En 1982, Mercedes présente la Type 190, sa plus petite voiture, alors surnommée « Baby Benz ». De cette berline moyenne-gamme découleront plusieurs modèles, notamment un concept électrique présenté en 1990. Surtout, lors du changement de nom des modèles Mercedes, elle devient Classe C en 1993. Cette berline accessible, souvent la porte d’entrée dans le premium pour de nombreux conducteurs, est depuis devenu un best-seller de la marque à l’étoile avec 10 millions d’exemplaires écoulés en 38 ans. Depuis 2010, c’est même le modèle le plus vendu par Mercedes.
L’annonce d’une nouvelle Classe C est donc toujours très attendue. La dernière fois, c’était en 2014 et la « petite » berline allemande montait déjà en gamme. Le 23 février 2021, Mercedes a présenté une version encore plus luxueuse qui réduit un peu plus l’écart (en termes de confort et de design) avec la Classe S, référence haut-de-gamme.
La berline reprend les proportions qui ont fait le succès de la Classe C : un empattement long, un nez et un arrière-train compacts, un toit qui permet, sans trop plonger, de gâter les passagers sur les sièges arrière. La ligne est minimaliste, mais la calandre reste fidèle au look Mercedes. Le break, présenté en même temps que la berline – deux-tiers des Classe C vendues en Allemagne sont des breaks – est, lui, plus spacieux et offre 30 litres de rangement supplémentaires par rapport à la précédente version.
De nombreuses nouveautés présentées pour la dernière Classe S avec des détails plus sportifs, notamment les grilles d’aération inspirées par des réacteurs d’avion. Le tableau de bord est un écran LCD haute résolution de 10,25 ou 12,3 pouces au choix. L’écran vertical de la console centrale, qui permet d’accéder à toutes les fonctionnalités de la voiture est proposé en 9,5 pouces de série, ou 11,9 pouces en option. De la présentation, on retient surtout qu’ils sont orientés de 6° vers le conducteur… Comme sur certaines voitures de sport !
Ces écrans permettent de profiter du système Mercedes-Benz User Experience (MBUX) : reconnaissance vocale, accès à la musique en streaming, assistant vocal, aides à la conduite et mises-à-jour régulières téléchargées automatiquement. En option, il est possible d’intégrer l’affichage tête haute en vidéo augmentée avec des informations essentielles comme projetées, via un effet d’optique, à 4,5 m devant le pare-brise.
Sous le capot, on trouve 5 motorisations essence, de 170 à 258 chevaux, 2 moteurs diesel de 200 à 265 chevaux et un hybride rechargeable essence (l’hybride diesel arrivera plus tard…) qui promet 129 chevaux en électrique et… 100 km d’autonomie ! De quoi, sur le papier, se passer de carburant pendant plusieurs jours.
Deux autres nouveautés très intéressantes font leur apparition sur la nouvelle Classe C. L’essieu arrière directeur, d’une part, pour sécuriser la conduite à haute vitesse, faciliter les manœuvres et réduire le rayon de braquage de 30 centimètres par rapport à l’ancienne Classe C. Les phares Digital Light, d’autre part, utilisés sur la Classe S et proposés en option pour cette Classe C. Dans chaque phare, 1,3 millions de miroirs reflètent la lumière produite par trois LED et permettent une meilleure répartition de l’éclairage et la possibilité de projeter des marquages virtuels sur la route.
La nouvelle Classe C sera disponible à la commande dès le 30 mars et devrait arriver en concession cet été. On lui souhaite le même succès que ses illustres prédécesseurs.
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