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Moi Mambo, un bateau 100 % imprimé en 3D au salon de Gênes
Moi Mambo, un bateau 100 % imprimé en 3D au salon de Gênes

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Moi Mambo, un bateau 100 % imprimé en 3D au salon de Gênes

Le Salone Nautico di Genova, du 1er au 6 octobre était l’occasion pour la start-up milanaise Moi Composites de présenter son Mambo, un petit bateau entièrement imprimé en 3D.

Libérer les chantiers navals des contraintes économiques et esthétiques de la conception de bateaux via des moules coûteux et standardisés, c’est l’objectif de Moi Composites. Basée à Milan, cette jeune entreprise spécialisée dans les matériaux innovants et l’impression 3D a présenté, lors du dernier Salone Nautico di Genova du 1er au 6 octobre, un bateau en fibres de verre fabriqué en utilisant des robots et une imprimante 3D.

Son nom ? Mambo, pour Motor Additive Manufacturing Boat. Il mesure 6,5 mètres de long pour 2,5 de large, pèse 800 kilos et il est animé par un moteur de 115 chevaux. L’innovation, c’est l’utilisation d’une fibre de verre à filament continu imprégnée de résine thermodurcissable comme matériau pour l’impression 3D. Une prouesse technologique qui permet, outre se libérer des modèles classiques et des moules, de minimiser le nombre de pièces à fabriquer.

Moi Composites et le nouveau système industriel

La coque est également, selon Moi Composites, plus solide, plus durable et plus légère. Elle a permis aux designers de la start-up milanaise de dessiner un navire aux formes étonnantes qui ressemble à de nombreux concepts qui n’ont jamais vu le jour, notamment à cause des coûts de production des moules : des courbes comme des vagues et une coque en sabot, habillée d’une livrée bleu électrique.

Une fois dessiné, le Mambo a été imprimé entre le siège social de Moi à Milan, et l’usine d’Autodesk, à Birmingham. Les pièces ont été assemblées par des artisans du chantier de Catmarine, dans les Pouilles.

En multipliant les lieux de conception, fabrication et assemblage, Moi voulait démontrer l’un des intérêts de l’impression 3D : la synergie. Entre les machines donc, mais aussi avec les humains, ceux qui créent les algorithmes et ceux qui assemblent le bateau. Un « nouveau système industriel » au cœur des ambitions de cette petite start-up qui n’a pas fini de faire parler d’elle…


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