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Suisse, Autriche, Italie… Notre tour d’Europe en 10 stations de ski ultrachic

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Après deux hivers de flou réglementaire, les frontières du ski devraient s’ouvrir pour de bon cette année en Europe. Profitons-en pour tenter l’aventure loin des stations françaises, afin de vérifier si la neige est plus blanche sur les montagnes de nos petits voisins.

Disons-le d’emblée, le débat ne devrait même pas avoir lieu : le domaine skiable français est d’une telle variété et d’une telle qualité d’équipement qu’il faut vraiment être Français pour avoir envie d’aller skier ailleurs ! Sauf que… cette année passée entre les six murs de l’Hexagone a pu faire éclore des désirs bien légitimes de décollage immédiat et de grand air. Alors, pour ceux qui souhaitent pratiquer leur LV1, 2 ou 3 en même temps que leur schuss, The Good Life a recensé 10 stations de ski en Europe, de la plus exotique à la plus chic, en passant par la plus imprononçable. De quoi assouvir largement toutes les envies d’ailleurs sans avoir à le regretter !

Les 10 stations de ski favorites de The Good Life en Europe :

2 stations de ski en Suisse :

Saint-Moritz. Saint-Moritz n’est pas une simple station de sports d’hiver : elle est l’incarnation du genre ! Posée sur les bords de son lac, à l’embouchure de l’Inn, elle règne sur les montagnes de l’Engadine et vous accueille avec le sourire d’une égérie un peu vintage, de cette époque où les femmes se laissaient photographier en fourrure, tous diamants dehors, sur des traîneaux lestés d’or et de clochettes. Il faut dire qu’avec, en bonus, la gigantesque silhouette de l’hôtel Kulm (1855) en toile de fond, la carte postale de la plus ancienne station du monde confine au conte de fées version Heidi. Ce n’est donc pas un hasard si cette ville prisée pour ses sources thermales depuis des temps immémoriaux continue de recevoir avec une hospitalité toute naturelle.

stmoritz.com
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Gstaad. Si Gstaad atteint des sommets, c’est sans doute plus pour son goût du gotha que pour celui du ski, tant l’histoire de ce petit village est indissociable de celle d’une élite internationale fortunée qui en a fait depuis longtemps son lieu de villégiature hivernal favori. Il faut dire que Gstaad le lui rend bien et emplit ses rues de palaces, d’hôtels 5 étoiles, de restaurants et de boutiques de luxe à la façon d’un Monopoly ! Cela dit, pour une escapade romantique en Helvétie et nonobstant son côté jet-set, cette petite station coiffée des tours néogothiques de son Gstaad Palace ne manque pas de charme. Au pied des montagnes bernoises, on profite à plein des douceurs hospitalières de la Suisse, qui s’y connaît en la matière ! gstaad.ch

2 stations de ski en Autriche :

Kitzbühel. On y place le « umlaut » (tréma, en français) comme on visserait son casque sur les oreilles. Ses sonorités risquées évoquent aussitôt les virages serrés de la Streif, cette piste mythique considérée par beaucoup de skieurs comme l’une des plus difficiles au monde. Et pourtant, malgré son aura légèrement angoissante, amplifiée par la tenue annuelle d’une épreuve de la Coupe du monde, Kitzbühel est une station qui privilégie une approche plutôt détendue du ski dans de longs itinéraires boisés, agréables et faciles d’accès. Très prisée des Autrichiens, elle convient parfaitement aux familles et aux groupes d’amis en quête de vacances tranquilles et de grand air, voire de parenthèse culturelle sur les traces du peintre impressionniste et gloire locale Alfons Walde. kitzbuehel.com

Ischgl. Ne cherchez pas plus de voyelles, il n’y en a qu’une. En revanche, concernant les pistes pour descendeurs avertis, ce n’est pas ce qui manque. Ischgl est « le » royaume des personnes qui ne jurent que par le schuss, des geeks de ski du matin au soir, des fans de matos, des kiffeurs de poudreuse, bref, de tous ceux qui en veulent pour leur argent. Pour s’en convaincre, laissons parler les chiffres. Ouverte six mois par an, Ischgl, c’est 40 pistes rouges et 25 pistes noires pour seulement 20 pistes bleues, pour un total de 239 km (auxquels s’ajoutent 7 km dédiés à la luge) ! Sans oublier les snowboarders qui s’éclateront sur les deux snowparks bourrés d’obstacles et équipés d’un half-pipe permanent.

ischgl.com
ischgl.com tvb-paznaun-ischgl

En Italie :

Cortina d’Ampezzo. Son nom est déjà tout un programme. Il est pourtant bien vu de le raccourcir en un simple « Cortina ». Qu’importe, son art de vivre est un manuel d’usage de ce que l’Italie sait faire de mieux, à savoir un mélange de désuétude et d’élégance au milieu d’un paysage époustouflant, magnifié par la silhouette des Dolomites, dont la roche, au crépuscule, se teinte d’un rose du meilleur effet. Comme sur la côte 3 amalfitaine ou parmi les collines toscanes, un séjour à Cortina permet de relativiser. On y oublie volontiers sa condition de simple mortel pour la troquer contre la conscience d’être un humain privilégié, heureux de pouvoir profiter (avec un peu de jalousie quand même) de cette beauté naturelle dont le hasard – Dieu ? – a doté la péninsule italienne. comunecortinadampezzo.bl.it

Courmayeur. Qu’ils se rassurent, les sportifs trouveront aussi leur bonheur en Italie. Pour cela, direction Courmayeur, ses pistes (95 km) et ses voies d’alpinisme ouvertes à l’aplomb du mont Blanc, et son vague accent français. Alter ego de Chamonix, cette station – la plus grande d’Italie – s’est imposée depuis longtemps comme la valeur sûre du ski transalpin. Même si l’enneigement connaît, comme dans beaucoup d’endroits, un spectaculaire ralentissement, les conditions optimales sont souvent au rendez-vous et réjouiront les plus exigeants glissomaniaques. D’autant que Courmayeur a aussi d’autres arguments à faire valoir, notamment l’art de vivre gastronomique du val d’Aoste, réputé pour ses salaisons, ses fromages et ses vins. courmayeur-montblanc.com

En Espagne :

Astún. À quelque chose, malheur est bon ! S’ils ne sont pas devenus totalement francophones, les 8 habitants permanents d’Astún auront au moins appris à leur avantage le sens de ce proverbe. Dans le flou restrictif qui entourait l’hiver pandémique, leur estación de esquí est la seule des Pyrénées aragonaises à avoir pu rester ouverte. Autant dire que sa cote est remontée illico auprès des poudrophiles en manque qui ont retrouvé le chemin de ses 80 km de pistes. Et ce n’est que justice pour ce domaine ouvert en 1976 qui ne manque pas d’arguments touristiques (hôtels, restaurants et sentiers de balades bucoliques) en plus de sa proximité avec la frontière franco-espagnole.

astuncandanchu.com
astuncandanchu.com tourisme-d aragon

Baqueira. Les frictions indépendantistes qui agitent la nation espagnole durant l’été ne s’arrêtent pas aux premiers frimas de l’hiver. Quand on décide d’aller skier dans les Pyrénées, il est donc important de choisir son versant ! Et si la Catalogne est réputée pour ses plages, elle n’est pas en reste quand il est l’heure de causer poudreuse. On pourrait citer La Molina, élégante station prisée de la bourgeoisie barcelonaise, mais, au jeu de la plus sportive, c’est sans doute Baqueira-Beret qui a les meilleurs arguments à faire valoir. Construit dans les années 60, ce domaine prisé par la famille royale s’étend sur plus de 2 000 ha et déroule ses larges pistes au coeur des magnifiques paysages du val d’Aran et de la vallée de Pallars. baqueira.es

2 stations de ski en Norvège et Russie :

Kvitfjell. (NO) N’en déplaise aux amateurs de vitesse, la Norvège est plutôt un pays de fondeurs – à Oslo, on prend le tram en combinaison pour aller skier ! –, mais il existe un endroit qui satisfera tous les goûts en cas de différend familial : Kvitfjell. Construite à l’occasion des jeux Olympiques de Lillehammer, en 1994, cette station propose 20 km de pistes aux skieurs alpins, sorte de geste inclusif à l’encontre de ce groupuscule minoritaire. Car ce n’est rien au regard des 400 km de sentiers qui s’offrent aux pratiquants de ski nordique ! Vous l’aurez compris, la Norvège est surtout l’endroit idéal pour perfectionner votre pas du patineur et prendre un grand bol d’air. kvitfjell.no

Sotchi. (RU) Historiquement plutôt discrète et prisée des apparatchiks soviétiques, dont Staline qui venait y soigner ses rhumatismes, la ville de Sotchi a été remise en fanfare sur la carte du monde par Vladimir Poutine à l’occasion des jeux Olympiques d’hiver de 2014. Située au bord de la mer Noire, elle est en fait la rampe d’accès au kraï de Krasnodar, région du Caucase occidental attenante où se cache le complexe de Krasnaïa Poliana. Après 10 Mds d’investissements et quelques polémiques, le domaine possède désormais plusieurs infrastructures capables de satisfaire les skieurs (même les plus blasés) qui s’en donneront à coeur joie sur les 60 km de pistes de Rosa Khutor aménagées pour l’occasion.

visit-sochi.com/en
visit-sochi.com/en andy-isaacson the-new-york-times-redux-rea

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