Ulysse Nardin x Devialet, une collab qui va faire du bruit

Ulysse Nardin a participé, il y a quelques décennies, au retour des montres à sonnerie sur le devant de la scène. C’est donc, presque tout naturellement, que la maison helvète s’est associée à Devialet – dont on ne présente plus les enceintes audio – pour la création de la montre Hourstriker Phantom.

Issue du mariage éphémère des équipes de recherche respectives des deux marques, elle sonne les heures et les demi-heures. A la demande bien entendu. Mais, à la différence des montres à sonnerie habituelles, cette dernière possède une membrane plus large, qui permet de produire un son à un volume plus élevé.

Ainsi, la Hourstriker Phantom délivre une sonnerie mesurée à 85 décibels, un record. Elle est d’ailleurs disponible en édition limitée à 85 exemplaires, pour le clin d’œil. Patrick Pruniaux, CEO d’Ulysse Nardin, la décrit comme « un véritable instrument de musique ».

Un design original

Son design s’inspire d’une part des figures de Chladni, représentant les ondes sonores, et la grille de protection caractéristique de la Phantom de Devialet. Elle est équipée du mouvement automatique maison UN-610, dans un boîtier en titane de 43 mm.

Ses aiguilles en or rose – tout comme l’indicateur on/off du mode sonnerie – pointent vers des chiffres arabes tournés vers l’extérieur comme sur certains instruments de marine. La tocante est vendue avec un bracelet noir en alligator, à un peu plus de 65 000 €.

Une collaboration étonnante, mais « écrite d’avance » selon Patrick Pruniaux, qui partage une anecdote amusante : « Emmanuel Nardin, l’un des fondateurs de Devialet qui a co-développé ce modèle Hourstriker Phantom, se trouve être un descendant de la famille d’Ulysse Nardin. Cela ne s’invente pas ». Mais on ne saura pas si c’est lui qui a soufflé l’idée de cette montre « hurlante » …