Horlogerie
Récit de pandémie, guerres et héritage afro-américain du côté de la peinture et de la sculpture contemporaines, archives de presse, portraits d'anonymes ou encore grands maîtres classique de la peinture, mode et design : la sélection de la rédaction est là pour vous guider à travers les expositions du moment, à voir dans le monde.
Art contemporain
1. A Metz, changer d’ère avec Les Portes du Possible
Le Covid-19, la guerre en Ukraine, l’accélération du réchauffement climatique sont des réalités qui nous donnent l’avant-goût d’une fin du monde possible. Le Centre Pompidou-Metz renoue avec le sens de l’histoire, en proposant de nouvelles utopies pour le xxie siècle. Cette exposition met à contribution les plasticiens, les écrivains, les architectes et les cinéastes pour changer d’imaginaire.
Pour cela, pas d’épopée intergalactique ou de robots géants, mais 200 œuvres des années 60 à aujourd’hui, qui questionnent le remodelage de nos vies par les technosciences, qui interrogent notre rapport avec le vivant ou qui repensent les frontières entre l’humain et la machine. Dans ce parcours où se croisent J. G. Ballard, Tetsumi Kudo, Kapwani Kiwanga ou l’Atelier Van Lieshout, le futur est à nos portes.
Les Portes du possible. Art & science- fiction
Centre Pompidou-Metz, Metz
Jusqu’au 17 avril
2. Barbara Hepworth à Saint Ives,
Barbara Hepworth est l’une des sculptrices les plus célèbres de Grande-Bretagne, pourtant, aucune de ses œuvres n’est conservée dans les collections publiques françaises. Ceux qui ont raté, il y a deux ans, la rétrospective au musée Rodin peuvent la (re)découvrir à la Tate St Ives, dans la ville balnéaire de Saint Ives, en Cornouailles, où elle a vécu une grande partie de sa vie, dans un atelier-jardin devenu, depuis, un musée.
Parce que les Cornouailles lui étaient chères, l’exposition met l’accent sur la façon dont les paysages de cette région sont devenus des sources d’inspiration. Du mouvement des vagues, de landes sauvages et vallonnées, de puissants mégalithes sont nées des sculptures qui jouent le contraste entre les formes convexes et concaves, le plein et le vide, et qui représentaient pour elle « un peu de la vision abstraite et universelle de la beauté ».
Tate St Ives, St Ives
Jusqu’au 1er mai
3. Rebroder l’histoire avec Faith Ringgold au Musée Picasso de Paris
Née à New York en 1930, Faith Ringgold a grandi à Harlem. Cette figure majeure d’un art féministe américain a développé une œuvre qui relie le riche héritage du mouvement Harlem Renaissance aux pratiques actuelles des jeunes artistes afro-américains. À l’invitation du musée Picasso, elle présente un large aperçu de ses œuvres, dont La Collection française, une série de courtepointes réalisées en 1991, qui racontent l’histoire fictive d’une femme des années 1920, Willia Marie Simone, quittant Harlem pour devenir artiste et modèle à Paris.
Dans Picasso’s Studio (1991), elle inscrit son personnage dans l’atelier du peintre espagnol, avec Les Demoiselles d’Avignon en arrière-plan, rappelant ainsi ce que l’art occidental doit aux autres cultures et continents.
Musée national Picasso, Paris
Jusqu’au 2 juillet
4. Ghada Amer au Mucem de Marseille, entre Orient et Occident
Née au Caire, formée en France, Ghada Amer vit à New York. Incarnant le métissage des cultures, elle pratique le croisement des disciplines : broderies, peinture, céramiques, bronzes et même jardins. Marseille lui consacre une rétrospective en 3 parties : le dialogue interculturel entre l’Orient et l’Occident au Mucem, l’engagement féministe au Frac, le développement d’une pratique monumentale de la sculpture au Centre de la Vieille Charité.
Dans son œuvre, Ghada Amer bouscule les stéréotypes, interroge les identités et les genres, les rapports de domination, les processus d’assimilation ou d’opposition, avec vigueur et humour.
Mucem, Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur, chapelle du Centre de la Vieille Charité, Marseille
Jusqu’au 16 avril
5. L’art du verre avec Olafur Eliasson au Palazzo Al Bosco de Toscane
Le domaine du Palazzo Al Bosco est un nouveau lieu privé centré sur la culture et l’art contemporain, créé par le couple de collectionneurs Caroline et Éric Freymond, en Toscane. L’exposition inaugurale consacrée à Olafur Eliasson présente une vingtaine d’œuvres, principalement en verre.
L’artiste, qui est connu pour son travail sur la perception de la couleur par l’œil et ses installations multisensorielles, travaille depuis plus de vingt ans avec ce matériau. Fondées sur des effets de transparence, de miroirs et de reflets, ses plaques de verre superposées sont les projections poétiques de ses impressions de voyage en Islande, en Inde ou au Bhoutan.
Vues empruntées, Olafur Eliasson
Palazzo Al Bosco, San Casciano in Val di pesa
Jusqu’au 30 juin.
Photo
6. Histoires de presse au Palazzo Grassi de Venise
En acquérant des archives photo et illustrations du groupe de presse Condé Nast, la Collection Pinault s’est enrichie d’un trésor. Condé Nast a regroupé des publications aussi diverses que Vogue, Vanity Fair, House & Garden, Glamour ou GQ, qui ont contribué à façonner l’esthétique du xxe siècle. Aux murs du Palazzo Grassi, 400 œuvres attestent de la liberté de ton et de style des photographes qui se sont succédé dans les pages de ces magazines : Edward Steichen, Berenice Abbott, Cecil Beaton, Lee Miller, André Kertész, Horst P. Horst, Diane Arbus, Irving Penn, Helmut Newton.
De l’avant-gardisme des années 30 aux audaces graphiques des années 60 ou aux dérives porno chic des années 2000, tout un pan de l’histoire de la photo se dévoile.
Chronorama. Trésors photographiques du xxe siècle,
Palazzo Grassi, Venise
Du 12 mars au 7 janvier 2024
7. Helmut Newton à Berlin, dans l’œil du cyclone
En 1973, dans un film pour le parfum Chanel No 5, Helmut Newton cadre en gros plan le visage de Catherine Deneuve, le regard droit face caméra, affirmant sa faculté de prendre ce qu’elle désire. Ce spot publicitaire a fait date, de même que les nombreux clichés réalisés par Newton.
Le photographe ne faisait pas de distinction sur le plan de la composition ou du style entre ses images de mode, ses portraits de célébrités et ses commandes directes de marques, nombreuses à le solliciter : Swarovski, Saint Laurent, Wolford, Blumarine, Lavazza… Explorant le versant commercial de sa production, l’exposition réunit plus de 200 photographies, ainsi que des documents précieux tels que des planches contact, des séquences de tournages publicitaires, des look-books…
Musée de la Photographie, Berlin
Jusqu’au 14 mai
8. Willy Ronis en majesté à Pont-Aven
Il est des photographies que l’on connaît depuis toujours. Les Amoureux de la Bastille qui s’enlacent dans le ciel de Paris ; Le Nu provençal, ferme et lumineux, qui évoque un tableau de Bonnard ; L’Enfant à la baguette, qui voltige sur le bitume… Ces images sont signées Willy Ronis, un nom d’ailleurs ou un nom d’autrefois, le paraphe d’un photographe qui est resté longtemps méconnu, distancé par ses pairs qui se nommaient Henri Cartier-Bresson, Izis ou Doisneau.
Il y a, dans les clichés de Willy Ronis, les pleins et les déliés de la belle écriture. Ni taches ni ratures, mais une flopée de notes fraîches et claires qui font écho à des mémoires enfouies, et qui séduisent immédiatement l’œil. Des 120 photographies et documents d’archives réunis au musée de Pont-Aven se dégage une « poétique de l’engagement », la nécessité du lien social, qu’il soit festif, lors des bals populaires, ou militant, quand les ouvriers de Citroën ou de Renault se rebellent.
Musée de Pont-Aven, Pont-Aven
Jusqu’au 29 mai museepontaven.fr
9. Rêves déchus avec Ives Maes à Anvers
Entre 2008 et 2015, de Paris à Moscou, de Vancouver à Osaka, de Chicago à Shanghai, l’artiste belge Ives Maes a parcouru la planète en quête des vestiges architecturaux des Expositions universelles du xixe au xxie siècle.
Ces manifestations grandioses censées incarner le futur portaient les ambitions modernes et progressistes des plus grandes nations du globe. Mais ici, les édifices glorieux ont laissé place à des terrains négligés, des surfaces jonchées de détritus et de graffitis, des pavillons abandonnés ou reconvertis… Entre les grandes vues utopiques du passé et la réalité urbaine d’aujourd’hui, le contraste est brutal, introduisant un rapport ironique à l’histoire.
Royal Museum of Fine Arts, Anvers
Jusqu’au 3 septembre
10. Les fausses photos de Thomas Demand à Paris
Dans son studio de Berlin, Thomas Demand ne travaille qu’avec du carton et du papier de couleur. Le procédé de ce sculpteur-photographe est minutieux et invariable : il commence par construire, à l’échelle 1, des décors familiers (une cage d’escalier d’école, une salle de bains d’hôtel), ou des lieux appartenant à l’histoire et qu’il a vus dans des magazines.
Il photographie ou filme ensuite ces maquettes architecturales et, par un jeu de perspective, obtient des images d’une troublante réalité qui sont les seules traces qui restent de son geste, puisqu’il détruit ses maquettes. Au Jeu de paume, 70 photos et films nous plongent dans son univers illusionniste surprenant.
Thomas Demand. Le Bégaiement de l’histoire
Jeu de paume, Paris
Jusqu’au 28 mai
Art classique & art moderne
11. A Paris, Maillol avant Maillol
Avant d’être sculpteur, Aristide Maillol était peintre, dans la lignée des artistes nabis. Il s’est tourné ensuite vers la tapisserie, avant de trouver sa voie avec la sculpture. Ses premières œuvres, réalisées vers 1895, alors qu’il avait près de 35 ans, étaient de taille modeste et en bois. On croit tout connaître de Maillol, parce que ses bronzes monumentaux, implantés dans les jardins du Carrousel, à Paris, font depuis toujours partie de notre paysage.
Mais l’exposition de La Piscine nous dévoile une carrière plus longue et plus complexe : peintures, céramiques, broderies, objets d’art décoratif, dessins, gravures révèlent un parcours singulier, avant que ne s’imposent ses fameuses déesses. Grâce à des prêts exceptionnels, elles sont là, occupant le plus bel espace du musée.
Aristide Maillol (1861-1944). La Quête de l’harmonie,
La Piscine, Paris
Du 25 février au 28 mai
12. Vermeer, l’exposition du siècle à Amsterdam
Johannes Vermeer n’a peint que 35 toiles, généralement considérées comme les trésors les plus précieux des musées qui ont la chance d’en posséder. À ce titre, elles voyagent rarement. En réunissant 28 tableaux, le Rijksmuseum a accompli un exploit.
Quatre d’entre eux sont issus de ses propres collections, dont la célèbre Laitière. Le reste provient de La Haye, qui possède deux chefs-d’œuvre – La Jeune Fille à la perle et Vue de Delft –, et de Washington, New York, Tokyo, Londres, Berlin, Paris… à leurs côtés, des toiles de ses contemporains, des objets du quotidien, des archives, ainsi que des documents autobiographiques sont réunis, de façon à inscrire l’œuvre du maître dans le contexte culturel et historique du xviie siècle.
Rijksmuseum, Amsterdam
Jusqu’au 4 juin
13. Les contes de Leonora Carrington à Madrid
Leonora Carrington fait partie de ces artistes et intellectuels européens jetés sur les routes par la guerre. Riche héritière anglaise en rupture de ban, elle a vécu, dans les années 30, une folle histoire d’amour avec Max Ernst, elle a fréquenté le cercle surréaliste avant de trouver refuge à New York, puis à Mexico, à partir de 1942, où elle vécut jusqu’à sa mort en 2011.
Alors que l’université de Mexico annonçait en mai dernier que sa maison-atelier allait être transformée en musée, c’est à Madrid que l’on retrouve son univers fantasmagorique. Leonora Carrington croyait à la puissance des rêves, elle en métabolisait les signes sur la toile, et ses créatures hybrides semblent échappées des tableaux de Jérôme Bosch. Celle qui cumulait des talents de conteuse, de dessinatrice, de peintre
ou encore de sculptrice laisse une œuvre à la fois fascinante et cryptée.
Fondation MAPFRE Recoletos, Madrid
Jusqu’au 7 mai
14. Matisse au sommet à Paris
Fondée en 1926 par Christian Zervos, Cahiers d’art est une revue artistique et littéraire qui s’est intéressée aux artistes du xxe siècle travaillant à Paris. Henri Matisse a régulièrement collaboré avec cette revue, dans les années 30. En 1930, Matisse entreprend un voyage à Tahiti, marquant une pause dans sa création et engageant un tournant dans son œuvre.
Ses pratiques fauvistes puis cubistes laissent place à une réflexion sur le dessin, incarnée par le décor monumental de La Danse, pour la fondation du Dr Barnes, et à une réinvention moderniste. Plusieurs œuvres méritent à elles seules qu’on aille voir l’exposition.
Matisse. Cahiers d’art, le tournant des années 30
Musée de l’Orangerie, Paris
Du 1er mars au 29 mai
15. Homo Picasso à Paris
Picasso et la Préhistoire s’inscrit dans la saison « Arts et Préhistoire » du musée de l’Homme. Les premières peintures pariétales ont été découvertes en Espagne dans la grotte d’Altamira, en 1879. Très jeune, l’artiste a été fasciné par les peintures rupestres, les ossements, les pierres incisées…
Le parcours montre comment Picasso renoue avec des gestes ancestraux : il grave des visages sur des galets, il réalise une empreinte au sucre de sa main sur une plaque de cuivre, en écho aux empreintes négatives de mains du site d’Altamira… Présentées en regard d’œuvres préhistoriques connues de lui, ces expérimentations racontent l’extraordinaire continuité de la création humaine.
Musée de l’Homme, Paris
Jusqu’au 22 mai
Mode & design
16. Back to the 80’s à Paris
Il y a eu le revival des années 60, puis celui des seventies. C’est au tour des années 80 de monter en grade. On ne parle que d’elles, au Centre Pompidou avec un accrochage photo survitaminé il y a quelque temps, ou au musée des Arts décoratifs en ce moment avec une exposition en forme de tour d’horizon. Les 700 œuvres réunies attestent de l’éclectisme de cette décennie qui a vu tout et son contraire : l’humour de Jean-Paul Goude, la marinière haute couture de Jean Paul Gaultier, le plissé d’Issey Miyake, le graphisme télévisuel d’Étienne Robial pour Canal +, les étagères de Martin Szekely, les tables colorées de Nestor Perkal, le design pour tous de Philippe Starck…
Pour organiser la profusion d’objets, de mobilier, de silhouettes de mode, d’affiches, de clips, de photographies, de pochettes de disques, de fanzines… le designer Adrien Rovero a conçu une scénographie qui télescope formes et couleurs.
Années 80. Mode, design et graphisme en France
Musée des Arts décoratifs, Paris
Jusqu’au 16 avril
17. La mode africaine à Londres
Pour la première fois, le Victoria and Albert Museum met en lumière l’histoire et la vitalité de la mode africaine, dont l’impact mondial ne cesse de croître. Plus de 250 pièces de 45 créateurs venant de 20 pays sont réunies dans l’exposition, ainsi que des croquis, des photographies, des films, des images de défilés. La mode, aux côtés de la musique et des arts visuels, a constitué un élément clé de la renaissance culturelle de l’Afrique, et le parcours s’ouvre sur la présentation de tissus revendicatifs.
La suite retrace l’ascension de créateurs pionniers, comme la Nigériane Shade Thomas-Fahm, le Ghanéen Kofi Ansah ou le Malien Chris Seydou, avant de rendre hommage à la nouvelle génération à travers des pièces phares, comme celles de la Nigérienne Nkwo Onwuka, qui recycle avec brio des tissus usagés.
Victoria and Albert Museum, Londres
Jusqu’au 16 avril
18. Boutiques d’avant-garde à Bruxelles
Shopping ou musée ? Le cruel dilemme du samedi est résolu avec l’exposition On display qui fait le tour des boutiques ayant, depuis le xixe siècle, marqué leur époque par leur design innovant. Qu’est-ce qui nous pousse à entrer dans un magasin, à nous reconnaître dans une marque ? Marqueur social, la boutique est aussi devenue un espace d’expérimentation.
S’appuyant sur ses propres collections, sur celles des Design Museum de Londres, de Gand et du Centre Pompidou, le parcours fait étape à Vienne, avec la boutique Knise d’Adolf Loose, l’un des premiers à éliminer les ornementations ostentatoires, à New York, dans les années 60, où, dans la boutique Olivetti, les machines à écrire étaient présentées sur des socles en marbre, ou à Paris, où Marc Newson a dessiné, dans les années 2000, une boutique circulaire pour présenter les chaussures d’Azzedine Alaïa.
On Display. Quand le design investit la boutique
Design Museum, Bruxelles
Jusqu’au 5 mars
19. Architecture vertueuse à New York
Architecture Now : New York, New Publics se présente comme une plateforme qui met en avant les projets les plus révolutionnaires de l’architecture contemporaine dans la mégapole. Qu’ils soient signés Adjaye Associates, CO Adaptive, Kinfolk Foundation, qu’il s’agisse de parcs, de piscines publiques, de jardins communautaires locaux ou de monuments virtuels, la plupart de ces projets ont été produits ces trois dernières années, en période de pandémie.
Ils sont porteurs d’un même questionnement : comment une architecture innovante peut-elle tenter de redresser les inégalités structurelles et favoriser la transformation sociale ? C’est donc une exposition laboratoire à laquelle le MoMA nous convie.
Architecture Now, New York, New Publics
MoMa, New York
Jusqu’au 29 juillet
20. Trio gagnant à Rodez
« Un musée dans un jardin », souhaitait le peintre Pierre Soulages. C’est ainsi qu’est né, à Rodez, le musée qui porte son nom, créé par 3 architectes de RCR Arquitectes : Ramón Vilalta, Carme Pigem et Rafael Aranda. Une construction semi-enterrée, sur laquelle s’élèvent des parallélépipèdes bardés d’acier Corten, et pour laquelle ils ont reçu le prestigieux prix Pritzker, en 2017.
Le musée leur rend hommage avec une sélection
de gouaches, de maquettes, de plans, de photographies… On retrouve leurs créations emblématiques : la bibliothèque Sant Antoni de Barcelone, le phare Punta Aldea et le projet du pôle culturel de l’île Seguin, à Boulogne-Billancourt, sur lequel ils travaillent depuis huit ans.
RCR Arquitectes. Ici et ailleurs, la matière et le temps
Musée Soulages, Rodez
Jusqu’au 7 mai
N.W.
À lire aussi
Expositions : De l’art contemporain dans les aéroports de Paris