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Alors que l'on rêve à nos voyages d'après-Covid, voici des lieux remarquables près d'Innsbruck, autoproclamée capitale des Alpes.
« A 7 h 15 je quitte la maison, à 7 h 30 je chausse mes skis et à 9 heures je suis au bureau ! » Voilà comment Patrick Lüth, directeur du studio d’architecture Snøhetta, commence une journée type. Et il n’est pas le seul ! Si de nombreux étudiants choisissent Innsbruck, c’est aussi pour son cadre de vie, son outdoor et son ski. Tout le monde vous le dira, le dimanche, les rencontres avec les amis et la vie sociale se font sur les montagnes, alors que la ville est désertée. Il suffit d’une vingtaine de minutes pour atteindre les premières stations de ski, à peine plus pour se retrouver en haut d’une piste.
Station la plus proche
Patscherkofelbahn. Autre option proche de la ville, vraiment orientée sur le ski : le domaine de Patscherkofel, une montagne qui culmine à 2 250 m. Des remontées emmènent les skieurs à 1 960 m, avec des pistes faciles et intermédiaires. Quant aux plus courageux, ils peuvent chausser leur peau de phoque pour rejoindre le sommet… avant la descente qui récompensera leurs efforts ! La station n’est qu’à une quinzaine de minutes d’Innsbruck en empruntant la voiture ou le skibus J (gratuit).
Les jeudis, le très recommandable restaurant d’altitude Das Kofel ouvre jusqu’à 22 h et permet de dîner au sommet. En route vers la station, on ne manque pas le tremplin de ski signé Zaha Hadid sur la colline de Bergisel. Le bâtiment, accessible par escalier ou par ascenseur, offre une vue magnifique sur la ville et les montagnes.
Station la plus complète
Axamer Lizum. C’est la plus complète des stations proches d’Innsbruck. A 20 km de la ville, Axamer Lizum, qui a accueilli les épreuves de ski alpin des jeux Olympiques de 1964 et 1976, en a pour tout le monde : 40 km de pistes, un snowpark, une zone de freeride, du hors-piste balisé. Depuis Innsbruck, skibus gratuit toutes les heures de 8 heures à 16 heures.
Pour la vue
Nordkette est le domaine skiable le plus accessible, mais pas le plus facile. On s’y rend comme si on prenait le métro. Départ de la station Kongress pour une montée de 8 minutes jusqu’à Hungerburg. On admire, au départ et à l’arrivée, les stations sculpturales conçues par l’architecte Zaha Hadid. Puis, à quelques mètres de cette première station, un funiculaire permet de se rendre au sommet du Seegrube, à 1 905 m d’altitude. De nombreux touristes y vont pour la vue, prolongeant l’expérience autour d’un café, d’un repas au Seegrube ou d’un verre dans le bar-igloo Cloud 9. En revanche, peu y montent pour le ski, car redescendre sur les planches signifie emprunter la piste Hafelar, une pente à 70 % qui requiert un niveau certain. Il n’est pas rare, en redescendant en funiculaire, d’apercevoir des skieurs trop ambitieux coincés sur la piste.
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