière‑cour une extension contemporaine, parée d’un escalier sculptural en colimaçon, lorgne sur la nef furieusement sixties, elle aussi, de l’église du Très‑Saint‑Rédempteur voisine. Dans la même veine, l’architecte anglo‑californienne Miggi Hood, copropriétaire des lieux, a meublé tout ça de paravents façon op art, de fauteuils type lounge d’aéroport d’antan et autres chics folies du XXe siècle.
> Río Poo 14, Cuauhtémoc. casapani.com
3 – La valise
À la manière d’un cabinet de curiosités, ce micro hôtel, dans tous ses recoins, regorge de précieuses surprises. On y a vu, pêle-mêle, une méridienne jaune canari, une palanquée de bénitiers accrochés dans la cour intérieure, une baignoire à pieds géométriques, comme des petites sculptures d’Antony Gormley ou encore, fantaisie ultime pour rêveurs à la belle étoile, ce grand lit qui, d’une pichenette, glisse sur des rails, se déplaçant à votre guise de la chambre à la terrasse adjacente. Tous ces délices se nichent dans un immeuble années 20 des plus coquets, pile à l’intersection de Colima et Tonalá, les deux rues les plus désirables dans la surbranchée colonia Roma Norte.
> Tonalá 53, Roma Norte. lavalisecdmx.com
4 – San Fernando à Mexico
C’est un Mexico hédoniste et nostalgique qu’on célèbre ici, dans cet édifice au cordeau de 1947, respectueusement repimpé à coups de tons vert d’eau et framboise. Sols, fenêtres à vitraux, typographies, tout cela est d’origine et la déco, vintage en diable, est à l’avenant.
On petit‑déjeune sur le toit, sorte de jardin d’hiver d’altitude, on trinque dans le lounge moelleux du rez‑de‑chaussée, et on déambule, à deux pas de là, au Parque Mexico, comme tous les CSP++ de Condesa, qui promènent là, dans ces luxuriances, leurs canidés de race. Intégration réussie, donc, pour ce tout jeune établissement signé Bunkhouse, l’enseigne hôtelière texane qui a fait d’Austin, son fief, une destination cool.
> Iztaccihuatl 54, Hipódromo. bunkhousehotels.com
5 – Mondrian
Une vibe électrisante, ici, vous titille dès les ascenseurs : on a habillé leur habitacle de silhouettes fluo, flashy, too much, comme pour un défilé de mode dont on ne sait s’il aurait lieu en 2002 ou en 2042. Au‑dessus des lits, des fresques pétaradantes rappellent la tradition muraliste vivace de Mexico.
Il y a encore, dans les étages, une vaste terrasse dog-friendly, dont le bar propose force gourmandises canines, mais où il ne vous est pas interdit de grignoter de très honnêtes tacos aux crevettes, tandis que, sur le rooftop aux allures d’héliport, les cocktails à la Patrón Silver, une tequila premium, coulent à flots.
> Aguascalientes 156, Hipódromo Condesa. book.ennismore.com
6 – Casa Polanco
Dans l’hôtellerie de Polanco, le plus huppé des quartiers, où dominent les enseignes du luxe international, cette demeure années 20 de style néo‑hispanique dénote. Non pas qu’elle soit plus rock’n’roll que ses voisines, loin de là : l’accueil, ici, est guindé au possible et tous les messieurs, le jour de notre visite matinale, petit‑déjeunaient en veston‑cravate.
Mais quel charme singulier sécrètent ce patio feuillu, ces ferronneries chantournées et ces chambres sans forfanterie, riches en beaux bois, lumineuses aussi, embrassant la canopée du Parque Lincoln voisin ! En somme, l’adresse de charme du Mexico BCBG.
> Luis Gonzaga Urbina 84, Polanco. casapolanco.com
Les plus beaux restaurants à Mexico
1 – Máximo-Bistrot
Eduardo García, dit Lalo, affole les papilles comme les esprits. Il n’y a qu’à voir les cohortes de chics touristes culinaires qui se ruent midi et soir sur son repère, hangar stylisé et rassérénant, où poussent arbre et géraniums, et dont on a tendu les murs de paysages à la Georgia O’Keeffe. Dans l’assiette : des mets puissants, jamais chichiteux, comme ce ceviche de poulpe épicé à souhait ou ces betteraves rôties au fromage de chèvre de Celaya qui nous ont fait frôler la pâmoison.
> Alvaro Obregón 65 bis, Roma Norte. maximobistrot.com.mx
2 – Meroma
Pour vous accueillir ici : des hôtes très lookés et tatoués « de pied en cap ». D’un rez‑de‑chaussée qui ne paie pas de mine, ces gravures de mode vous emmènent, via un mince escalier, vers une terrasse délicieusement décorée à la scandinave, où des groupes de copines de New York et L.A. s’extasient bruyamment, au point de couvrir la bande‑son de pop élégiaque qui sert de musique d’ambiance.
Ce qu’il y a dans les assiettes de nos Américaines expansives, il faut dire, est affriolant : entre carottes épicées sauce noix de cajou et crabe bleu de Veracruz au riz noir, tout ce que concocte, en cuisine, le duo Mercedes Bernal / Rodney Cusic, fait formidablement mouche.
> Colima 150, Roma Norte. meroma.mx
3 – Ticuchi
En langue mixtèque, « ticuchi » veut dire chauve‑souris, d’où, peut‑être, l’allure troglodytique des lieux, hypersombres, éclairés à la bougie et à peine colorés de sortes de fougères suspendues.
Le chef multiprimé Enrique Olvera, celui qui, par l’entremise de sa table étoilée Pujol, a mis Mexico sur le podium des destinations food, a imaginé là une sorte de bistrot‑bar où l’on dîne de la plus noctambule des façons – niveau des décibels en conséquence –, sans que, pour autant, la cuisine mégote sur l’inventivité : tacos (de poulpe au curry), memelas (aux écrevisses) et autres surprises à base de galettes de maïs, modelées et cuites minute dans la cuisine ouverte.
> Francisco Petrarca 254, Polanco. ticuchi.mx
4 – Bella Aurora à Mexico
L’an dernier, le classement des World’s 50 Best Restaurants l’a sacrée « meilleure cheffe au monde », mais ne comptez pas sur Elena Reygadas, si sympathique et discrète, pour prendre le melon. Bien à son image, sa cuisine ne donne pas dans les tralalas, mais va à l’essentiel, ainsi que sa toute nouvelle adresse, délicieusement sise sur un toit‑terrasse arboré, où elle creuse une veine sud‑italienne de haute précision.
Ça donne des pâtes insulaires, casarecce de Sicile ou malloreddus de Sardaigne, qu’elle accommode, respectivement, au ragù de canard et à la boutargue. Des mets lumineux que dévore, lunettes de soleil griffées sur le nez, une faune festive et argentée.
> Puebla 242, Roma Norte. bellaaurora.mx
5 – Amaya
Le chef Jair Téllez, en plus d’exceller aux fourneaux, donne aussi dans la vigne, œuvrant à la conception du vin bas‑californien Arre Niño et ayant quelques billes dans une société d’importation de vins nature. Ne pas s’étonner alors de trouver chez Amaya, son bistrot, une liste longue comme le bras de crus vertueux et presque locaux.
Ils arroseront des assiettes dont les intitulés vous rappelleront peut‑être votre cantine de l’école primaire – saucisse purée, poisson pané, brocoli et chou‑fleur frits –, mais dont le niveau d’exécution vous bluffera. Pour décor, réconfortant lui aussi : des carreaux de ciment à l’andalouse et une terrasse sans brouhaha.
> General Prim 95, Juárez. amayamexico.com
Les plus beaux bars et cafés de la capitale
1 – Xaman à Mexico
Bien dans l’idée que l’on se fait d’un speakeasy : celui‑ci frôle l’introuvable. On est passé et repassé devant le no6 de la calle Copenhague, sorte de garage sans sonnette, jusqu’à ce qu’un physio sorti de nulle part nous ouvre une grille, puis une porte donnant sur un souplex.
Là, dans une pénombre à peu près totale, on nous a servi des breuvages sophistiqués en diable, nommés Serpent à sonnette ou Voyage astral, où les mezcals bien fumés, les rhums 15‑ans‑d’âge, les cynars et les précieux vermouths jouent les troublantes vedettes. On en est sorti évidemment envoûté, à se demander si Xaman n’était pas un mot cousin de chaman.
> Copenhague 6, Juárez.
2 – Niddo
Avec leurs quatre adresses au coude‑à‑coude, la cheffe Karen Drijanski et son fils Eduardo Plaschinski règnent sur les plaisirs de bouche d’un petit pâté de maisons de la colonia Juárez. Notre favorite, dans la calle Dresde, respire, comme tout le quartier alentour, un petit parfum d’Europe – les rues, outre Dresde, s’appellent Oxford, Biarritz, Varsovia… – avec sa déco marbrée aux réminiscences Art déco et sa terrasse riante, où l’on avale sur le pouce un bagel avocat/ zaatar tout simple, mais impec, ou un plat de chilaquiles – recette tradi un peu mastoc, avec des chips de tortilla noyées dans une sauce rouge – plus fin et plus parfumé qu’ailleurs. Le tout s’arrose sainement de kombucha ou d’eau de coco.
> Dresde 2, Juárez. niddo.mx
3 – Les Brujas
On le sait mieux depuis Mona Chollet : sorcières et féminisme font bon ménage. En voici une preuve de plus dans le milieu pas franchement paritaire de la mixologie : les sorcières (brujas, en VO) de ce bar à cocktails secouent le shaker en non‑mixité et ont nommé leurs breuvages, bourrés d’herbes sourcées dans les marchés de la ville, en l’honneur de grandes activistes.
On y sirote donc le Lenca – tequila, liqueur Strega (sorcière, en Italien), arabica – qui rend hommage à la Hondurienne Berta Cáceres, militante écolo pour les droits du peuple Lenca. Ou encore Bajo la Piel (sous la peau) – rhum, hydromel, vermouth – titre d’un ouvrage de la féministe péruvienne Giulia Tamayo León. Des nectars politico‑érudits, de véritables cocktails d’autrices surtout, dont les notes complexes étonnent et ravissent.
> Rio de Janeiro 56, local B, Roma Norte.
4 – Salon Rosetta
La cheffe Elena Reygadas, précédemment citée, sait tout faire. Cuisinière, boulangère (passez donc une tête dans ses panaderÍas), boutiquière (Mesa, son magasin d’ustensiles de cuisine, est à tomber), on la découvre aussi distilleuse, fourbissant dans ses alambics des liqueurs et
ferments maison.
Alors, dans son petit salon à Mexico, façonné comme un boudoir sinisant, on sirotera du bourbon à la fleur de cacao et à l’huile de sésame, du gin à la fraise et à la coquille d’huître, avec, pour éponger, du pop‑corn aux fourmis grillées, soit tout ce qu’il faut pour nous déconcerter le palais en beauté.
> Colima 166, 3er piso, Roma Norte.
Les plus belles boutiques à Mexico
1 – IKAL
Un peu esseulé au milieu des magasins franchisés lambda de la grosse avenue Masaryk, voici le multimarque le plus exaltant de la métropole. Le rayon lunettes de soleil y est ahurissant – avec, en vedettes, les montures sculpturales et milanaises de chez Unique Design –, mais c’est surtout de la mode mexicaine qu’on prend ici le pouls – bilan : elle se révèle survitaminée.
Pour les plus sobres d’entre nous, tout de même, voici d’intemporelles sandales Xinbal ou des bombers unisexe néo‑2000’s signés Aych. Ceux pour qui passer inaperçu n’est pas une option jetteront leur dévolu sur une chemise brodée jaune moutarde estampillée Amor & Rosas ou sur un short psychédélique Sarelly Sarelly.
> Presidente Masaryk 340A, Polanco. ikalstore.com
2 – For All Folks
Gender-free, cruelty-free, inclusifs, naturels, ces produits de beauté « pour tous les gens » cochent toutes les cases de la bonne conduite cosmétique et promettent à votre épiderme autant de plaisirs que de bienfaits.
N’ayant pas l’autorité d’un dermatologue, on passera sur la partie « bienfaits », mais le gel lavant menthe/calendula ou la crème hydratante ginseng/beurre de karité nous ont procuré, pour sûr, bien des plaisirs, olfactifs notamment. Accueilli à la coule par Estibaliz Zeberio et/ou par la fondatrice María López Blanco, on appréciera, en plus de leurs onguents, leur échoppe très brute, à peine décorée de parpaings et de bidons.
> Zamora 19, Condesa. forallfolks.com
3 – Originario
L’architecte d’intérieur Andrés Gutiérrez, en plus d’aménager des hôtels désirables – l’Ignacia, à Mexico ; la Casa Hoyos, à San Miguel de Allende… – expose aussi ses emballements design dans les étages d’une maison racée de la Roma Norte.
Tous les six mois, la sélection se renouvelle, mais l’homme a quand même ses marottes : des couleurs toniques, des tapis et tapisseries à motifs Picasso ou Delaunay, et surtout, des récipients biscornus, pétris d’humour, comme ces mugs à anses géantes, certainement pas pratiques pour boire le café, mais stylés comme pas permis, ou ces saladiers pourvus d’oreilles, voire de poitrines. Pour vous orienter dans ce vaisselier onirique, comptez sur l’affable et francophone Sebastián Zelaya, tenancier du magasin.
> Colima 249, Roma Norte.
4 – Fundación Marso, à Mexico
C’est d’abord pour la bâtisse, merveille du XIXe siècle à auvents Art nouveau, ourlée de végétation tropicale, insoupçonnable depuis la rue, qu’on est venu là. En son sein, on y a vu le showroom de Txt.ure, une griffe qui mêle le design contemporain aux artisanats traditionnels, et la boutique délicate de la céramiste Perla Valtierra. Ajoutez à cela résidences d’artiste et expos photo, et vous obtenez un lieu qui, tout caché qu’il soit, bouillonne.
> Berlín 37, Juárez. fundacionmarso.org
Les plus beaux lieux culturels de la capitale du Mexique
1 – Estudio Bosco Sodi
Ponte de l’art contemporain mexicain tendance tellurique – des sphères craquelées, des colonnes de terre cuite, voilà ce qu’il façonne –, Bosco Sodi a ouvert un showroom épatant dans un ancien hangar de la zone industrielle d’Atlampa.
Là, du sol au ciel, son travail s’expose majestueusement, tout en laissant la place, ici et là, à de jeunes plasticiens – on y a notamment découvert les peintures sanguines et sensuelles de la Cubaine Liz Capote. Du côté de Puerto Escondido, Sodi a aussi conçu, en collaboration avec Tadao Ando, la Casa Wabi, lieu d’art immanquable sur la côte pacifique.
> Sabino 336, Altampa. boscosodi.com. Sur réservation.
2 – Casa Gilardi
Entre rigueur et pyrotechnie, les bâtisses de l’architecte Luis Barragán refusent de choisir. Dernière en date du maître, la Casa Gilardi de 1976 semble avoir été dessinée par un austère cubiste, assemblage de pièces et de terrasses à angles droits, strictement distribuées autour d’un patio, puis c’est comme si quelque coloriste fantasque s’était attaqué aux murs : framboise, mauve, canari, jusqu’à cette piscine intérieure parée de bleu et de rouge, dont les eaux, par de curieux jeux de lumière, semblent céladon. Un chef‑d’œuvre géométrico‑chromatique qui fait songer, par endroits, aux œuvres du plasticien James Turrell.
> General Antonio León 82, San Miguel Chapultepec. casagilardi.mx. Sur réservation.
3 – Mudeo de Antopologia
Toute l’histoire du Mexique préhispanique défile ici, collection éblouissante et vertigineuse d’art maya, toltèque, zapotèque… Parmi les pièces phares : l’énorme Pierre du Soleil, de 24 tonnes, disque de basalte qu’on a appelé, un temps, le « calendrier aztèque », ou encore la Tête colossale de San Lorenzo, au visage aussi imposant qu’hypnotique, sculpté par les Olmèques.
Le musée, et c’est sa faiblesse comme sa force, a été conçu dans les années 50‑60, d’où parfois, peut‑être, cette manière folklorisante de représenter les modes de vie des autochtones, mais il y a aussi cette extraordinaire architecture brutalisto‑60’s, signée Pedro Ramírez Vázquez, où les claustras de béton s’en donnent à cœur joie, avec pour point d’orgue ce toit ajouré, seulement soutenu par un totem‑fontaine, qui semble flotter dans le ciel.
> Paseo de la Reforma, Polanco. mna.inah.gob.mx
4 – Museo Tamayo
C’est Rufino Tamayo, peintre figuratif bercé de mythologie précolombienne, décédé en 1991, qui a donné son nom à ce rude édifice niché dans le bois de Chapultepec. Le musée, régulièrement, met en perspective le travail de l’illustre artiste zapotèque, mais s’est aussi érigé en place forte de l’art contemporain mondial. La Portugaise Leonor Antunes, la Germano‑Iranienne Nairy Baghramian ou (en ce moment) le Kosovar Petrit Halilaj, entre autres sculptrices et sculpteurs chouchous du marché, y ont exposé en majesté, se livrant à de stimulants dialogues avec la nef centrale de béton et de verre.
> Paseo de la Reforma 51, Polanco. museotamayo.org
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