Le « reveal » était très attendu. Les fans, tenus en haleine depuis deux ans – The Good Life en parlait ici – étaient nombreux devant le live diffusé par Bollinger sur Youtube. En effet, le constructeur du Michigan, fondé en 2017 par Robert Bollinger, dévoilait enfin ses premiers « vrais » modèles : B1 et B2, un petit camion et un pick-up électriques.
Ce Meccano grandeur nature a toujours une sacrée gueule, et son intérieur est minimaliste au possible. Une « tranchée » centrale permet de transporter de gros objets, sans perdre en confort. Tout cela, on le savait déjà. La première nouveauté, c’est donc la déclinaison en version pick-up, une catégorie qui fait son grand retour, même en ville, depuis quelques années.
Le premier prototype Bollinger B1, présenté il y a deux ans.
On en apprend également plus sur les caractéristiques techniques des B1 et B2. Ils sont équipés de deux moteurs électriques, qui lâchent 622 chevaux pour un couple de 900 Nm. Les engins passent de 0 à 100 en 4,5 secondes – pas mal pour de tels gabarits – mais ne dépassent pas les 160 km/h. Les deux véhicules Bollinger sont équipés d’une batterie de 120 kWh, dont on ne connait pas encore l’autonomie.
Bollinger sur la route, oui, mais quand ?
Autre grande nouvelle de ce « reveal », Bollinger promet que ses B1 et B2 ont été pensés pour être autorisés sur toutes les routes du monde. C’était l’une des interrogations le plus souvent soulevées par les observateurs lors de la présentation du premier prototype de la marque en 2017.
Malgré tout, cette cérémonie diffusée en direct sur Youtube a comme un gout d’inachevé. Un coup d’œil rapide aux commentaires sous le live de l’événement suffit pour ressentir la frustration des spectateurs.
En effet, deux questions des plus importantes restent en suspens. Quand et combien ? Bollinger n’a pas annoncé de date de mise en production, et donc encore moins de date de commercialisation.
Le prix, lui aussi, est toujours inconnu. Même si l’on imagine que la bête se positionnera sur le même segment que les Wrangler et Defender, à plus de 50 000 €. Finalement, on a comme l’impression que le constructeur américain n’a en fait révélé que deux prototypes. Il faudra attendre encore un peu avant d’embarquer dans son B1, direction la piste la plus proche…
Lire aussi :
Mini, BMW, Ferrari, McLaren… Rencontre avec Frank Stephenson, designer auto iconique
Automédon : 3000 voitures de collection envahissent le Bourget
Du trail et du citadin, Zero Motorcycles présente sa line up 2020