Capri, le vélo électrique qui n’en a pas l’air

La très jeune marque espagnole s’apprête à lancer sa première campagne de financement participatif pour son « vélo invisible ». Une bicyclette électrique dont la batterie se camoufle en bidon en aluminium.

Chez The Good Life, on adore les vélos électriques. Mais ils ont souvent les mêmes problèmes : ils sont lourds, leurs lignes épaisses et leurs batteries imposantes. Capri semble avoir résolu tous ces problèmes…

6 questions à Andrés Maldonado, fondateur de Capri :

The Good Life : Qu’est-ce qu’un vélo Capri ?
Andrés Maldonado : Un vélo européen. Nos modèles sont équipés, entre autres, de selles anglaises Brooks, de pneus Michelin et de l’allemand Schwalbe. Aussi, nous travaillons avec des fabricants italiens de la vieille école comme Bastia, Cassano, Capatti, Zanchetta ou Saccon. Pour nous, c’est une satisfaction d’apporter notre pierre à l’édifice afin de maintenir en vie une industrie du vélo européenne qui assure des niveaux de qualité élevés et qui a survécu à la délocalisation brutale des dernières décennies.

The Good Life : Cela concerne sa fabrication… quid de sa conception ?
Andrés Maldonado : Nos vélos électriques se caractérisent par leur aspect pratique, en maintenant un style classique sans renoncer à l’innovation ni les technologies les plus récentes. D’autre part, ils sont facilement personnalisables. Il est possible de changer de guidon, de housses, de selles, de pédales … C’est simple et économique. Puis sa batterie du vélo a une forme de bouteille en aluminium, facile à transporter. Ainsi, les utilisateurs n’ont plus besoin de rentrer leur vélo chez eux ou de démonter une batterie lourde et compliquée pour le recharger.

TGL : D’où « le vélo invisible » …
A.M. : En effet, après avoir testé notre vélo durant plusieurs mois, l’une des qualités que nous avons le plus appréciées est qu’il passait totalement inaperçu. Il ne semble pas avoir de source d’énergie extra. D’ailleurs, il peut être utilisé sans batterie, comme un vélo normal.

Inspiration seventies

TGL : Et côté style, quelles sont vos sources d’inspiration ?
A.M. : Notre principale source d’inspiration, on la puise dans les couleurs métalliques des voitures classiques de la fin des années 70. L’objectif était de créer des vélos intemporels, minimalistes, mais en gardant un côté rétro.

TGL : Et l’Italie ? Votre entreprise est espagnole et vous avez pourtant appelé votre marque Capri…
A.M. :
C’est parce que notre idylle avec les vélos classiques est née en Italie, où l’utilisation du vélo fait partie du paysage urbain. Nous aimons voir comment, là-bas, les bicyclettes sont des protagonistes élégants de la vie quotidienne. Concernant Capri, représente l’essence italienne, classique, élégante et intemporelle. Et ce sont précisément ces trois idées que nous voulons transmettre avec notre marque.

TGL : Quel est le futur de Capri ?
A.M. :
Après plus d’un an de tests réussis de nos prototypes et un gros travail de développement, la première version commerciale du vélo électrique Capri sera bientôt lancée. Seuls 250 vélos bénéficieront de prix réduits (entre 1 075 € et 1 275 €, NDLR) et de fonctionnalités premium. Cette vente exclusive se fera via Indiegogo, une plateforme de crowdfunding spécialisée dans la mobilité. Le lancement est prévu pour le 29 octobre.

www.be.nowcapri.com


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