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Gastronomie coréenne : nos adresses préférées à Paris
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Voyage

Gastronomie coréenne : nos adresses préférées à Paris

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Si vous deviez succomber au meilleur de la gastronomie coréenne à Paris, en voyageur presque immobile, voici la sélection de The Good Life.

 

Bekseju Village, convivial. Dans une ambiance sobre et épurée, Bekseju Village se définit comme un bistrot coréen moderne. Cet endroit est conçu sur le modèle des « maisons d’alcool », ces lieux traditionnels où les Coréens se réunissent pour un moment convivial autour de plats qu’on partage et qu’on accompagne de généreuses rasades d’alcool. « Bekseju » renvoie d’ailleurs à un type d’alcool coréen obtenu par la fermentation de riz cru mélangé à des herbes et des épices. Le breuvage est supposé rendre centenaire quiconque le boit. La cuisine est confiée à un duo de chefs coréens qui propose une gamme intéressante de grands classiques de la gastronomie coréenne. On y retrouve les saveurs tour à tour douces, sucrées, voire franchement épicées, ainsi que les textures caractéristiques, à travers des plats comme la salade de poulpe, la galette de fruits de mer ou les dubu au kimchi.

53, bd Saint-Marcel, 13e arr. Tél. +33 (0)1 77 11 24 37. www.beksejuvillagefrance.com
53, bd Saint-Marcel, 13e arr. Tél. +33 (0)1 77 11 24 37. www.beksejuvillagefrance.com Lucien Giraud

Paris Baguette, à la conquête de… Paris. Paris Baguette est une véritable institution coréenne. Le groupe SPC a créé une chaîne de boulangeries à la française pour séduire la population coréenne. La première boutique a été inauguré en 1988. Aujourd’hui, le groupe compte environ 3 500 enseignes, surtout en Corée du Sud. Les devantures bleues et le logo avec la tour Eiffel sont repérables partout à Séoul. En 2014, le groupe décide d’ouvrir un établissement à Paris, dans le 1er arrondissement, suivi d’une deuxième boutique, un an plus tard, à quelques pas du palais Garnier. A Séoul comme à Paris, on trouve un melting-pot bigarré d’étranges pâtisseries, inspirées des deux gastronomies. Des baguettes au chocolat, des petits pains au potiron et au cream cheese, du pain fourré à la crème pâtissière ou à la pâte de haricot rouge. Pour les palais en quête d’aventure !

11, rue Jean-Lantier, 1er arr. 15, rue Gaillon, 2e arr. www.parisbaguette.fr
11, rue Jean-Lantier, 1er arr. 15, rue Gaillon, 2e arr. www.parisbaguette.fr Lucien Giraud

Cuisinier coréen, initiation à la cuisine coréenne. Caroline Hwang est américaine. Elle a grandi dans le quartier de Koreatown à Los Angeles. Dès son plus jeune âge, elle est initiée à la tradition culinaire coréenne par sa grand-mère qui lui prépare de bons plats sains et réconfortants. Une fois diplômée en design, la jeune femme décide de se consacrer entièrement à… la cuisine coréenne. Malgré un engouement croissant pour cette gastronomie, la reproduire chez soi peut sembler assez compliqué. Dans cet ouvrage, l’auteur aborde des recettes typiques et traditionnelles avec une grande simplicité. La sophistication extrême est laissée de côté pour se concentrer sur l’essentiel, le goût. Avec les bons ingrédients spécifiques, aucune recette ne paraît insurmontable. L’ouvrage propose également plein de bonnes idées, pour faire preuve de plus de fantaisie et de liberté. On peut, par exemple, aisément faire fermenter n’importe quel légume à la manière du kimchi. L’ouvrage se démarque aussi par la diversité des plats proposés, soupes, ragoûts, légumes, mais aussi friandises et douceurs sucrées. De quoi s’initier à la cuisine coréenne avec délice et légèreté.

Cuisiner coréen, Caroline Hwang, Editions Marabout, 256 p., 19,90 €.
Cuisiner coréen, Caroline Hwang, Editions Marabout, 256 p., 19,90 €. DR

Mandoobar, branché. Retranché dans un coin paisible, à deux pas de la gare Saint-Lazare, le chef coréen Kim Kwang-Loc cuisine, chaque jour, pour une petite poignée de convives privilégiés : seulement 12 couverts, principalement répartis sur un large comptoir en bois entourant le chef et son équipe. Si la carte ne se décline qu’en deux propositions, sans distinction entre entrées et plats principaux, le choix demeure cornélien. Les mandous, ces raviolis coréens, se dégustent ici en cinq variations tout aussi alléchantes les unes que les autres : légumes, bœuf, bulgogi, kimchi ou encore crevettes. Le restaurant propose également des tartares coréens de bœuf, de dorade ou de thon. Pour les indécis, le mieux est encore de ne pas choisir, de commander beaucoup et de tout partager, à la coréenne. Tout est réalisé sous nos yeux : le spectacle est autant dans la cuisine que dans l’assiette. Fermé pour travaux, rouvre en septembre. 7, rue d’Edimbourg, 8e arr. Tél. +33 (0)1 55 06 08 53. www.mandoobar.fr


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