Voyage
The Good Life vous donne les clés des lieux qui font bouger Chicago. Passages obligés.
Cowboys and Astronauts, Dandy. Andersonville, ancien quartier d’immigrés suédois à Chicago, s’érige depuis peu en eldorado du shopping de pointe, en témoigne ce magasin pour hommes coquets tenu par Matthew Buccilla et Greg Lanier, le plus sympathique des couples. Amis barbus, les cires de chez Sweet Comb, griffe locale, vous oindront délicieusement le poil. Amis des chiens, ces laisses en corde de chez Found Your Animal vous promettent un toutou dernier cri. Pour un parapluie futuriste ou un tee‑shirt éco‑socio‑responsable, vous êtes aussi au bon endroit. 1478 West Summerdale Avenue. Tél. +1 (773) 944-4400. www.cowboysandastronauts.com
Martha Mae, travaux manuels. Martha Mae, c’est le nom de l’élégant épagneul qui trône sur le comptoir de Jean Cate, la propriétaire des lieux. D’ailleurs, tout ici est élégant, depuis ces ciseaux japonais pour couper les herbes aromatiques jusqu’à ces carnets de notes délicatement reliés, en passant par ces pinceaux qui vous donnent envie de vous inscrire illico à un cours d’aquarelle. Une boutique qui célèbre l’intelligence de la main sous toutes ses formes.
Le Chicago des esthètes
Gallery Aesthete, Hypermode. Une scéno au cordeau (portants strictissimes et présentoirs cubiques). Du noir, du noir et encore du noir (personne, ici, ne jugera vos penchants gothiques). Des griffes incontournables (Rick Owens, Comme des Garçons…) ou superpointues (comme celle, high-tech et minimale, du Germano‑Irano‑Barcelonais Boris Bidjan Saberi). Ce multimarque, tenu d’une main de maître par Stephen Naparstek, n’a pas d’équivalent dans tout le Midwest.
Velvet Goldmine, Mid-century. Un magasin qui porte le nom d’une chanson de Bowie ne pouvait nous inspirer que du bien. Celui-ci, en lieu et place d’un ancien studio d’enregistrement, s’envisage comme une ode à l’audace décorative des fifties. Ecumant les brocantes de la région, Jon Gorske et Kurt Niesman savent dénicher le sofa fleuri qui va bien, la chaise scandinave matelassée introuvable et, rudement bien sélectionnés, des vide-poches marquetés, des cache-pots sculpturaux et autres récipients comme on n’en fait plus. 2001 West Division Street. Tél. +1 (312) 493-1660.
Asrai Garden, Onirique. C’est la beauté des bouquets, d’abord, qui nous a mis la puce à l’oreille (et au nez, et aux yeux). Mais ce loft, une fois ses portes franchies, se révèle être bien plus qu’un atelier de fleuriste. En guise de présentoirs : des consoles Art nouveau sur lesquelles on repérera un vase anthropomorphe de la céramiste Rami Kim ou un portefeuille finement buriné de chez Animal Handmade. En y passant la tête de temps à autre, les clients de l’Ace Hotel voisin poussent des « Oh ! my gosh ! » d’émerveillement.
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