The Good Guide
De passage à Phnom Penh, The Good Life vous révèle les plus belles adresses de la capitale du Cambodge.
The Good Life vous donne les clés des lieux qui font palpiter Phnom Penh. Entre passages obligés et adresses plus confidentielles, c’est ainsi qu’on prend le pouls de la capitale du Cambodge.
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Nos meilleures hôtels à Phnom Penh
1 – Raffles, témoin historique
Ouvert en 1929, le Raffles (né Hôtel Le Royal) raconte à lui seul l’histoire de Phnom Penh. Comme le pays, il a eu plusieurs vies, et c’est avec un grand plaisir que l’on se perd dans ses bâtiments, ses longs couloirs et ses anecdotes. Rebaptisé « Le Phnom » durant la République khmère, de 1970 à 1975, il accueillait les journalistes étrangers couvrant la guerre civile, avant d’être occupé en 1975 par les Khmers rouges, puis de redevenir hôtel sous le nom de « Samakki » (solidarité).
En 1980, il abrite le siège de l’aide internationale, est ensuite placé sous l’autorité des Nations unies en 1990, et redevient, en1996, Le Royal, qu’il était autrefois. Aujourd’hui totalement rénové, il témoigne de cette histoire, et nous, visiteurs, sommes séduits par l’élégance de son luxe classique. Pour en savourer le charme sans nécessairement y résider, une visite à l’Elephant Bar s’impose, avec ses 200 gins et son cocktail Phnom Penh Sling, variation locale du Singapore Sling.
> 92 Rukhak Vithei. Raffles.com/phnom-penh
2 – Rosewood, archicontemporain
À quelques rues du Raffles, le Rosewood, fleuron du groupe Vattanac, incarne le nouveau visage de Phnom Penh. Une tour qui impose sa présence dans le paysage, un mall de luxe à ses pieds, des étages de bureaux et, sur les derniers étages, sa couronne, un hôtel 5 étoiles. Suites et chambres bénéficient toutes de vues dominantes sur la ville et des détails de grand luxe relatifs à cette catégorie d’hôtels.
Mais c’est aussi pour son offre « F&B » (food and beverage) exceptionnelle que se visite le Rosewood, qui compte pas moins de cinq restaurants, et, cherry on the rooftop, un bar remarquable, le Sora, dirigé par une pointure de la mixologie, le Français Bob Louison.
> Vattanac Capital Tower, 66 Monivong Boulevard. Rosewoodhotels.com
3 – KVL, dernier-né
Idéalement situé au bord de la rivière Tonlé Sap avec pour voisin le palais royal, le KVL est un hôtel de 96 chambres ouvert il y a un an par le groupe Vattanac. Avec un design très réussi, dans des tons neutres et apaisants, et, pour les chambres, une vue exceptionnelle sur la rivière ou, de l’autre côté, sur les jardins royaux.
Le contraste avec l’exubérance du restaurant d’inspiration barcelonaise El Tapas n’en est que plus saisissant. Son coffee-shop, The Alchemist, est idéal pour un lunch rapide ou une pause télétravail, son bar en rooftop – accessible à tous – est une excellente option pour un verre en tête-à-tête avec le paysage.
> 379 Preah Sisowath Quay. Hotelkvl.com
4 – Iroha Garden Hotel, clos de verdure
Une entrée confidentielle, un parc ceinturé de murs (une rareté dans la ville), une piscine, des arbres magnifiques… Cette ancienne villa a été transformée en hôtel en 2014 par un Japonais qui, après avoir sillonné le monde en quête d’un lieu où s’installer, a jugé que Phnom Penh offrait la parfaite distance sociale. Il y a fait construire 5 villas, a meublé lui-même les chambres et les espaces communs avec des matières naturelles, une touche mid-century et, à la carte du restaurant, quelques évocations japonaises.
> 8, rue 73. Irohagarden.com
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5 – Penh House, escale tropicale
Beaucoup d’attrait pour cet hôtel-boutique situé sur l’animée rue 240, à quelques mètres du palais royal. On est de prime abord charmé par l’architecture années 50 de ce petit immeuble blanc, dont les balcons débordent de plantes tropicales. Un vaste lobby gratifié d’un café, un spa et une organisation efficace avec du mobilier en bois qui décline la note tropicale avec simplicité.
L’hôtel bénéficie surtout d’un toit-terrasse avec bar (ainsi que service du petit déjeuner) et piscine, situé à une hauteur intermédiaire idéale pour se sentir en prise directe avec la ville, un peu au-dessus, mais pas trop…
> 34A Oknha Chhun Street (rue 240). Penhhouse.asia
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6 – Villa 5, prometteur
Malgré un service hésitant, une ambiance un peu froide, malgré une carte dont on a du mal à comprendre la cohérence (pizza, pasta, steaks et plats (cambodgiens), il faut reconnaître que le chef Sao Sopheak possède un talent qui n’a pas encore atteint son plein potentiel. Nouvellement arrivé à la tête de la cuisine de la Villa 5, cet autodidacte tente d’introduire sa vision d’une cuisine khmère modernisée, ce qu’il parvient à faire dans une série d’entrées (à prioriser donc) comme le Trei Ngiet Watermelon (cubes de pastèque compressée, sauce chili, rice crackers), la salade pomelo et bong kong (crevettes géantes du Mékong). En plat principal, le canard jungle sauce s’impose nettement.
> 5 Samdech Mongkol Iem (rue 228). Villa5cuisine.com
7 – Sombok, d’ici et d’ailleurs
Là encore, il faut savoir naviguer dans une carte dont l’éclectisme laisse entendre qu’il en faut pour tous les goûts, les Cambodgiens rechignant à déguster leur cuisine dans les grands restaurants. Pourtant, ce lieu est la création, dans la capitale, d’une institution de Siem Reap, l’Embassy, ouvert en 2014 par un Français tombé amoureux de la gastronomie khmère.
Il a eu le talent de dénicher la cheffe Kimsan Pol et l’a placée à la tête de la cuisine des deux établissements. À choisir en priorité : le teuk kroeung, un plat incroyable de fraîcheur et de découvertes, composé de fleurs et d’autres végétaux à tremper dans une sauce faite à partir de poisson frais et du traditionnel prahok (pâte de poisson fermenté).
> 1 Preah Sisowath Quay (rue 154). Sombok.asia
8 – Wat Damnak, inspiration locale
Un Français tombé amoureux du Cambodge et de sa cuisine… L’histoire se répète. Joannès Rivière a pris très au sérieux l’étude de cette gastronomie qu’il a abordée par ses produits : ses herbes variées et abondantes, souvent issues de la pharmacopée, le riz, bien sûr, considéré comme l’un des meilleurs du monde… Ce sont ces goûts typiques qu’il travaille dans ses restaurants de Siem Reap et de Phnom Penh, dans des plats qui n’ont peut-être pas l’air cambodgiens, mais qui en ont les saveurs.
> 29 Samdech Mongkol Iem (rue 228). Cuisinewatdamnak.com
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9 – Malis, pionnier
L’un des restaurants de gastronomie khmère les plus anciens, peut-être le premier à revendiquer une approche moderne et raffinée de cette cuisine, ouvert par un tandem complémentaire : le chef Luu Meng et l’entrepreneur Arnaud Darc. À eux deux, ils cumulent un grand nombre de restaurants, cafés, franchises, hôtels, etc.
Si Luu Meng s’est éloigné des cuisines, il n’en est pas moins très pointilleux sur les recettes et le sourcing. L’occasion de goûter à la saucisse de porc et à la soupe au moringa, plante tropicale très utilisée ici en cuisine, et aux nombreuses vertus.
> 136 Norodom Boulevard. Malis-restaurant.com
10 – Kravanh, table diplomatique
Sophie Toan Ek avait pour habitude d’organiser chez elle de grands dîners mettant en valeur le patrimoine culinaire cambodgien. Une maîtresse de maison accomplie devenue restauratrice afin de donner à tous l’occasion de découvrir des plats raffinés.
En tant qu’épouse de ministre, elle connaît bien le monde des ambassades et de la représentation et, plus qu’un business, c’est un projet de food diplomacy qu’elle a entrepris. Incontournable, le traditionnel fish amok, gâteau de poisson d’eau douce cuit à la vapeur, enveloppé dans une feuille de bananier…
> 74 Oknha Ket (rue 174). Kravanhrestaurant.com
11 – LaBaab, Classiques et incontournables
Il faut grimper quelques étages d’un immeuble banal du centre-ville pour atteindre le LaBaab. Le restaurant est fréquenté autant par les expats que les gens d’affaires du quartier, qui trouvent ici une cuisine khmère savoureuse, avec une carte généreuse proposant tous les classiques du genre.
Pour choisir, il suffit de se laisser porter par les photos du menu. Avec, entre autres : rouleaux de feuilles de moutarde aux crevettes, anchois frits, poisson au fruit de la passion… Et pour les assaisonner à son goût, l’incontournable sauce sel/poivre/jus de citron vert.
> 81 E2 Preah Monivong Boulevard (rue 93). Tél. +855 12 955 661.
12 – Shato51, omakase privé
Après avoir roulé sa bosse notamment au Brésil, au Japon et en Chine, Denis Salmon a posé ses couteaux à Phnom Penh avec un concept jusqu’alors inédit dans la ville : une table d’hôtes qui vous est totalement dévolue le temps d’une soirée. Au centre de l’action – littéralement –, le chef et sa sous-cheffe envoient, sous forme d’omakase (menu choisi par le chef), une succession de petites assiettes sophistiquées.
Carte blanche lui est donnée par ses investisseurs pour faire venir les meilleurs produits, en particulier des viandes japonaises d’exception, dont un omi (la race de boeuf) wagyu A5 (le grade le plus élevé) qu’il fait maturer dans la cire d’abeille.
> 164 Pasteur (rue 51). Tél. +855 (0) 15 465 412 (sur réservation et privatisation uniquement).
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13 – Kanika Boat, au fil du Mékong
Certes, l’expérience est avant tout faite pour les touristes, mais il serait dommage de renoncer au plaisir de déguster une bière ou un cocktail en naviguant sur le Mékong au soleil couchant. C’est ce que propose la compagnie Kanika, à bord d’un bateau à taille humaine, qui, même à pleine capacité, ne donne jamais l’impression d’être bondé. La carte du bar est tout à fait honnête, privilégiant des spiritueux locaux. Embarquement sur le quai situé sur le Riverside Path, devant le Himawari Hotel. Réservation recommandée.
> 313 Preah Sisowath Quay. Kanika-boat.com
14 – Samai Distillery, rhumerie
Une distillerie qui, chaque jeudi soir, se transforme en bar. Samai, c’est l’histoire insolite de deux Vénézuéliens, Daniel Pacheco et Antonio López, copains de lycée qui se croisent par hasard au Cambodge et se disent qu’ils pourraient y fabriquer du rhum. Ils testent, testent encore, et, surpris par la qualité de leur premier distillat, lancent leur marque en 2014.
Les rhums Samai – il en existe aujourd’hui quatre, dont un au poivre de Kampot – ont raflé de nombreux prix internationaux et, même si on les trouve dans de nombreux bars du pays, il n’y a pas de meilleur endroit pour les découvrir que là où ils sont fabriqués.
> 9b, rue 830. Samaidistillery.com
15 – Seekers Spirits, l’art de la mixologie
Tania Unsworth et Marco Julia, couple britannico-espagnol, sont arrivés au Cambodge pour travailler dans leur domaine de prédilection : l’hôtellerie. Séduits par la richesse des végétaux du Cambodge, et avec l’aide d’Alfie Amayo, leur maître distillateur, ils imaginent un premier dry gin reflétant l’opulence du Mékong.
La gamme s’élargit avec un gin vieilli en fût, une vodka, des liqueurs d’orange et de café et, tout récemment, un pastis. Dans leur bel entrepôt vert et blanc, largement ouvert sur un grand jardin avec terrain de pétanque, on oublie vite qu’on est excentré, au milieu d’un terrain un peu vague, totalement séduit par la carte des cocktails et les tapas qui les accompagnent.
> 1577 NR2. Seekersspirits.com
16 – Wild, bouffée de fraîcheur
Quel plaisir de trouver ce havre de paix au milieu de la ville, ce jardin et sa belle maison transformés en un bar-restaurant totalement rafraîchissant ! Wild est le concept déjà éprouvé à Siem Reap de Lorraine et Renaud, un couple de Français qui, faute de touristes, ont dû, pendant la pandémie, le déplacer à Phnom Penh.
Ils ont trouvé dans la capitale non seulement le lieu parfait, mais aussi des clients fidèles, séduits par leurs déclinaisons créatives des spring rolls (versions cambodgienne, italienne, western… et même sucrée) à grignoter en sirotant un cocktail aux notes tropicales.
> 13Y, rue 830. Wild-restaurants.com
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17 – Sosoro Museum, le Cambodge en perspective
Malgré son intitulé plutôt austère – musée de la Monnaie –, le Sosoro – petit surnom plus amical – n’est pas un musée d’expert, mais une façon habile d’aborder 2000 ans de l’histoire du pays, sous l’angle économique et monétaire. Tout y est clairement expliqué sous une forme souvent interactive.
Depuis le Funan, considéré comme le premier royaume khmer (né au Ier siècle après J.-C.), jusqu’aujourd’hui, en passant par l’époque glorieuse d’Angkor (un empire de six siècles sans monnaie, y apprend-on), le protectorat français en 1863, la souveraineté incarnée en 1955 par la première devise khmère, l’abolition en 1975 du marché et de la monnaie par les Khmers rouges, le retour du riel en 1980, la dollarisation qui débute en 1992 sous l’intervention onusienne afin de rassurer les investisseurs et relancer le commerce, et une économie qui décolle en 1998. Un incontournable qui donne les clés d’une meilleure compréhension du pays, de ses traumatismes et de sa capacité de résilience.
> 19, avenue Preah Moha Ksatreiyani Kossamak. Sosoro.nbc.org.kh
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18 – Musée National du Cambodge, patrimoine khmer
Plus qu’une réserve de trésors, un musée national se doit d’incarner l’identité d’un pays, de susciter la fierté de son peuple. C’est ce qu’est ce musée imaginé et construit par George Groslier, peintre, scientifique, archéologue, passionné d’art khmer, qui a voulu redonner aux Cambodgiens l’amour de leur patrimoine artistique.
Il a rendu son prestige au Ballet royal, fondé l’École des arts cambodgiens et joué un rôle décisif dans l’arrêt des pillages du temple de Banteay Srei par André Malraux. La richesse de la culture khmère est donc concentrée en ce lieu paisible, avec des oeuvres religieuses, des objets rituels et du quotidien.
> Preah Ang Eng (au coin des rues 13 et 184). Cambodiamuseum.info
19 – Université Royale des beaux-arts, flânerie esthétique
Oasis de calme et d’ombre, l’Université royale des beaux-arts est ouverte à tous les promeneurs, qui sont invités à flâner dans une succession de cours et patios. L’occasion de tomber sur des étudiants pratiquant la musique et le chant, de découvrir des ateliers de peinture portes grandes ouvertes et d’admirer, le long du chemin, les nombreuses statues de ceux qui ont façonné les arts et la culture du Cambodge. Tel le jardinier au concombre doux, cultivateur d’une variété dont raffolait le roi, régicide involontaire qui finit par prendre la place du souverain.
> 72 Preah Ang Yukanthor (rue 19).
21 – The Gallerist, art contemporain
C’est l’une des rares et vraies galeries d’art contemporain de la ville, ouverte par Stan Loubières, lui-même artiste peintre, avec un soin particulier apporté à l’accrochage et à l’éclairage, qui démontre le sérieux de sa démarche. Un espace réservé avant tout aux artistes du pays, du moins à ceux qui y vivent ou y sont attachés, quand bien même ils viennent d’ailleurs.
> 15-17, rue 240. Tél. +855 (0)77 922 011.
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21 – Bodia Spa Riverside, break relaxant
Besoin d’une pause, d’un soin ou d’une crème pour la peau made in Cambodia ? Direction Bodia, success-story fondée à Siem Reap en 2007 par le groupe Geolink (logistique et distribution), également propriétaire d’une chaîne de pharmacies, avec l’idée de fabriquer des produits naturels, issus de la diversité des plantes locales, avec leurs bienfaits connus depuis des siècles. Bodia compte aujourd’hui plusieurs boutiques au Cambodge, et des spas proposant une carte étoffée de massages à consommer sur place, et toutes ses gammes de produits à emporter.
> Rue 178, au coin de Samdach Sothearos Boulevard. Bodia-spa.com
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22 – Nata Spa, spa local
Plus confidentiel, principalement fréquenté par des locaux, Nata Spa est au coeur de BKK 1 (Boeng Keng Kang 1), quartier où se mêlent des ambassades, des condos chic, de jolies boutiques, des cafés et restaurants branchés. Nata Spa est un havre de paix élégant, où il fait bon s’attarder pour, entre autres, une séance de réflexologie divine ou un soin complet du corps.
> À joindre sur les réseaux sociaux ou sur WhatsApp. Au coin des rues 302 et 57. Tél. +855 16 405 360.
23 – Confirel, consommation responsable
Confirel est le projet du Dr Hay Ly Eang, tout autant entrepreneur que pharmacien, défenseur d’une agriculture responsable. Sa gamme est le reflet de ses engagements avec les connus poivres de Kampot en grains, vendus sous la marque Kirum, le sucre de palme décliné avec la gamme Thnot, et d’autres spécialités moins répandues, comme le Jaya, un spiritueux distillé à partir de la sève de palmier, les vins de palme Kirel aromatisés aux extraits naturels de gingembre ou d’ananas. Les produits Confirel se trouvent dans la boutique-showroom de la marque ou encore dans de nombreux supermarchés.
> 57, rue 178. Confirel.com
24 – Shack Collective, mode et déco
À l’arrière du palais royal, autour des rues 13, 19 et 240 et du musée national du Cambodge, se trouvent de nombreuses petites boutiques mode et déco qui permettent de flâner à pied – dans la mesure du possible, compte tenu des trottoirs souvent impraticables.
S’y trouve le concept-store Shack Collective, qui réunit en un même lieu une sélection 100 % cambodgienne de créations d’artisans et de designers. Mention spéciale pour les jetés de lit et couvertures tissés à la main par les artisans de Fair Weave, les chemises de Colorblind, les espadrilles Amboh, les illustrations de Bassac Studio.
> 189 Preah Ang Yukanthor Street (rue 19).
25 – Paradise, souvenirs d’Asie du Sud-Est
Une boutique déco qui regorge d’objets de toutes sortes : petits meubles, vaisselle, textiles, céramiques, etc. Tout ne vient pas du Cambodge, mais plus largement d’Asie du Sud-Est. Difficile de ne pas craquer sur le petit truc en plus – ou en trop – à glisser dans sa valise.
> 33, rue 240. Tél. +855 89 602 039.
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26 – Central Market (Phsar Thmey), marché couvert
C’est avant tout pour son architecture remarquable qu’il faut visiter ce marché construit dans les années 30 sur un lac asséché. En son centre : une coupole de 26 m de haut d’où partent quatre ailes principales. Elles sont reliées par un réseau d’allées formant un immense marché couvert.
On prend plaisir à s’y perdre en traversant successivement la section des coiffeurs et manucures, celle des stands de street-food, le coin des réparateurs de bijoux… Les rares métiers traditionnels survivant à une marée de marchands d’imitations – en tout genre et très approximatives – de produits logotés de marques de luxe.
> Entre les rues 126, 128, 53 et 136.
27 – Factory Phnom Penh, cité inspirée
Bien que légèrement excentré, ce hub créatif vaut le détour pour entrer en contact avec un autre visage de la ville. Il s’agit d’un immense site industriel anciennement consacré au textile, sauvé de l’abandon par des promoteurs avisés souhaitant redonner vie à un quartier dans lequel ils bâtissent des immeubles résidentiels. Le pari est gagné.
Des start-up, des microentreprises, des espaces de coworking et des restaurants s’y sont installés, des artistes aussi, peignant des fresques sur les murs de cette petite cité créative, à l’instar du Français Theo Gosselin, street-artist qui connaît un joli succès à Phnom Penh. Le lieu accueille régulièrement des concerts, des expositions et un marché le week-end. Programmation à surveiller sur le site web.
> 1159 National Road 2. 14 factoryphnompenh.com
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