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Arsenale de Venise 2017, Viva Arte Viva.
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The Good Business

Spécial Biennale de Venise 2017 : de l’art partout !

The Good Business

"Viva Arte Viva" est le titre que la Biennale de Venise s'offre pour son 57e anniversaire. The Good Life en a profité pour faire une escapade dans la Serenissima et vous amène à la découverte de quelques pavillons nationaux, événements collatéraux éblouissants, une île méconnue et... un festival de musique. Partiamo !

Mais la Biennale plaît surtout pour ses événements annexes

Au-delà des pavillons nationaux majeurs, la Biennale est surtout une occasion pour se perdre dans les calli (rues en dialecte local) sombres et étroites, de dénicher à son rythme plein d’autres événements annexes qui se cachent derrière les portes des palais historiques. Toutes les institutions culturelles en profitent forcément pour monter des expositions d’exception. Ainsi, si Pinault mise sur une pointure de l’art contemporain comme Damien Hirts en exposant ses œuvres majestueuses au Palazzo Grassi, ainsi qu’à Punta della Dogana, la Fondation Prada propose « The Boat is Leaking, The Captain Lied » un projet à la narration transmédia, né de la confrontation directe entre un réalisateur, une costumière-scénographe et le commissaire d’exposition Udo Kittelmann. Il y a aussi un riche millionnaire russe, Leonid Mikhelson, qui exporte sa V-A-C Foundation de Moscou, jusqu’au quai des Zattere. Avec « Space Force Construction », il instaure une confrontation entre artistes contemporains et œuvres historiques, avec en fil rouge : l’art soviétique.

Hydra and Kali (deux versions) et Hydra and Kali Beneaththe Waves de Damien Hirst à la Fondation Pinault – Punta della Dogana.
Hydra and Kali (deux versions) et Hydra and Kali Beneaththe Waves de Damien Hirst à la Fondation Pinault – Punta della Dogana. © Damien Hirst and Science Ltd. All rights reserved

 

L’île de San Giorgio, pépite méconnue ? 

Juste en face de San Marco l’île des cyprès, c’est ainsi qu’on appelait anciennement San Giorgio, est connue pour son campanile. À son sommet, on peut profiter d’une vue sensationnelle sur la lagune, la meilleure selon certains. À l’occasion de la Biennale, son église San Giorgio Maggiore s’habille aussi d’art contemporain avec l’installation de miroirs « One and One Makes Three » du pionnier de l’arte povera, Michelangelo Pistoletto. À côté, la Fondazione Giorgio Cini et la galerie TornabuoniArt, célèbrent Boetti, un autre incontournable parmi les italiens, avec l’exposition « Alighiero Boetti : Minimum/Maximum »jusqu’au 12 juillet. Et pour terminer, hommage à la production verrière du génie du designer Ettore Sottsass dans « Le stanze del vetro » (les pièces du verre), fun et colorée. Trois expositions qui méritent le détour sur cette petite île charmante.

Le Stanze del Vetro, Ettore Sotsass.
Le Stanze del Vetro, Ettore Sotsass. Enrico Fiorese

Assez d’art ?

La Biennale est aussi l’occasion pour Venise de se mettre à la musique. Ainsi, pour la cinquième année consécutive, le More Festival est l’idéal pour faire le plein de good vibes électro. Il aura lieu du 8 au 11 juin. À l’affiche : Todd Terje, Spiller, mais aussi un invité d’honneur, Xavier Veihlan, le roi du pavillon français.

 

Est-ce qu’on a aimé ce qu’on a vu ? Année après année, les souvenirs des pavillons peuvent se confondre les uns avec les autres. Il se peut qu’on oublie quelques œuvres. Mais, on se souviendra certainement du charme de la lagune…

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