Voyage
La sélection The Good Life pour une halte dans la ville qui ne dort jamais.
• Americano. Des galeristes, des plasticiens, des influenceurs et des agents artistiques se croisent et s’alpaguent dans le lobby baigné de playlists électro. A l’heure du déjeuner, ça discute biennales, foires d’art et gros sous en croquant des tacos de luxe. Sur le rooftop, les fêtes de vernissage les plus courues de New York se finissent en shots de tequila millésimée.
Anti bling-bling
Pas de doute, nous sommes bien en plein Chelsea, le plus argenté des quartiers arty. Mais le groupe mexicain Habita, dont l’Americano est le fleuron hors Mexique, n’est pas tombé dans le piège bling-bling. Au contraire, les chambres cultivent une veine drôlement seventies, loin du néomodernisme à la mode. Lit sur socle de bois japonisant, chaise longue moutarde pour se délasser, cheminées suspendues très « ovniesques ». T. J.
Check‑in décontracté, objets de design et bar à cocktails
• The Eventi. Tout beau tout neuf, l’Eventi appartient à cette génération de boutique-hôtels peuplés de jeunes gens dans des lobbys éclairés d’ampoules nues sur fond de musique lounge. Le dernier-né n’échappe pas à la règle : check‑in décontracté, boutique proposant objets de design rares et chers et bar à cocktails. Ici, il communique avec le restaurant et un square fleuri plutôt sympa à l’arrière du bâtiment. G. B.
New York bucolique
• The High Line. Ce manoir de briques du XVIIIe siècle contraste avec les surenchères ultramodernes du quartier de la High Line. Roman & Williams, le duo star de la déco new-yorkaise, tire, à l’intérieur, un fil rouge poétique et nostalgique à base de tapisseries fleuries, de tapis persans, de téléphones années 20 et d’ouvrages de bouquinistes négligemment posés sur les tablettes de cheminées. On choisira notre chambre côté jardin, là où les fenêtres s’ouvrent sur une ancienne pommeraie qui, selon une légende urbaine, aurait donné son surnom à Big Apple et qui, aujourd’hui, accueille les jeunes filles en fleurs de l’art – Chelsea et ses galeries sont tout proches – en quête d’une pause‑café bucolique. T. J.
Ambiance dortoir
• Moxy Chelsea. Le géant de l’hôtellerie Marriott a misé sur le concept ludique pour lancer cette nouvelle marque qui se caractérise par des lieux de partage vivants et des chambres… compactes. Après le Moxy Times Square, voici le petit nouveau de Chelsea. Ici, vous n’aurez qu’une petite poignée de cintres au mur, à côté du lavabo en prise directe avec le lit. Comptez sur les soirées DJ pour vous décontracter au bar (cocktails et pizzas au top), au Déli, ou sur le rooftop où vous croiserez les jeunes ayant loué l’un des dortoirs proposés pour les budgets serrés. Les hôtes qui ont hérité d’une chambre en étage élevé resteront bouche bée devant la vue plein cadre sur l’Empire State Building qui les consolera de toutes les étroitesses. G. B.
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