Renault Morphoz, un crossover électrique… et extensible !

L’Inspecteur Gadget en rêvait, Renault l’a fait. Le constructeur français débute 2020 avec une offensive électrique menée par le concept-car Morphoz qui s’étire pour plus d’autonomie.

Si le Salon de Genève, annulé à cause du Coronavirus, n’aura pas lieu, cela n’empêche pas les constructeurs d’annoncer les nouveautés qu’ils avaient prévu d’exposer en Suisse. Après Hyundai et son Prophecy sans volant, c’est au tour de Renault de présenter son show car électrique et innovant : Morphoz.

100 % électrique, il est équipé d’une batterie de 40 KWh, mesure 4,40 mètres de long dont 2,73 d’empattement et dispose d’une autonomie de 400 kilomètres en mode « City ». Un passage dans une station spécialisée permet d’allonger la voiture en quelques secondes et passer en mode « Travel ». Là, le Morphoz mesure 4,80 m, et ce gain d’espace lui permet d’embarquer 50 kWh supplémentaires et rouler 700 kilomètres sur autoroute.

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Cette transformation permet également aux passagers à l’arrière de gagner en confort avec plus de place pour les jambes. Et la place du mort n’est pas en reste. En effet, le siège du passager avant bascule pour se retrouver face à la banquette arrière. Tout ce petit monde se retrouve autour d’une colonne centrale numérique comme à la maison.

Une autonomie de niveau 3

Le conducteur, même s’il est aidé par une autonomie de niveau 3, doit garder l’œil sur la route et les mains sur le volant, sauf dans les bouchons et sur l’autoroute dans des conditions optimales. Il doit donc se contenter d’un écran de 10,2 pouces qui remplace le tableau de bord, et d’un écran plus grand sur la planche de bord, qui ne s’allume que sur ses ordres.

La technologie embarquée du Renault Morphoz lui permet également de « reconnaître » son ou ses propriétaires. Il s’illumine quand l’un d’eux s’approche et ouvre automatiquement ses portes antagonistes si son conducteur lui fait signe.

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Un design déroutant

Côté design, le Morphoz offre des proportions déroutantes. Court sur pattes (1,55m de haut), large, musclé et anguleux, on ne sait pas trop dans quelle gamme le ranger. Si Renault le présente comme un crossover, il emprunte aussi aux codes stylistiques de la berline et du SUV. Ses roues très hautes de sportive, finissent de nous égarer. De profil, il a presque des allures de Range Rover Velar qu’on aurait photographié en mouvement en appuyant sur « pose longue ».

Si les nouveautés technologiques du Morphoz illustrent les ambitions de Renault concernant ses véhicules électriques après 2025, c’est aussi l’occasion, pour le constructeur français, d’inaugurer sa nouvelle plateforme CMF-EV.

L’offensive électrique de Renault

Cette dernière permet d’augmenter l’empattement en repoussant les roues le plus loin possible et d’intégrer une batterie plus fine. Un détail qui entraîne la possibilité de créer des voitures plus basses, donc plus aérodynamiques et plus maniables.

Si l’on en croit le communiqué de Renault qui parle « d’horizon post 2025 », le Morphoz n’est pas près d’arriver en concession, s’il est produit un jour. Mais il permet au constructeur d’envoyer un message, il imagine déjà le futur de l’électrique.

Concernant le présent, Renault voulait profiter du Salon de Genève pour présenter ses nouveaux modèles électrifiés (Clio, Captur et Mégane Estate hybrides et hybrides rechargeables, Twingo Z.E. et nouvelle ZOE 100 % électriques). Le groupe a également annoncé le lancement, en 2021, de la Dacia Spring, premier véhicule électrique de la marque, une citadine de 4 places qui offrira 200 km d’autonomie. Et certainement, encore une fois, un best-seller…


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