×
Alain Marhic, fondateur de March LA.B, la plus basque des maisons horlogères, passe sous le portique de The Good Life et vide son sac, 2025 - TGL
Alain Marhic, fondateur de March LA.B, la plus basque des maisons horlogères, passe sous le portique de The Good Life et vide son sac, 2025 - TGL
© Adel Slimane Fecih

The Good Culture // Aventures

Dans la valise d’Alain Marhic, fondateur de March LA.B

  • Aventures>
  • The Good Culture>

Alain Marhic, fondateur de March LA.B, la plus basque des maisons horlogères, passe sous le portique de The Good Life et vide son sac.

LA.B : Los Angeles-Biarritz. Si Alain Marhic confesse ne plus prendre autant de plaisir à faire des longs vols, le natif de Bretagne, basque d’adoption, n’a pas pour autant oublié ses premières amours. Aujourd’hui, c’est du côté de l’Asie qu’il s’envole dès qu’il en a l’occasion, un continent où sa marque, fondée en 2009, s’implante sûrement. « J’en profite toujours pour mêler business et plaisir, dit-il, et filer en Indonésie, là où les vagues sont les plus belles du monde. » Car l’homme n’est pas qu’un passionné de montre : c’est aussi un mordu de surf. Et, parce qu’il se déplace souvent avec sa planche, sa housse devient… sa valise ! « Sur les long-courriers, je n’embarque que mon bagage à main et tout ce qui ne rentre pas dedans finit en soute, dans la housse du surf. »


À lire aussi : Alain Marhic, le Daft Punk de… la montre !


La malle aux trésors

C’est un vieux bagage Louis Vuitton qui date d’il y a trente  ans. Je l’ai trouvé sur eBay et, depuis, je chasse tous les accessoires de cette même collection, que j’aime beaucoup car sa couleur est très proche de mon vert signature. C’est une nuance qui tire vers le bouteille, mais avec une pointe de bleu, je la décline tellement qu’on devrait l’appeler le vert March LA.B ! Aussi, avec le temps, j’aime de plus en plus voyager léger, car cela me permet de ne rien enregistrer en soute. C’est un gain de temps incroyable. Et je déteste les bagages à roulettes ! Tant pis si mon sac pèse trop sur mon épaule…

Un bomber customisé

On me croise souvent avec mon bomber sur le dos. Il s’agit d’une édition limitée produite en 2024 sur laquelle j’ai fait broder mon surnom, Alanus. Ce n’est pas une blague. Je suis latiniste de formation : c’était mon nom en classe.

Une étiquette à bagages

Personne n’achète d’étiquettes à bagages alors qu’elles deviennent obligatoires partout. J’ai donc décidé d’en faire produire pour nos clients.

Un livre

Un ami m’a récemment offert un roman de Florent Oiseau. J’ai tellement adoré ce mec que j’ai pris ma voiture dès que j’ai fermé le premier livre pour acheter le reste de ses ouvrages. J’en ai donc trois dans ma valise, qui m’accompagnent dans mes déplacements du mois.

Le nécessaire du surfeur

Justement, non ! Ce soir, je pars à Lyon mais je ne me déplace jamais sans mes bouchons d’oreilles ni mon écran total Greenbush, la marque d’un copain. J’ai aussi ma combinaison, une collab’ entre March LA.B et Wetty, et mon short de bain, une autre collab’, avec Commune des Vagues.

Sa montre

Une March LA.B, bien sûr ! Celle que je porte en ce moment est le modèle Mansart 35  mm en or… avec un fond vert, évidemment.

C’est dans une chambre de l’Hôtel La Fantaisie, à Paris, qu’Alain Marhic nous a ouvert son sac.
C’est dans une chambre de l’Hôtel La Fantaisie, à Paris, qu’Alain Marhic nous a ouvert son sac. © Adel Slimane Fecih

À lire aussi : Le directeur du guide Michelin dévoile ses secrets de voyage

Voir plus d’articles sur le sujet
Continuer la lecture