Centenaire de Mazda : retour sur la saga du badge « MX »

Le 30 janvier dernier, le constructeur japonais célébrait son centième anniversaire. Retour, pour l’occasion, sur l’un des préfixes les plus célèbres de l’histoire de l'automobile : les Mazda MX.

En 1981, Mazda présente la MX-81 Aria au Tokyo Motor Show. Dessinée par Bertone, elle arbore un hayon anguleux, une carrosserie dorée, de grandes vitres et des phares escamotables. Surtout, elle marque la naissance d’un badge à deux lettres qui deviendra culte. Elle est suivie, deux ans plus tard, d’un autre concept-car, la MX-02, grosse berline aérodynamique au style représentatif des japonaises eigthies, et en 1985 de la MX-03, elle aussi une show car, équipée d’un seul rétroviseur extérieur côté passager, et sans poignées apparentes.

Ces expérimentations sont la signature du badge MX. Dans un communiqué, Mazda précise qu’il est apposé sur « des voitures qui relèvent le défi de créer de nouvelles valeurs sans être confinées par les conventions ». Après avoir dévoilé le concept roadster/buggy MX-04 au Tokyo Motor Show de 1987, la firme s’apprête à lancer, en 1989, son premier modèle de série siglé MX : la MX-5.

MX-5, petit bolide devenu culte

Un carton planétaire. La sportive abordable, deux places et décapotables est devenue, trente ans après sa sortie, l’un des roadsters les plus vendus de l’histoire avec plus d’un million d’exemplaires produits. Une voiture culte. On ne compte plus les fans clubs consacrés à la petite bombe japonaise. La MX-5 est la meilleure illustration de son sigle : casser les codes, marquer les esprits et créer de nouveaux standards.

Si elle est, encore aujourd’hui, l’un des flagships de la marque et la MX la plus célèbre, la décapotable nippone n’est pas la seule voiture de série du catalogue Mazda à afficher ce badge iconique. Un coupé quatre places MX-3, célèbre pour son tout petit V6, a fait son apparition entre 1992 et 1993, suivi du MX-6, l’un des pionniers de la tendance des berlines trois portes.

Côté circuit, la MXR-01, basée sur la Jaguar XJR-14 – le constructeur anglais avait décidé d’abandonner la course automobile – intègre un monstrueux V10 Mazda. Produite à seulement cinq exemplaires, elle aurait dû concourir aux World Sportscar Championship en 1992. La compétition tombe à l’eau, et le constructeur japonais n’aura pas eu l’occasion de marquer encore plus les esprits, un an après avoir remporté Le Mans 91 avec la 787B et son moteur rotatif.

Nouveau chapitre, nouveau Mazda MX

Ensuite, Mazda utilisera de nouveau le MX pour nommer des concept-cars. Le MX-Sport Runabout (2002) deviendra la Mazda2, le MX-Sportif (2003) servira de base pour la Mazda3 et les designers nippons utiliseront les lignes du MX-Crossport (2005), inspiré de la RX-8, pour créer le crossover CX-7… et tous les SUV qui suivront, du CX-5 au CX-30.

Derrière toutes (ou presque) les innovations récentes signées Mazda, on trouve une MX. Et le célèbre badge s’apprête à faire son grand retour sur un modèle de série, au cul du premier véhicule électrique de la marque. Le MX-30 sera disponible cet automne en Europe. Un nouveau chapitre, un nouveau MX : CQFD.


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