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Paul Miquel, rédacteur en chef de The Good Life, vous dévoile dans son édito son amour inconditionnel pour la plage. Bonne lecture, 2023 - The Good Life
© Monica Silvestre / Pixels.
Marine Mimouni

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Pourquoi la plage nous fascine tant

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« Il m’est égal de lire que les sables des plages sont chauds, je veux que mes pieds nus le sentent. » André Gide, Les Nourritures terrestres, a inspiré l'édito de Paul Miquel, à retrouver dans le nouveau The Good Life, disponible en kiosque.

Cet édito est à retrouver dans le nouveau numéro de The Good Life, disponible en kiosque dès aujourd’hui. 

 

Lieu d’une immense richesse imaginaire, la plage est aussi – et surtout – synonyme de vacances et de souvenirs heureux. Le sable chaud que l’on fait glisser entre ses doigts, l’écume de la mer qui enveloppe les pieds, le soleil qui tape, les enfants qui jouent, les adultes qui lisent et l’horizon, au loin, par-delà les eaux, qui n’en finit plus de tracer sa route, là-bas.


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© Ana Kutija.
© Ana Kutija.

Chacun conserve en son for intérieur une plage fétiche, préférée, adorée ; celle du premier baiser enflammé ou du dernier bain de l’année. La plage, c’est l’été dans ce qu’il a de plus puissant et symbolique. Une plage est également un territoire de rencontres, une frontière mouvante entre deux mondes qui se font face. L’océan, la terre. Et basta.

Enfin, probablement plus que tout autre endroit, la plage incarne une certaine vision de la liberté ; c’est là que les règles de la société s’adoucissent, sans contraintes, permettant une reconnexion avec la ­nature, notre nature profonde. La plage avec un grand « P » est plurielle. Elle dit le bien, mais porte aussi les ­stigmates du monde. Le dérèglement climatique la rend de plus en plus vulnérable. La plage, il faut l’aimer, la choyer, plus qu’auparavant. Il nous semblait dès lors naturel de consacrer ce numéro estival à ce lieu qui est bien plus qu’un endroit de détente et de loisirs.


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© Ana Kutija.
© Ana Kutija.

Nous vous proposons un tour d’horizon complet pour appréhender ce sujet (pas si léger) avec, notamment, une sélection – très subjective, nous l’assumons – des 25 plus belles plages du monde ; un entretien avec Eduardo Paes, le maire de Rio de Janeiro, la ville-plage par excellence ; une plongée dans Nice, capitale trop souvent méconnue de la Côte d’Azur, ou encore une virée olfactive pour redécouvrir les ­subtilités des parfums iodés. Et bien plus encore. En prime, un dossier spécial sur les vins rosés, parce que c’est l’été et que nous aimons la Provence à la folie. Voilà, c’est dit. 

Vous le remarquerez au fil des pages, après une douzaine d’années d’existence, The Good Life change. Pas de révolution, mais de nombreuses mises à jour pour ancrer le magazine dans l’époque. Car la « good life » d’aujourd’hui n’est plus celle de 2011, année de naissance du titre. Dès maintenant, The Good Life évolue donc sur le fond et sur la forme, sans perdre le double ADN « ­business et lifestyle » qui a fait son succès. Cette nouvelle formule s’apparente à du « rétrofit ».

L’idée ? Revenir aux sources graphiques et narratives des premières années en les adaptant à notre monde qui bouge. Pionnière du ­rétrofit pour ressusciter ses icônes, l’industrie automobile ­excelle dans cet art qui consiste à électrifier un véhicule ­thermique pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre.


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© Jess Loiterto / Pexels.
© Jess Loiterto / Pexels.

La méthode ? Retirer le vieux moteur polluant ainsi que le réservoir de l’auto et les remplacer par un modèle électrique et une batterie. Ajouter, modifier ou restaurer des objets dans des ­systèmes vieillissants en remplaçant des pièces ­obsolètes par des neuves, tout en maintenant leur configuration. Tel est la quintessence du rétrofit, qui peut aussi s’appliquer – c’est notre credo – à la presse magazine.

Le ­rétrofit de The Good Life se concrétise, entre autres, par une ­nouvelle qualité de papier mat intérieur plus épais et l’ajout d’un cahier brillant, comme avant, la réintégration de l’ancien logo sur la couverture, un rééquilibrage entre textes et photos afin d’aérer les ­maquettes, des titres plus vivants, des polices de caractères légèrement augmentées pour une meilleure lisibilité, de nouvelles rubriques et une attention accrue portée à la photographie, avec des portfolios inédits. Pour faire face à l’augmentation du coût du papier, le prix de The Good Life passe à 8,50 euros. The Good Life change pour, justement, ne pas changer. 

Bonne lecture… à la plage ! 

 

Cet édito est à retrouver dans le nouveau numéro de The Good Life, disponible en kiosque dès aujourd’hui.  

 

 


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