Volvo-Geely, un mariage de 10 ans

Par Guillaume Rebière, le 16 octobre 2020

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Le suédois a été racheté il y a dix ans par le chinois, premier constructeur du pays à capitaux privés qui n’a produit sa première voiture qu’en… 1998.

Considérée comme un laboratoire du futur, la marque Polestar incarne davantage l’enfant bien né du mariage réussi de Volvo avec Geely. Mené par un surdoué des affaires, Li Shufu, Geely a fait basculer Volvo dans une nouvelle ère à coups de lourds investissements et d’une stratégie de long terme qui contraste avec les errements de l’ancien propriétaire Ford.

Habilement, l’identité du constructeur historique a été préservée et son siège, maintenu à Göteborg. « Geely a été séduit par notre spécificité suédoise et les valeurs fortes de sécurité, de fiabilité et de design. La transformation opérée depuis dix ans, avec le renouvellement complet de la gamme et son électrification, a permis d’ancrer définitivement la marque sur le segment premium », commente-t-on chez Volvo.

Les ventes sont en croissance continue, franchissant pour la première fois en 2019 la barre des 700 000 unités dans le monde (dont 21 696 en France, un record également). Un projet de fusion complète entre les deux entreprises a été lancé au début de l’année pour accélérer les synergies.

Actionnaire de Daimler et copropriétaire de Smart, Geely se veut un groupe de technologies de la mobilité, qui fabrique le nouveau taxi de Londres et qui opère des plates-formes de VTC. L’électrification reste le mantra de cet acteur devenu mondial, avec le déploiement, cette année, de son modèle Geometry C, du XC40 Recharge de Volvo, et, bien sûr, de l’enfant à faire grandir : Polestar…

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