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Nicholas Mee & Co. a rassemblé trois Aston Martin DB5 Vantage rarissimes, dont un modèle unique, qu’il compte vendre pour de 4 millions £, soit 4,65 millions d’euros.
Trois Aston Martin DB5 rarissimes
L’Aston Martin DB5 est une rareté. « La » voiture de James Bond, dans Goldfinger, d’abord, en 1964, mais aussi dans GoldenEye (1995), Skyfall (2012) et même Mourir peut attendre, qui sortira cette année, n’a été produite qu’à un petit millier d’exemplaires. Elle est encore plus exclusive dans sa version Vantage, plus puissante (le 6 cylindres 4 litres produisait alors 318 chevaux, soit 36 de plus que la version « classique ») et fabriquée à moins de 70 exemplaires. Dernier niveau de rareté, les déclinaisons. Le coupé – la voiture de James Bond –, plus répandu, environ 60 exemplaires sur les 66 Aston Martin DB5 Vantage produites, le cabriolet, 5 exemplaires, et… le break de chasse, un exemplaire unique.
Les chances de voir, ensemble, les trois belles anglaises, sont déjà minuscules. Celle de s’offrir le trio, infinitésimales. C’est pourtant ce que propose Nicholas Mee & Co. Ce revendeur spécialiste d’Aston Martin a travaillé 12 ans à rassembler ces trois véhicules rarissimes, qu’il met à la vente, en un seul lot, pour 4,6 millions d’euros.
Trois versions, trois couleurs
Le coupé DB5 Vantage est proposé dans la même configuration que l’auto pilotée par Sean Connery sur les routes des Alpes suisses dans Goldfinger. Une livrée argentée, un intérieur cuir noir, la grande classe.
Le break de chasse, imaginé pour David Brown lui-même, patron d’Aston Martin, en 1966, est une pièce unique. Il est conçu pour transporter les affaires de golf du boss, et aura tapé dans l’œil d’une dizaine de clients à l’époque, sans que le constructeur ne produise d’exemplaires supplémentaires pour autant. Livrée sauge, intérieur rouge, tout est réuni pour de belles promenades en Cornouailles.
Enfin, pas le plus rare – même si 5 exemplaires, c’est correct ! – mais de loin le plus beau, le cabriolet est couvert d’une teinte bleu caribéen qui contraste avec l’intérieur « or blanc », le même que la capote. De profil, de face, sous le capot… L’esprit de l’automobile anglaise, avec ses (très) gros avantages et ses (petits) inconvénients transpire par tous les pores de ce convertible presque unique.
Les trois DB5 Vantage sont exposées au London Concours jusqu’au 10 juin, donc dans un état quasi-neuf après avoir été rénovées sous la houlette de Nicholas Mee.
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