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Test : Ricoh GR III, le plaisir retrouvé de la photo

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The Good Life a pu prendre en main le nouvel appareil photo compact du fabricant japonais Ricoh. A quoi sert un appareil photo alors que les smartphones sont omniprésents ? Voici notre réponse !

A l’heure où les smartphones ont cannibalisé le marché des compacts, comment créer un appareil photo qui reste pertinent ? Face à cette problématique qui pèse sur l’avenir de tous les grands fabricants, Ricoh apporter une réponse intéressante avec son GR III.

Le Ricoh GR III.
Le Ricoh GR III. Photo DR

La 12e mouture de son boîtier conçu pour la « snap photography » (la photo de rue, celle où l’on dégaine pour saisir une scène sur le vif) est équipé d’un capteur APS-C 24,2 MP à la sensibilité infiniment meilleure que ceux embarqués sur nos smartphones. Renforcé d’un système de stabilisation mécanique à trois axes, il excelle notamment dans le rendu de la profondeur de champ comme dans les situations de basse luminosité, deux des points faibles traditionnels des « photophones ».

Le GR III maîtrise totalement l’effet bokeh…
Le GR III maîtrise totalement l’effet bokeh… Photo DR

Le premier parti-pris du GRIII, c’est l’objectif à focale fixe (équivalent 28 mm à f/2,8). Avec lui, impossible de zoomer, ce qui oblige à se déplacer pour trouver la bonne composition et éventuellement à recadrer ensuite en post-production. Cela permet de se focaliser sur la créativité et les commandes d’ouverture et vitesse, très faciles d’accès pour obtenir très rapidement la vue désirée. La qualité du couple capteur/optique permet de créer de magnifiques effets de bokeh (un premier plan net sur un arrière plan flouté), plus subtils et précis que les modes Portrait des smartphones, souvent approximatifs.

Scène de rue londonienne, saisie par le GR III dans le quartier de Brick Lane.
Scène de rue londonienne, saisie par le GR III dans le quartier de Brick Lane. Jean-Christophe Camuset

Le second parti-pris, c’est la simplicité au service de l’efficacité. Sur la tranche supérieure, on trouve simplement un interrupteur, le déclencheur et une roue codeuse pour changer le mode d’ouverture de l’obturateur. Une seconde roue pour changer de mode PASM est bloquée par une sécurité. La personnalisation est ici privilégiée afin de pouvoir créer des raccourcis vers ses configurations préférées. A l’arrière, l’écran tactile est accompagné  de commandes classiques (retardateur, mode macro…) et d’une molette bien pratique pour ajuster la luminosité en temps réel.

Le GR III fait valoir son format ultra-compact.
Le GR III fait valoir son format ultra-compact. Photo DR

Quand vous appuyez sur le bouton On/Off, l’appareil est prêt en seulement 0,8 seconde ! La mise au point est elle aussi rendue plus rapide grâce à l’auto-focus qui combine contraste et détection de phase. Il suffit de choisir sur l’écran tactile la zone que l’on veut nette. Les menus bénéficient de plus de clarté pour retrouver facilement ses réglages les plus fréquents. Et l’export vers un smartphone ou ordinateur est simplifié par le module Bluetooth/Wi-Fi.

Le mode Macro en action.
Le mode Macro en action. Jean-Christophe Camuset

Malgré ses spécifications impressionnantes, le GR III conserve un format vraiment compact (11 x 6 x 3,3 cm) pour seulement 257 grammes, ce qui en fera le compagnon idéal de ceux qui veulent retrouver le plaisir de photographier sans trimballer avec eux un sac dédié…

> Ricoh GR III, 899 €. Disponible fin mars.

Too Good :
> La discrétion, un atout dans la photo de rue
> Le mode « snap » pour déclencher le plus rapidement possible
> La rapidité de mise sous tension (0,8 s)
> Le mode Macro, vraiment bluffant pour des sujets pris entre 6 et 12 cm de distance

Too bad :
> L’absence de flash intégré
> La batterie, un peu limitée en capacité


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