Voyage
Il y a des adresses qu’il faut absolument connaître en Espagne… Après l'Andalousie et Formentera, en voici trois de plus, dans la plus iconique des Îles Baléares, Ibiza.
Les Good Beds de « TGL » à Ibiza
• Hacienda Na Xamena. Et si le paradis se reflétait dans le miroir bleu de la Méditerranée ? On n’en est pas très loin à l’Hacienda Na Xamena. Suspendu à 180 mètres au-dessus des flots, l’hôtel offre une parenthèse de calme et de sérénité à seulement vingt minutes en voiture des folies de la ville. Ouvert en 1971 par l’architecte belge Daniel Lipszyc et sa femme, l’hôtel s’est invité dans la nature à une époque où il n’y avait pas encore d’eau ni d’électricité – mais beaucoup de hippies. Aujourd’hui aux mains de son fils, l’établissement 5 étoiles compte 77 chambres et suites, deux piscines extérieures (et une intérieure) et, bulle sur le bain à remous, un circuit thalassothérapie dans des cascades suspendues, avec une vue extraordinaire. Sans oublier son restaurant Edén. Oui, le paradis est aussi dans l’assiette ! B. D.
• La Granja. Ouverte en 2016, l’adresse est restée encore confidentielle. Seuls quelques initiés de la jet-set bohème s’éloignent de la côte et des grandes fêtes électro pour rejoindre cette ferme séculaire dans les terres. Plantée dans une pinède bruissant de chants de criquets et d’oiseaux, elle compte 10 chambres déclinant l’art du rustique chic. Et pas n’importe lequel, puisque les lieux ont été pensés par Claus Sendlinger, le fondateur ultracréatif de la chaîne Design Hotels. Autour des deux longues tables communes, les hôtes profitent d’une cuisine slow food à base de légumes bio récoltés sur place. B. D.
Les Good Tables de « TGL » à Ibiza
• Experimental Beach. Ces trois-là ont le don de transformer n’importe quel lieu (presque) lambda en place to be internationale. J’ai nommé Romée de Goriainoff, Pierre‑Charles Cros et Olivier Bon – le trio mythique des nuits parisiennes, new‑yorkaises, londoniennes, etc. La preuve ? A Ibiza, temple de la fête et du chill‑out, l’Experimental Beach est devenu le spot parfait dont tout le monde parle. Outre le cadre idyllique sur fond de mer turquoise et la décoration signée Dorothée Meilichzon, où se mêlent bois blanchi, rotin et pots de terre cuite rappelant les jardins Majorelle, la qualité des mets et des cocktails qui ont fait la réputation du trio reste l’ingrédient phare de ce concept à succès. C. P.
• La Paloma. Le soir, quand on a envie d’un dîner paisible, on va dans le Nord, qui est la région la plus tranquille de l’île. On y trouve des produits bio et de la mozzarella locale. C’est à peu près tout, car le reste est importé. Il est si compliqué de s’approvisionner pendant la saison que, bien souvent, tout provient de Rungis, y compris le poisson. Notre chef, qui est natif de l’île, se débrouille bien et, à partir du 15 juin, il anticipe les stocks. Mais les nouveaux opérateurs ont du mal à se fournir l’été. Il y a tellement de monde : jusqu’à 2 millions de personnes à nourrir. S.B.
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