Horlogerie
The Good News
La collection Black Bay est le navire amiral de la maison Tudor. Cette famille de montres à l’esprit néo-vintage s’améliore sans cesse techniquement et s’enrichit, au fil des années, de nouvelles variantes. Elle était jusque-là certifiée COSC, gage de précision, la voilà désormais labellisée METAS. Explications.
Tudor est la marque sœur de Rolex. C’est Hans Wilsdorf, le fondateur de la manufacture genevoise, qui a l’idée de sa création en 1946. Vendre la qualité Rolex, mais à un prix plus accessible, tel était le défi. Tudor, qui produit aujourd’hui de belles montres à l’esprit ouvertement néorétro, a sans conteste réussi son pari.
A lire aussi : Tag Heuer et Porsche réinventent la montre Carrera
La collection Heritage, lancée en 2010, regroupe les modèles directement inspirés d’icônes maison. Pour autant, le travail sur cette famille de montres va bien plus loin qu’une simple réédition à l’identique de modèles du passé.
La marque résume ainsi sa démarche créative : « Nos montres sont le résultat de véritables collisions temporelles entre passé, présent et futur. Les nouveautés préservent les codes esthétiques qui ont contribué à leur notoriété, tout en apportant des touches de modernité. »
Une Tudor Black Bay au profil affiné
Dans la gamme Tudor, la Pelagos incarne la plongeuse contemporaine high-tech. La Black Bay, l’autre plongeuse maison, s’inscrit, au contraire, dans la collection Heritage à l’esprit néo-vintage. Son nom (baie sombre, en français) laisse planer sur elle une part de mystère.
Lancée en 2012, la collection Black Bay s’inspire librement de la première montre de plongée signée Tudor apparue en 1954: la Submariner, référence 7922. Une montre historique qui fut choisie dès 1956 pour équiper la Marine nationale française.
La dernière Tudor Black Bay reprend les fondamentaux de cette collection, à savoir une silhouette délicieusement vintage, des verres et cadrans bombés, une lunette unidirectionnelle ou encore une grande couronne vissée sans épaulement.
Bien entendu, on retrouve aussi les fameuses aiguilles « snowflakes » apparues chez Tudor au début des années 60 et devenues une véritable signature stylistique de la marque.
Sur cette nouvelle Tudor Black Bay au profil affiné, de nombreux éléments suggèrent la douce patine laissée par les années qui passent. Les teintes choisies : l’or rose des aiguilles et des index, le LumiNova crème ou encore le bordeaux de la lunette qui évoquent un temps révolu refaisant surface.
Toujours plus fiable et précise
L’an passé, Tudor a inauguré un complexe industriel dernier cri, au Locle, en Suisse, même si la marque produit déjà, depuis 2015, ses propres calibres manufactures qui équipent les dernières Black Bay.
La version à lunette bordeaux est motorisée par le mouvement maison MT5602 (MT pour Manufacture Tudor), pourvu d’un spiral en silicium. Il offre une réserve de marche très confortable de 70 heures. Elle est donc «weekend proof». Traduction: elle permet de poser sa montre le vendredi soir et de la reprendre le lundi matin en état de fonctionnement.
Son mécanisme est certifié COSC (Contrôle officiel suisse des chronomètres), un gage de précision et de fiabilité. Mais, comme si cela ne suffisait pas, la nouvelle Black Bay répond aussi désormais aux critères du label METAS de l’Institut fédéral suisse de métrologie.
Pour le mériter, une montre doit être Swiss Made et se plier à une batterie de tests et mesures évaluant sa précision, sa résistance aux champs magnétiques ou encore son étanchéité – une certification encore plus sévère que le label COSC en matière de chronométrie.
Enfin, la dernière-née des Tudor Black Bay reçoit un bracelet en acier à trois ou cinq maillons; tous sont équipés du fermoir «T-fit», qui permet un ajustement rapide et sans outil, pour un porté plus confortable. Avec leurs excellents résultats aux contrôles et leurs certifications tous azimuts, les nouvelles Black Bay surfent sur le haut de la vague.
A lire aussi : Dis moi qui tu es, je te dirai quel bracelet de montre est fait pour toi