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The Good Guide
On y croise le souvenir de la femme espionne la plus prolifique de l'histoire, des mémoires de guerres de Churchill et de la légende de James Bond. Le Raffles London : nid d'espions. Let's go!
Churchill y dirigea l’effort de guerre. Désormais, dans le plus beau bâtiment du quartier de Whitewall, à Londres, le moindre effort est de rigueur. L’hôtel Raffles at The OWO vient d’ouvrir ses portes sous l’ombrelle de la marque d’Accor, riche d’une douzaine de restaurants et de bars aussi classieux que la bâtisse qui inspira James Bond à Ian Flemming et qui fut un temps le quartier général des services secrets britanniques.
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Retour vers le futur at the OWO
Si les murs pouvaient parler… Ceux-là, épais, arc-boutés, recouverts de marbre veiné, de pierres lourdes et de bois précieux, furent le théâtre de toute une partie de l’Histoire britannique. Depuis son bureau, Churchill y conduit les alliés à la victoire. Dans le secret de ses couloirs, l’espionne Christine Granville y délivra des informations capitales. Sa bibliothèque fut le terrain de jeu de Ian Flemming lors de l’écriture de ses James Bond.
On l’appelait « The War Office ». Depuis la cessation de ses murs au privé, on lui accole l’adjectif « Old » — l’acronyme « OWO » pour Old War Office prévaut aujourd’hui. Désormais exploité par l’éminent groupe hôtelier Raffles, l’ancien ministère de la guerre s’est mué en hôtel de luxe. Et quel luxe. Situé en plein cœur du Londres tout-puissant (ses voisins sont le Premier Ministre à Downing Street, l’actuel Ministère de la Défense et Horse-Guards, la relève de la garde royale) dans le quartier de Whitehall, le Raffles London at The OWO (c’est son nom de baptême) propose 120 clés dont cinq suites magistrales, neuf restaurants (dont trois sous la supervision du chef triplement étoilé Mauro Colagreco), deux bars et un supplémentaire, secret, réservé à la clientèle de l’hôtel mais aussi un spa de 2 500 m2 opéré par Guerlain, doté d’une piscine longue de 20 mètres. Pendant six ans, des milliers d’artisans ont travaillé à la restauration de l’ancien bâtiment du Bureau de la Guerre.
Dormir dans les draps de l’histoire
On raconte que les couloirs de The OWO sont si larges car les messagers des services secrets s’y déplaçaient à vélo pour porter de bureaux et en bureaux les missives les plus secrètes — la bâtisse compte plus de quatre kilomètres de coursives. Désormais tapissés de sublimes tapis tuftés qui font écho au style baroque édouardien dans lequel le palais fut construit en 1906 par l’architecte William Young, ils prolongent l’effet donné par la rénovation monumentale des lieux qui, en conservant le maximum de détails d’époque (les portes qui mènent aux suites notamment), a aussi cherché à s’ancrer dans notre époque.
Sir Winston Churchill, Christine Granville, son espionne favorite et Lord Richard Haldane, chancelier, donnent leur nom à trois des cinq suites « Patrimoine » du Raffles London, de véritables appartements grandioses qui plongent son visiteur dans l’époque de leur éponyme. S’assoir au bureau de Churchill (une réplique néanmoins positionnée à l’exact lieu de l’original), s’imaginer dans la tête de l’espionne la plus prolifique des services secrets britanniques, vivre la vie de faste d’un Lord-Chancelier ; voilà ce que proposent ces cocons exclusifs qui, dit-on, accueillent aussi et déjà les grands de ce monde en déplacement à Londres.
Dîner à la table des grands de ce monde
Ceux-là, qu’ils dorment ou pas dans l’une des prestigieuses suites de The OWO, se rueront chez Mauro Colagreco, triplement étoilé pour son restaurant azuréen, qui ouvre non pas une mais trois adresses à Londres dans les murs du nouvel hôtel. Notamment Mauro’s Table, une salle à manger privée avec vue sur Whitehall qui propose une cuisine de spectacle raffinée et de saison.
Raffles London abrite également The Guards Bar, un bar à cocktails feutré et lambrissé de bois surplombant Horse Guards, ainsi que The Drawing Room, qui perpétue la tradition du tea time salé-sucré initiée par Anna Russell, duchesse de Bedford en 1840. Dans sa cour, le café Lapérouse trouve un pendant londonien abrité sous une tente aux allures d’œuf de Fabergé. Bientôt, le concept milanais Lagosteria et un restaurant japonais, Kioku by Endo complèteront l’offre.
Le message qui suit devra être immédiatement oublié : The Spy Bar, un speakeasy ultra exclusif, se cache au tournant d’un escalier (ou fut-ce d’un couloir ?) de l’hôtel. Lumière tamisée, atmosphère électrique… Mais chut! Nous ne vous avons rien dit…
Raffles London, une destination bien-être
Parce que la vie d’espion n’est pas de tout repos, même les moins secrets d’entre eux se verront ouvrir les portes du spa Guerlain du Raffles London. Un écrin à la hauteur de la bâtisse qui l’abrite, majustueux, disposé sur deux niveaux ouverts sur une piscine de 20 mètres de long dont la hauteur sous plafond ferait pâlir n’importe quel complexe olympique.
Des saunas et des hammams, une salle de sport et un studio de fitness à la pointe de la technologie, ainsi que neuf cabines de soin Guerlain font du nouvel hôtel Raffles London l’épicentre d’un nouveau niveau de bien-être à Londres.
Raffles London at The OWO
57 Whitehall, London SW1A 2BX, Royaume-Uni
Réservations
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