The Good Look
Watches
Partir vers les cimes en plein été indien accompagné de l’élite de la course nature, telle est l’expérience que The Good Life a eu la chance de vivre, avec la dernière smartwatch de Garmin et un coach de luxe, le champion Mathieu Blanchard.
« Les fans de trail se reconnaissent à leur montre Garmin », expliquent les cadres de la marque américaine qui a « tué le game », prenant plus des deux tiers du marché à ses concurrents directs (Polar, Suunto, Coros) et ne laissant que des miettes à Apple et sa Watch Ultra.
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Alors, pour votre serviteur, grand débutant, participant à une première expérience d’initiation dans le sublime cadre du parc national du Mercantour, la dernière-née de Garmin (epix Pro, 2e génération) est quelque peu surdimensionnée… D’autant que le niveau est élevé, avec quelques habitués des ultratrails et la référence française de la discipline en personne pour nous accompagner, Mathieu Blanchard, en pleine récupération après sa participation à l’Ultratrail du Mont-Blanc, où il a fini quatrième cette année. Rien que ça !
Au programme ? Une sortie vers le Boréon, nuit en gîte et via ferrata à la Colmiane. De quoi appréhender les charmes de ce sport, son accompagnement high-tech au poignet. Que conseillerait Mathieu Blanchard à un béotien du trail ? Réponse : « S’affranchir de toute notion de performance, se rapprocher de la nature. »
Il développe, soulignant la composante plaisir : « En général, l’objectif est de finir un trail, alors que, sur route, c’est le temps qui compte. Souvent, les nouveaux pratiquants font l’erreur de parler en distance et en vitesse, mais en trail on parle de temps et de dénivelé. Ici, les kilomètres, ça ne veut rien dire. On peut marcher (de manière rapide), il ne faut pas chercher à courir tout le temps. »
Difficile à admettre dans une société qui privilégie la performance et la connectivité avec Strava et les réseaux sociaux. Mais il faut savoir rester humble face à la nature. Une blessure, une mauvaise météo, une hypothermie, le tout conjugué à une perte de réseau et on peut risquer sa peau… Nous partons en mode rando rapide, sans stress, puis à petites foulées – du moins, pour les moins affûtés.
En toute confiance, nous arpentons les sentiers qui mènent au refuge de la Cougourde, puis au lac de Trécolpas, croisant des groupes de randonneurs qui nous demandent, hilares, où nous courons ainsi. Une concentration de chaque instant sur le sentier, le relief, les pierres. De grandes bouffées d’air minéral, le son des ruisseaux, une lumière incroyable. Question nature, nous sommes servis.
Les fonctionnalités infinies de la montre Garmin
Avec une montre comme la Garmin epix Pro (Gen 2), il faut prendre son temps pour explorer toutes les possibilités offertes. L’écran Amoled, très lumineux, affiche les métriques d’entraînement et les données de récupération, avec des fonctions spécifiques au trail, comme les scores de montée ou d’endurance. Chaque matin, un rapport indique les données de préparation à l’entraînement, comme le ferait un coach personnalisé. Des performances qui durent : jusqu’à seize jours d’autonomie.
Mais comment un athlète comme Mathieu Blanchard utilise-t-il le potentiel de sa montre ? Surtout sur le long cours. Au moment de notre rencontre, fin septembre, il avait tout de même parcouru depuis le début de l’année 200 kilomètres de dénivelé positif en trail (soit la hauteur de l’ionosphère !) et couru 6 000 kilomètres : de quoi amasser un paquet de données !
« Je suis dans l’éternelle recherche de ce qui fonctionne sur mon corps. J’enregistre le cardio, les montées, descentes, vitesses, cadences… La montre permet de sortir les données brutes et de les analyser. C’est passionnant et en même temps un peu intersidéral ! » explique-t-il.
Il apprécie aussi la cartographie, pour les entraînements, et compte sur les fonctions de sécurité, dont le détecteur de chute. Mais en course, à côté des mesures basiques de temps, d’altitude et de distance, place aux sensations. Au tour de l’athlète de devenir sa propre machine de mesure.
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