Voyage
Nos nouvelles adresses préférées pour bien commencer l’année : de Saint-Tropez à Lisbonne et Porto en passant par Madrid et Munich !
Les cinq good spots du moment de The Good Life, pour flâner en Europe ce printemps !
Jncquoi, Lisbonne. C’est une nouvelle adresse à tiroirs. Au rez-de-chaussée, on hésite entre nourritures terrestre et spirituelle : comptoir et épicerie pour gourmets, corner Ladurée et rayonnages de beaux livres des éditions Assouline. Au premier étage, le restaurant est tout désigné pour un tête-à-tête amoureux matinal, un repas d’affaires ou un dîner entre amis. Reste le sous-sol, où Fashion Clinic rhabille un homme en quelques minutes grâce à un excellent choix parmi les plus grandes marques (Gucci, Balmain, Balenciaga…). De quoi remplir un peu plus nos tiroirs.
Oficina, Porto. « Ceci n’est pas un restaurant. » Du moins pas dans son sens classique. D’abord, on mange dans un ancien garage réhabilité par l’architecte Paulo Lobo. Ensuite, et c’est bien là toute l’originalité, on fusionne art et gastronomie. Rien de plus naturel pour un galeriste, Fernando Santos, et un chef, Marco Gomes, dont la cuisine à base de produits de saison et bio aura finalement raison des conversations du who’s who arty. L’injonction Fuck Art, Let’s Eat (installation de Filipe Marques), à l’entrée, est une gentille digression sur les plaisirs de la rue Miguel-Bombarda, bordée de galeries d’art.
Café Larios, Madrid. En 1999, le Café Larios transformait les nuits madrilènes. Son décor avait valu à Tomás Alía un prix d’architecture en 2000. Il remet le couvert et vient de signer le nouveau Café Larios, baigné des couleurs de la Méditerranée. Entre les places Callao et Santo Domingo, les deux entrées indépendantes mènent au bar-restaurant, dirigé par le chef Nacho García, et à la salle de spectacle qui fait office de discothèque. La programmation musicale balaie un vaste répertoire, du jazz au blues, en passant par le disco et le rock. Incontournable.
Roomers, Munich. Ouvert en septembre dernier, Roomers Munich déroule un style glamour, sexy et électrique au fil de ses 281 chambres et suites. Pour le groupe hôtelier Gekko et son CEO touche-à-tout, Liran Wizman, le studio amstellodamois Concrete a signé les espaces intérieurs, dont le restaurant japonais Izakaya, aux influences sud-américaines, ainsi que le bar et sa pièce cachée (Hidden Room). Laquelle, habillée de rouge, est une invitation aux fêtes des Swinging Sixties. L’hôtel est membre du réseau Autograph Collection Hotels (Marriott International).
Hôtel de Paris, Saint-Tropez. Il y a des lieux culte et l’Hôtel de Paris en fait partie. Mistinguett et Clark Gable y avaient leurs habitudes, de même que Jean-Paul Sartre et Boris Vian par la suite. C’était hier. Aujourd’hui, l’hôtel perpétue la tradition qui le lie au monde de l’art, soutenant les artistes et présentant des expositions temporaires dans son atrium. Au-dessus de cet espace, à 15 m du sol, une piscine à ciel ouvert et au fond transparent dévoile ses nageurs aériens. Voilà pour la démesure tropézienne. Les chambres, plus sobres, sont baignées des couleurs du Sud.