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De Paris à Florence, TGL vous a sélectionné les quatre expositions à découvrir pour célébrer l'arrivée des JO de Paris 2024 - TGL
De Paris à Florence, TGL vous a sélectionné les quatre expositions à découvrir pour célébrer l'arrivée des JO de Paris 2024 - TGL
Marine Mimouni

The Good Culture // Expositions

Quatre expositions à découvrir lors des JO de Paris 2024

Expositions

The Good Culture

De Paris à Florence, The Good Life met en lumière quatre expositions à découvrir pour célébrer l'arrivée des JO de Paris 2024.

Que vous soyez fan de nage libre, de saut de haies ou d’architecture de l’ère moderniste, les beaux jours sont placés sous le signe du sport ! Tour d’horizon des meilleures expositions sur les JO… et celles pour y échapper.


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4 expositions qui reviennent sur les JO de Paris 2024

1 – Dessine-moi les JO

Selle Hermès, confectionnée dans l’atelier de la rue du Faubourg-Saint-Honoré, sur mesure, pour un cavalier et sa monture.
Selle Hermès, confectionnée dans l’atelier de la rue du Faubourg-Saint-Honoré, sur mesure, pour un cavalier et sa monture. DR

À l’aube des JO de Paris, le musée du Luxembourg souligne le rôle du design dans l’évolution des règles et des pratiques sportives. Le commissaire et designer star Konstantin Grcic a choisi une approche narrative, articulée autour d’expériences dynamiques et immersives.

L’exposition est truffée de détails aussi fascinants qu’inattendus, qui révèlent, par exemple, comment le poids d’une balle ou la réactivité d’un clavier d’ordinateur définissent la vitesse d’un jeu.

L’exposition s’ouvre avec la figure du Discobole grec, un superathlète qui prend un sens nouveau à l’ère des records sans cesse dépassés. L’exploit appartient-il à l’athlète ou au designer qui lui a permis de compenser des vulnérabilités pour décupler ses performances ? Un peu des deux, probablement.

Alors que les athlètes vivent l’intensité de leur discipline en direct, les nouvelles technologies permettent aussi de partager ces émotions avec le public.
Alors que les athlètes vivent l’intensité de leur discipline en direct, les nouvelles technologies permettent aussi de partager ces émotions avec le public.

Le fusil 1827 F BIONIC d’Anschütz a ainsi révolutionné l’équipement des coureurs de biathlon, tandis que les prothèses de pied Cheetah Xcel d’Össur ont marqué un tournant dans les jeux Paralympiques. Alors que les athlètes vivent l’intensité de leur discipline en direct, les nouvelles technologies permettent aussi de partager ces émotions avec le public.

Les séquences filmées subjectives retranscrivent la sensation d’effort ou de vitesse, et offrent la possibilité de communier avec un stade sans y être physiquement. Sous l’impulsion du designer Didier Faustino, le lieu sportif devient philosophique. Sa Temporary Autonomous Zone, sorte de fight club public, s’érige en installation mobile où les espaces urbains désertés deviendraient des lieux d’échange et de confrontation.

La question du sport ouvre alors la porte aux considérations sociales plus larges, à l’image du drapeau orange à bande noire de Yara Said, créé en 2016 pour rassembler une équipe de réfugiés. L’une des expositions à ne pas manque ce printemps.

> MATCH. Design & Sport – une histoire tournée vers le futur, musée du Luxembourg, jusqu’au 11 août. Museeduluxembourg.fr


2 – Les dieux du stade

Il était une fois les stades passe au crible l’évolution de cette architecture hors normes à travers trois thèmes majeurs : la démocratisation, la performance et la mondialisation.
Il était une fois les stades passe au crible l’évolution de cette architecture hors normes à travers trois thèmes majeurs : la démocratisation, la performance et la mondialisation. DR

Si le stadion sert d’unité de valeur dans la Grèce antique, le stade s’érige en monument au XXe siècle, avec l’essor des pratiques sportives de masse. Il était une fois les stades passe au crible l’évolution de cette architecture hors normes à travers trois thèmes majeurs : la démocratisation, la performance et la mondialisation.

Du Colisée de Rome au dessin utopique Jeu Ville radieuse, de Le Corbusier, en passant par les complexes pouvant accueillir plus de 100 000 personnes, l’exposition souligne le rôle fédérateur du sport. L’une des expositions à ne pas manquer lors des JO de Paris 2024.

> Il était une fois les stades, Cité de l’architecture et du patrimoine, jusqu’au 16 septembre. Citedelarchitecture.fr


3 – House of Ferragamo

Chaussure en cuir conçue pour le film Les Dix Commandements, 1923.
Chaussure en cuir conçue pour le film Les Dix Commandements, 1923. Ferragamo

Peu après l’ouverture de sa boutique à Hollywood, en 1923, Salvatore Ferragamo dessine les souliers des personnages du film Les Dix Commandements, de Cecil B. DeMille. Le musée Ferragamo, à Florence, revient sur la carrière de l’expatrié italien aux États-Unis et sur la manière dont il va devenir le créateur de chaussures pour les stars du cinéma, du théâtre et du ballet, pionnier du made in Italy.

> Salvatore Ferragamo 1898-1960, musée Ferragamo, jusqu’au 4 novembre. Museo.ferragamo.com


4 – Escapade italienne

Audrey, Comme des Garçons, 1996.
Audrey, Comme des Garçons, 1996. DR

Marre des JO avant même que les festivités aient commencé ? Allez voir l’exposition consacrée au photographe de mode Paolo Roversi. Né en Italie, il débarque à Paris en 1973 et travaille pour Vogue, avant de collaborer avec les grands créateurs du moment comme Yohji Yamamoto et Rei Kawakubo. Sa patte, reconnaissable entre toutes, mêle les portraits de mannequins à une atmosphère éthérée. Vous voilà hors du temps, loin des bruits de la ville. You’re welcome. L’une des expositions sur les JO de Paris 2024 à ne pas manquer ce printemps.

> Paolo Roversi, palais Galliera, jusqu’au 14 juillet. Palaisgalliera.paris.fr


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