Avec 174 343 voitures vendues, Mercedes a réalisé, en ce début d’année, le trimestre le plus prolifique de son histoire sur le sol chinois. Les SUV représentent aujourd’hui le premier segment du constructeur allemand, avec 820 000 véhicules vendus l’an dernier dans le monde. C’est en toute logique que la marque a choisi le salon de l’auto de Shanghai (du 18 au 25 avril) pour présenter son dernier concept d’utilitaire sportif.
Il s’appelle GLB et se glisse entre le crossover GLA et le GLC. Avec ses 4,6m de long, ce SUV compact monté sur la plateforme du Classe B pourra accueillir 7 passagers maximum. Equipé du quatre cylindres maison M 260, il délivre 224 chevaux pour un couple de 350 Nm. Forcément, il intègre le système 4Matic de Mercedes et ses trois modes de conduite : Eco/comfort, Sport et Tout-terrain.
Du tout-terrain, il en a aussi l’allure. Avec ses jantes 17 pouces lovées dans des pneus de 4×4, ses projecteurs au-dessus du parebrise, ses barres de toit, sa calandre mastoc et son empâtement long, il est taillé pour l’outdoor. Pourtant, il conserve les courbes viriles mais correctes et les proportions des véhicules de la marque.
Vers une production en série dès 2020 ?
Le luxe que l’on retrouve aussi à l’intérieur. Si les commandes et les écrans sont les mêmes que sur les autres SUV du constructeur, une sellerie en cuir « châtaigne » parsemée de détails en aluminium fraisé et finie avec des surpiqures contrastantes donnent du cachet à l’ensemble.
Entre le 4×4 de chasseur/campeur et le SUV urbain haut-de-gamme, Mercedes a su, avec le GLB, trouver le juste milieu entre aventure et luxe. Mais… il ne s’agit pour l’instant que d’un concept. Seulement, à Shanghai, Dieter Zetsche, CEO de Daimler AG et directeur de Mercedes-Benz Cars, a assuré que la version série du GLB serait présentée dans le courant de l’été.
En 2013, le GLA aussi avait été présenté comme un concept – à Shanghai justement – avant que les commandes ne soient ouvertes en novembre de la même année et que les premiers modèles de ce petit crossover arrivent chez leurs propriétaires en 2014. Rien de fou, donc, à mettre une pièce sur une production du GLB dès 2020…
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