Monaco et l’automobile, c’est une grande histoire d’amour. Bien sûr, il y a le Grand Prix de Formule 1 et le Rallye, mais aussi le défilé permanent de bolides dans les rues de la Principauté. Après plusieurs succès sur le rocher en 2012, 2013, 2015 et 2017, Artcurial Motorcars revient à Monte-Carlo pour une nouvelle vente aux enchères exceptionnelle. Ainsi, 90 véhicules seront exposés du 18 au 21 juillet, répartis entre le Musée de la collection de voitures du Prince et la Place du Casino. Le dernier jour, ils seront proposés à la vente à l’Hôtel Hermitage.
Et parmi les lots les plus intéressants, on trouve deux Mercedes-Benz 300 SL. La première a conservé sa carrosserie, sa sellerie cuir, ses outils et son jeu de valises d’origine. Un morceau d’histoire dans un état excellent, qui compte peu de propriétaires et affiche un faible kilométrage estimé entre 1 200 000 € et 1 400 000 €. La seconde, un roadster restauré dans le respect de tous ses éléments de sortie d’usine est roulable tout de suite. Le plaisir d’un six-cylindres fifties contre un petit chèque d’un million d’euros.
Entre Modène, Bologne et le cercle polaire !
Artcurial ne pouvait pas revenir à Monaco sans un lot de Ferrari. Des récentes – 488 Pista Spider de 2019, 575 Superamerica de 2006, GTC4 Lusso de 2017, entre autres – et des plus vintage, dont une 330 GTC de 1967, restaurée par la Carrozzeria Zanasi, issue de la collection de la collection de Nicolas Todt, le fils de Jean Todt, ancien directeur de la Scuderia Ferrari.
Mais la plus belle, même si c’est subjectif, est une F40 de 1990 qui n’affiche que 30 660 kilomètres au compteur. Si elle a passé la plus grande partie de sa vie entre l’Espagne et le Portugal (la chance !), son dernier propriétaire habite à 50 kilomètres… du cercle polaire ! Pour ce V8 parmi les plus impressionnants, il faudra débourser entre 900 000 € et 1 000 000 €.
Autre italienne, de Bologne cette fois, la Lamborghini Miura. Artcurial Motorcars propose une P400 de 1967, dont la côte ne cesse de grimper ces dernières années, à partir de 875 000 €.
Une supercar à 3 millions d’euros
Après avoir vendu une partie de la collection Volante, composée de neuf automobiles carrossées par l’atelier français Vanvooren, lors du Salon Rétromobile en 2018, Artcurial propose trois nouvelles pépites de cette lignée de voitures (très) rares au catalogue de la vente monégasque. Une Bugatti type 57 Cabriolet de 1939, une Lancia Astura Série 2 cabriolet de 1932 imaginée par Pininfarina et une Maserati Khamsin de 1977, exemplaire unique dotée d’un toit T-Top, sont présentées sans prix de réserve. Les prix risquent de s’envoler…
Enfin, ce sera certainement le plus gros lot de la vente, une Pagani Huayra Roadster de 2019, 50 kilomètres au compteur (elle n’a pas roulé depuis sa livraison…) et plus de 700 chevaux sous le capot, pourrait partir entre 2 500 000 € et 3 000 000 €. Le prix pour un 0 à 300 km/h en moins de 20 secondes… en décapotable !
Le catalogue complet de la vente Artcurial Motorcars à Monaco le 21 juillet prochain est disponible sur le site de la maison de ventes parisienne. Prochain rendez-vous, le 13 septembre 2020, pour la vente de la Collection André Trigano, à Gibel, près de Toulouse.
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