Voyage
The Good Life vous donne les clés des lieux qui font bouger Stuttgart. Passages obligés et adresses confidentielles.
• Galerie Kernweine, œuf (artistique) surprise. A la fois café-bar, librairie et boutique d’art, ce lieu est avant tout une galerie centrée sur la photographie et le multimédia. L’espace d’exposition se poursuit au sous-sol, dans une ancienne cave à vins, où des late night happenings sont organisés. A l’inauguration, les murs accueillaient la série Lost Boys prise en Russie par Slava Mogutin, réfugié aux Etats‑Unis en raison de l’homophobie qui sévit dans son pays d’origine.
• Galerie Reinhard Hauff, art contemporain. Est-ce la discrétion toujours de mise à Stuttgart ? Toujours est-il que cette galerie se trouve à l’étage, bien cachée. On y découvre, par exemple, les travaux faussement enfantins de la Française Anne-Lise Coste, qui fit la campagne I Don’t Care avec Comme des garçons.
• Staatsgalerie, sept siècles d’art. Trois bâtiments en un ! C’est à s’y perdre. Mieux vaut prévoir du temps pour traverser les salles (9 000 m2 d’exposition) et les siècles (du xive à aujourd’hui). L’accrochage permet une respiration et des silences entre les oeuvres – une infime partie des 400 000 de la collection.
• Kunstmuseum Stuttgart, cube de verre. Ce cube de verre abrite depuis 2005 le musée d’Art de Stuttgart et une partie de sa collection, dont des peintures d’Otto Dix. A cela s’ajoutent des expos temporaires. On en profitera pour dîner au restaurant Cube, au dernier étage. La vue y est magique.
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