Sur les quais du Vieux Port de Cannes, le sourire est revenu sur les visages bronzés des acteurs de la plaisance internationale. Au fil des conférences de presse qui rythment le premier jour du salon, les big boss des grandes marques qui font scintiller le yachting mondial assurent, chiffres et bilans à l’appui, leur retour en grâce. « The market is back » assène Massimo Perotti, le patron de San Lorenzo, après avoir détaillé le montant de son carnet de commandes (500 millions d’euros), son programme d’investissements (100 millions) et la magnificence de ses nouveaux modèles. Même inflation de bonnes nouvelles chez les concurrents italiens Azimut Benetti ou Ferretti Group.
Même enthousiasme pour le groupe français Beneteau, tout comme pour les anglais Sunseeker et Princess. Pour séduire et convaincre, ces grands acteurs, comme les petits poissons, jouent sur la nouveauté, l’innovation, les nouvelles technologies. Sans oublier le design, de plus en plus mis à l’honneur. Le marché est certes en croissance (surtout à l’international, et pour les gros bateaux), mais aussi férocement concurrentiel. Sur les quais, on parle de plus en plus de bateau connecté, de plaisance partagée. Voire même de plaisance « éco-responsable », avec des bateaux tel que le Silent Yacht, catamaran de 23 mètres à énergie solaire et autonomie illimitée. 14 modèles auraient déjà été vendus. Les foils sont aussi furieusement tendance, avec le R35 signé par l’anglais Princess, et un incroyable Enata.
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