High Tech
Comme un retour aux sources avec un coup de pouce high-tech, le deux-roues électrique est en train de conquérir le coeur des citadins lassés de la voiture, du scooter et du métro. Avec la place offerte aux cycles dans les centres urbains et une offre très désirable, il gagne son rang de véritable moyen de transport individuel.
Imbattable pour se faufiler, traverser la ville, profiter de pistes cyclables avec une vitesse régulière (25 km/h), synonyme de temps de trajet maîtrisé, le vélo électrique se traduit en un mot : liberté !
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Le vélo électrique, un moyen de locomotion à la mode
Avec des infrastructures en plein développement, tout est fait pour lui, si vertueux pour l’environnement, le transit urbain et la santé de ses usagers. Les modèles de vélos à assistance électrique (VAE) font aussi de plus en plus envie.
Chaque mois apporte son lot de start-up avec des technologies ultraconnectées, tandis que les marques établies s’appuient sur des fournisseurs éprouvés comme Bosch ou Shimano.
De quoi trouver son partenaire de mobilité idéal, entre modèles urbains, sportifs, utilitaires ou tout-terrain, de 1 000 à 10 000 €. En tout, 738 454 VAE ont été vendus en France en 2022 selon l’Union sport & cycle (+12 % VS 2021), soit 28 % du marché en volume, mais
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3 questions à Emmanuel Antonot, cofondateur et CEO des vélos électriques Moustache
Comment voyez-vous l’évolution du marché du vélo électrique en France ?
Emmanuel Antonot : La situation est un peu calme, dans une période post-Covid qui a engendré une surréaction du marché et avec des problématiques d’inflation. L’an dernier, nous avons vendu environ 63 000 vélos électriques (+ 30 %), dont 55 % en France.
Nous sommes absolument convaincus du potentiel du marché à long terme. Le vélo électrique est une solution parfaitement pertinente en matière de déplacements urbains ou périurbains et cela permet de faire du sport sans se mettre dans le rouge. C’est le sens de l’histoire.
Quels sont les plus gros défis pour produire un cadre en France ?
E. A. : Dès le départ, nous avons voulu détenir un maximum de valeur ajoutée en France. Le cadre est l’élément principal, mais il n’y avait pas de réelle solution ici. Le projet J a commencé en 2019 : un producteur français nous a contactés et nous avons relevé le défi, deux ans de développement conjoint pour arriver à un cadre en aluminium coulé, sans soudures. C’est une nouvelle étape dans notre démarche avec des investissements humains et financiers inédits.
Quelles évolutions technologiques voyez-vous à l’avenir ?
E. A. : Nous avons amené un pack de connectivité, avec ConnectModule de Bosch (antivol, alarme, tracking). Nous avons aussi un système de marquage avec une technologie de blockchain. Le freinage ABS demande encore un peu de mise au point et augmente sensiblement le prix du vélo, mais on y croit. Quant à la transmission automatique, cela peut arriver à moyen terme. La fiabilité se doit d’être au niveau attendu : il vaut mieux être le meilleur plutôt que le premier.
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Site internet de Moustache Bikes.