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La maison horlogère japonaise lance la collection C7 reprenant les codes esthétiques et techniques d’une montre emblématique née en 1965, qui affichait le jour tout en haut du cadran.
Qui aurait pu prévoir un succès aussi phénoménal ? Dès 1965, année de son lancement, la montre Citizen baptisée Crystal Seven explosa les prévisions en dépassant, dit-on, le million de pièces vendues. Bien sûr, elle était alors le modèle automatique le plus fin au monde à disposer d’un double affichage du jour et de la date. De plus, elle revendiquait le fait d’être la première montre fabriquée au Japon à s’abriter sous un verre en cristal minéral, en lieu et place du Plexiglas. Zoom sur sa nouvelle collection C7.
En vogue jusqu’alors, cette matière plastique transparente possédait comme avantages sa légèreté et sa résistance aux chocs, mais souffrait de sa propension à se rayer facilement. Un défaut que la nouvelle glace minérale de la Crystal Seven reléguait aux oubliettes. C’est d’ailleurs en raison de ce choix technique garantissant la durabilité du cadran que la montre fut baptisée ainsi, le mot « Seven » faisant, quant à lui, référence aux sept jours de la semaine. L’une des principales spécificités de l’emblématique Citizen reposait sur le positionnement atypique de l’affichage du jour.
Éloigné de la date traditionnellement située sur la droite du cadran, à 3 h, le guichet occupait une place d’honneur, tout en haut, à 12 h, à proximité immédiate du logo de la marque, dont les origines remontent à 1894. Cette année-là, un importateur horloger suisse nommé Rodolphe -Schmid s’installe à Yokohama, au Japon. Il se spécialise ensuite dans l’assemblage, puis dans la fabrication de boîtiers. Sa première véritable création est née en 1924, sous forme d’une montre de poche baptisée Citizen.
De nombreuses innovations
Au fil des décennies, la maison va être à l’origine de nombreuses innovations, comme la technologie Eco-Drive dévoilée en 1976. À présent, Citizen Watch se positionne comme la première entreprise horlogère mondiale, possédant dans son escarcelle les marques Frédérique Constant, Alpina, Arnold & Son, Bulova, la fabrique de mouvements Miyota ou encore la manufacture suisse La Joux-Perret. Aujourd’hui, la griffe célèbre son passé en réinterprétant la fameuse Crystal Seven, dont elle cultive fidèlement les codes esthétiques.
Tendance actuelle oblige, la dimension du boîtier est passée à 40 mm, l’ancien diamètre originel de 36 mm n’étant plus dans l’air du temps. Autre changement significatif : un fond transparent dévoile aux regards les rouages du mécanisme. La version contemporaine prend le nom de C7 et se décline en quatre modèles : l’un avec cadran noir associé à un bracelet en acier ; les trois autres avec un cadran de couleur bleue, ivoire ou verte, sur bracelet en cuir. Chacun d’entre eux est animé par un mouvement automatique, le calibre 8200, bien connu des amateurs, avec une réserve de marche d’une quarantaine d’heures. « En reprenant le design Crystal Seven, la finesse de la montre reste inégalée », se félicite-t-on au sein de la marque.
L’élégance abordable
Et puisqu’il est question d’hommage rendu à la pièce née il y a cinquante-sept ans, la C7 perpétue bien évidemment ce qui a contribué à établir sa notoriété : le guichet indiquant le jour occupe toujours une place dominante. On notera la forme heptagonale peu usuelle de cette ouverture découpée dans le cadran. Et si la maison vante l’élégance du design, elle souligne également le rapport qualité-prix vraiment abordable pour ce type de modèle, puisque la pièce est proposée autour de 200 euros. Une forme de record qui devrait valoir à la Citizen C7 un joli succès commercial. Comme en 1965.
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