Diaporama : une rétrospective de Renzo Piano chez Taschen

S’intéresser à Renzo Piano, c'est faire le tour du monde. L'architecte italien a imposé sa patte sur tous les continents, de Paris en Ouganda, en passant par New York. Taschen édite une rétrospective du maître, mise à jour et documentée.

En 52 ans, Renzo Piano a eu le temps de remodeler les plus grandes métropoles du monde. Une carrière qui décolle en 1977 avec l’inauguration du Centre Georges Pompidou, avant de se poursuivre avec nombre d’autres projets d’envergure. On lui doit, entre autres, l’étonnant stade San Nicola à Bari, dans les Pouilles, la Fondation Beyeler à Bâle, l’immeuble du New York Times et le Whitney Museum dans la grosse pomme, le Shard à Londres et, plus récemment, l’impressionnant Palais de justice de Paris.

Une oeuvre gigantesque, un style reconnaissable entre mille, épuré et audacieux, l’empreinte laissée par Piano est considérable. Ainsi, Taschen éditait en 2012 une première rétrospective consacrée à l’architecte italien, réalisée par l’expert maison, diplômé d’Harvard, Philip Jodidio. Seulement, le Génois est un hyperactif et une mise-à-jour s’imposait. L’éditeur récidive donc avec un nouvel ouvrage gonflé de 200 pages supplémentaires.

On y retrouve les dernières œuvres achevées de Renzo Piano, mais aussi certains de ses projets en cours, où sur le point de débuter. En tout, près de 700 pages qui démontrent de la virtuosité de l’architecte qui vient de se voir confier la conception du nouveau pont de Gênes, sa ville natale, après l’effondrement de ce dernier cet été.

Piano. L’oeuvre complète de 1966 à nos jours.
Relié, avec page dépliante, 30,8 x 39 cm, 688 pages.
150 €, Taschen.

Exposition Renzo Piano. The Art of Making Buildings à la Royal Academy of Arts, Londres, jusqu’au 20 janvier.