Plaisir régressif, engin magique pour traverser la ville ou piège impitoyable : la trottinette électrique clive. Autrement plus design, la dernière création des Anglais de Pure passe un cap et pourrait élargir le cercle des convaincus, surtout grâce à sa version pliable, comme un Brompton de la trott’.

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Comment peut-on avoir l’air digne sur une trottinette, passés ses 14 ans ?

Cette question, Adam Norris, le fondateur de Pure Electric, se l’est posée en mettant sur la table le cahier des charges de la Pure Advance. Résultat, un design robuste qui rappelle les cadres aluminium de vélo, une position de conduite plus naturelle et des attributs de sécurité repensés. Le papa du pilote de F1 Lando Norris a fait fortune dans les caisses de retraite et a investi 60 millions de ses deniers. Ce produit est sa première vraie innovation.

Ses plateaux latéraux pour poser les pieds permettent de faire face à la route et d’abaisser le centre de gravité, son guidon revient tout seul en position centrale pour éviter toute perte de contrôle, ses feux de position, freinage et clignotants sont très visibles et un costaud moteur de 710 watts en crête anime le tout. Le freinage est soigné avec une partie magnétique (arrière) et mécanique (avant). De quoi rouler plus serein 40 à 50 km avec une charge, selon la batterie choisie.

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Résultat, même si l’engin atteint fatalement les limites de son concept en termes de tenue de route (quelques gentilles chutes lors de la présentation…), c’est probablement une des trottinettes les mieux pensées pour un usage quotidien raisonnable, surtout dans sa version repliable (16 kg, 1 199 €). De quoi l’avoir toujours avec soi, en train ou en voiture.


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