Il est l’un des photographes militants les plus respectés. Yann Arthus-Bertrand, Léonardo DiCaprio et John Kerry, entre autres, garnissent les rangs de ses admirateurs. Sebastian Copeland, aventurier quinquagénaire né à Paris – il est Français, Britannique et Américain – a parcouru près de 8000 kilomètres à skis, sur toutes les banquises du monde, depuis 20 ans. Son but ? Alerter sur les dangers du réchauffement climatique via ses clichés.
Des photos d’un silence et d’une profondeur implacables, témoins de la réalité angoissante de ces décors qui paraissent tant lointains. Ainsi, Copeland fait régulièrement le tour du monde entre deux expéditions pour exposer son travail.
Sa rétrospective la plus importante, près de 80 clichés, aura lieu sur les Grilles du Jardin du Luxembourg, à Paris, du 15 septembre au 13 janvier. Une « exposition plaidoyer » gratuite, De Pôle en Pôle : un monde qui disparaît, dans un lieu qui attire chaque année 4 millions de visiteurs. Le photographe qui se définit comme « l’avocat des Pôles » passera par Paris Photo, au Grand Palais, en novembre, avant de s’envoler pour le désert d’Oman, ici une autre exposition prévue pour l’an prochain. En 2020, Sebastian Copeland devrait repartir au Pôle Nord, continuer sa mission.