Kenzo : une moto custom « samouraï » signée Death Machines of London

Le préparateur britannique Death Machines of London (DMOL) a transformé une Honda Gold Wing 1977 en hommage au pilote japonais Kenzo Tada.

DMOL a multiplié les références nippones pour la création de sa moto custom « la plus radicale ». Son nom d’abord, Kenzo, elle l’emprunte à Kenzo Tada, le premier japonais à prendre le départ de la course Tourist Trophy de l’Isle de Man en 1930.

Son allure ensuite, directement inspirée par les armures de samouraï. Et pas n’importe lequel, Honda Tadakatsu, dont la légende raconte qu’il aurait terrassé 50 ennemis à lui tout seul. Le nom du guerrier qui amènera DMOL à travailler sur… une Honda, forcément !

La Gold Wing de 1977 et ses 1000 cc, plus précisément. Une moto de légende dont il ne reste plus grand-chose après sa transformation par le préparateur anglais…

Le « corps » de la moto est constitué de pièces d’aluminium qui ont fait des cheveux blancs aux préparateurs lors de leur conception. En effet, il a fallu traduire les plans dessinés sur ordinateur dans la réalité.

Une moto qui multiplie les clins d’œil au Japon

Et, lorsque l’on alterne des courbes et des lignes taillées à la serpe, c’est plus facile à dire qu’à faire ! Le résultat est spectaculaire, même si on se permet d’émettre quelques doutes concernant son aérodynamisme… Le prix à payer pour donner vie à une armure de samouraï sur deux roues.

Les clins d’œil aux guerriers japonais ne s’arrêtent pas là. Du phare avant jusqu’à la roue, une pièce en noir laqué ressemble à un katana, et les poignées sont couvertes de bandelettes, suivant les règles de l’art Tsukamaki, pour recouvrir les poignées des sabres japonais.

Aussi, le cuir de la selle est disposé selon le même croisé que sous les armures des samouraïs. Dernier détail amusant, un dragon – que DMOL a repris d’un motif sur une boîte à bijoux japonaise du XVIIIe siècle – lumineux et en relief décore le compteur de vitesse.

Seul survivant de la transformation, le bloc moteur d’origine de la Gold Wing 1977, simplement démonté, nettoyé puis remonté.

La Kenzo, qui n’est qu’un one shot, comme tous les modèles préparés par DMOL, ne foulera certainement jamais le bitume de Tokyo. Pourtant, elle n’aurait aucun mal à s’y fondre dans la masse…

www.dmolcustoms.com


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