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Les 10 voitures de méchants les plus dingues au cinéma

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Les personnages de méchants sont toujours marquants. Mais au-delà des têtes de l’emploi de certains acteurs, la légende s’écrit aussi avec les véhicules qui les emmènent commettre leurs forfaits.

Poursuites, raids ou simple représentation : les voitures de méchants ont un vrai rôle qui leur donne une place qui reste dans nos imaginaires.


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10 voitures de méchants vues au cinéma

Peterbilt 281 de 1956 dans Duel (S. Spielberg, 1971)

Le premier film de Steven Spielberg joue sur une angoisse subtile : on ne voit jamais le méchant conducteur du sombre camion qui harcèle un pauvre représentant de commerce dans un paysage désertique américain. La silhouette du vaillant truck rouillé, fumant et rageur est un signal d’alarme à elle seule.

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Chevrolet Nova de 1970 dans Death Proof (Q. Tarantino, 2007)

Appelé Boulevard de la Mort en France, ce Tarantino fort en goût fait la part belle à la bagnole, dans le sens classique du terme. Hommage aux films de genre fixés sur les poursuites de voitures, il met en scène Kurt Russel dans le rôle de Stuntman Mike et sa Chevy Nova qu’il utilise pour tuer ses victimes féminines. La tête de mort sur le capot aurait pourtant pu leur donner la puce à l’oreille.

Subaru Impreza WRX de 2006 dans Baby Driver (E. Wright, 2017)

L’Impreza rouge pompier de Miles, dit « Baby » (A. Elgort) n’est pas à proprement parler une voiture de méchants puisqu’il a un rôle de pilote angélique. Mais il doit emmener de dangereux braqueurs sur les lieux de leurs forfaits. La Subaru drifte et glisse plus que de raison : la production a concocté une version propulsion de cette intégrale pensée pour le rallye, autrement plus efficace et donc, moins spectaculaire dans la vraie vie.

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De Tomaso Mangusta de 1969 dans Kill Bill : Vol. 2 (Q. Tarantino, 2004)

Une sublime De Tomaso Mangusta dessinée par Giugiaro à la fin des années 60 apparaît dans le film culte de Tarantino. Son nom est une jolie ironie, une mangouste pouvant tuer un cobra et Bill (B. Carradine) est appelé le charmeur de serpents dans ce film où chacun a droit à son surnom.

Panther De Ville de 1974 dans Les 101 Dalmatiens (S. Herek, 1996)

Kitch et fake, plus ou moins inspirée du style des Bugatti, la Panther De Ville trouve son heure de gloire aux mains de Cruella d’Enfer (G. Close). Sa conduite du genre dangereux est à la mesure de son personnage qui porte si bien son nom, De Vil (diable) qui fait écho au De Ville de l’auto : la boucle est bouclée pour cette voiture de méchants.

Renault 5 Turbo de 1982 dans Jamais plus Jamais (I. Kershner, 1983)

C’est un personnage de méchante qui mène à grand train une Renault 5 Turbo 2 (la photo est une turbo 1) dans l’arrière-pays niçois. James Bond (S. Connery) ne se laisse bien sûr pas impressionner, pourtant l’auto était un sacré numéro avec son moteur central et son comportement du genre pointu.

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TVR Tuscan de 2000 dans Opération Espadon (D. Sena, 2001)

John Travolta conduit une sportive TVR Tuscan dans ce film d’action où les balles fusent, y compris sur la carrosserie de l’auto. La belle anglaise au look un peu baroque est mue par un 6 cylindres développé par cette firme de passionnés. Comme toujours, plusieurs autos furent utilisées pour le tournage à Los Angeles, ici en plaques anglaises : les TVR ne sont pas importées aux US.

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Lincoln Continental de 1965 dans Matrix (Wachowski, 1999)

Dans un style néo-rétro sci-fi, la vénérable Lincoln des sixties laisse planer son allure sombre dans tous les Matrix. Un bel ancrage dans le passé pour cette dystopie. La Continental a des portes antagonistes, une allure élégante et en même temps, effrayante. La candidate idéale…

Acura NSX de 1992 dans Pulp Fiction (Q. Tarantino, 1994)

Aux mains de Harvey Keitel (Mr Wolf) avec une sublime Acura (la marque de luxe de Honda) NSX, le temps s’accélère : « C’est à 30 minutes d’ici, j’y serai en 10. » Il est vrai que la supercar japonaise développée avec l’aide de Ayrton Senna est sérieusement rapide avec son V6 de 270 ch et sa bande-son sublime incitant à laisser éteint son autoradio à jamais.

Plymouth Fury de 1958 dans Christine (J. Carpenter, 1983), la reine des voitures de méchants

Mieux qu’une voiture de méchants : une voiture méchante ! Christine en a effrayé plus d’un à sa sortie en 1983, avec ses airs de bonne vieille américaine des années 50. Mais attention, née dans l’imagination redoutable de Stephen King, la belle est rebelle et l’objet inanimé a bien une âme.

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