×
C’est toute la tendrefolie des années 70 que Christie’s met aux enchères et, avec elle, un style, un état d’esprit et une vision décorative, 2024 - TGL
C’est toute la tendrefolie des années 70 que Christie’s met aux enchères et, avec elle, un style, un état d’esprit et une vision décorative, 2024 - TGL
Marine Mimouni

The Good Culture // Design

Les années 70 à l’honneur chez Christie’s en avril

Design

The Good Culture

Avec la vente du mobilier et de certaines œuvres d’art d’un appartement madrilène qui fut décoré par l’Américain Billy Baldwin dans les années 70, Christie’s remet à l’honneur un style décoratif qui a toujours autant la cote.

C’est toute la tendre folie des années 70 que Christie’s met aux enchères en avril et, avec elle, un style, un état d’esprit et une vision décorative.


A lire aussi : Les ventes de street art Urban Project de retour chez Artcurial à Paris


« Le grand intérêt de cette vente est de révéler le talent d’ensemblier de Billy Baldwin. »
« Le grand intérêt de cette vente est de révéler le talent d’ensemblier de Billy Baldwin. » DR

À cette époque, l’heure est au métissage et au pastiche, et cet appartement madrilène, dont tout l’intérieur va être dispersé, abonde dans ce sens. Une sorte de « cacophonie » très pensée, où tous les styles se juxtaposent afin de raconter des histoires différentes ou des voyages à travers le temps.

C’est ainsi qu’un bureau Empire jouxte un salon aux boiseries vénitiennes acquises chez un antiquaire parisien, ou encore une salle à manger traitée dans le goût antique…

À cette époque, l’heure est au métissage et au pastiche, et cet appartement madrilène, dont tout l’intérieur va être dispersé, abonde dans ce sens.
À cette époque, l’heure est au métissage et au pastiche, et cet appartement madrilène, dont tout l’intérieur va être dispersé, abonde dans ce sens. DR

De même, le mobilier contemporain flirte avec les antiquités, les œuvres d’art et les tissus provenant de la manufacture Le Manach mélangeant grosses rayures, motifs léopard ou dessins graphiques.

« Le grand intérêt de cette vente est de révéler le talent d’ensemblier de Billy Baldwin, explique Lionel Gosset, directeur du département des collections chez Christie’s, où les mélanges de papiers peints et le mobilier de style “dans le goût de” s’inscrivent complètement dans l’esthétique des années70. Et parmi les tableaux, on trouve des œuvres de Buffet, Dubuffet, Arp, Carrington, Utrillo… »

Le mobilier contemporain flirte avec les antiquités, les œuvres d’art et les tissus provenant de la manufacture Le Manach mélangeant grosses rayures, motifs léopard ou dessins graphiques.
Le mobilier contemporain flirte avec les antiquités, les œuvres d’art et les tissus provenant de la manufacture Le Manach mélangeant grosses rayures, motifs léopard ou dessins graphiques. DR

La vente comprend près de 150 lots, pour une estimation totale d’environ 1,5 million d’euros. Billy Baldwin, de son vrai nom William Baldwin (1903-1983), est un décorateur new-yorkais né dans le Maryland.

Après avoir fait ses études à Princeton, il fonde, en 1952, sa société Baldwin and Martin avec Edward Martin et œuvre très vite pour la haute société internationale, décorant des maisons et des appartements de célébrités, dont la Maison Blanche, avec la complicité de Jackie Kennedy. En 1972, il a aussi dessiné une ligne de meubles, dont la fameuse chauffeuse Slipper Chair.


Vente 70s chez Christie’s
Vente le 23 avril, exposition les 21 et 22 avril ; 9, avenue Matignon, Paris 8e
Site internet vers la vente


A lire aussi : Succession : que faut-il faire pour hériter d’un milliardaire ?

Voir plus d’articles sur le sujet
Continuer la lecture