Voyage
Chic, métissée ou épicée, la sélection The Good Life pour déjeuner ou dîner à NYC.
• Made Nice, Chelsea. Il s’agit du dernier projet du chef Daniel Humm et de son collaborateur Will Guidara, déjà derrière les restaurants Eleven Madison Park et NoMad. Cette fois-ci, le pari était de combiner un modèle inspiré des fast-foods tout en proposant des recettes goûteuses et de qualité. Un immense menu d’une dizaine de propositions est affiché au-dessus d’un serveur affable, tablette à la main et prêt à répondre à la moindre question et à taper la commande plus vite que son ombre.
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A peine 10 minutes plus tard, le client est appelé pour récupérer son plat parfaitement photogénique et fraîchement préparé dans la gigantesque cuisine ouverte qu’on aperçoit au fond. Les salades sont gourmandes et les plats, pleins de saveurs. Mention pour la baie vitrée qui donne directement sur l’Empire State Building.
• HaSalon, Hell’s Kitchen. Si vous ne réservez pas longtemps à l’avance, vous n’avez aucune chance d’avoir un couvert chez Eyal Shani, le chef qui a enflammé la gastro‑sphère de Tel-Aviv avec ses restaurants déjantés. Les Parisiens ont déjà pu se faire une idée des goûts et du style peu conventionnels de ce « toqué » chez Miznon. Même concept de l’autre côté de l’Atlantique avec des ingrédients de saison sourcés en Israël, une ambiance théâtrale et des goûts affirmés.
Tel-Aviv à New York
Tandis que la brigade fait le show, le DJ est là pour faire monter le son et métamorphoser le dîner en « party ». Bref, un moment tout sauf compassé. Pour les imprévoyants, HaSalon a un petit frère, le bar Left, juste à côté, avec tabourets hauts, petits tapas/mezzés réinterprétés, à picorer avec la même folie.
• Legacy Records, Hell’s Kitchen. Ken Fulk, gourou de la déco de San Francisco, a fait des merveilles. Au rez-de-chaussée, un festival de luminaires Art déco, de tons chocolat et de carrelages travaillés. A l’étage, espace intime nommé Ada’s Place, une fresque esprit New Orleans derrière le bar et des chatoiements de marbre. Partout, une atmosphère années 20, jazzy, élégante, d’autant plus surprenante plus qu’autour de nous le voisinage n’est que vieux garages et entrepôts – même si le développement des Hudson Yards, pas loin, devrait doper le coin. Derrière cet îlot de beauté, il y a Ryan Hardy, chef et coproprio, dont les assiettes US mâtinées de Ligurie réussissent impeccablement leur coup. Le nom du quartier, Hell’s Kitchen, « cuisine de l’enfer », irait aussi bien à cet Hardy-là.
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