Voyage
Un week-end à Londres en ce début d'année ? Quelle bonne idée ! Pour vous simplifier la tâche lors de votre visite, The Good Life partage avec vous ses cinq quartiers favoris. Un extrait exclusif de notre city-guide consacré à la capitale britannique.
Le city-guide The Good Life consacré à Londres est disponible sur The Good Concept Store ! Une sélection exhaustive des spots favoris de la rédaction dans la capitale britannique, cinq dans chaque catégorie. Simple, efficace. En exclusivité, un extrait du livre, la liste de nos quartiers préférés.
Le quinté des quartiers de The Good Life à Londres :
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Marylebone
Lové contre Regent’s Park au nord, butant contre l’agitée Oxford Street au sud, et bordé à l’est par le rock’n’roll Fitzrovia, Marylebone est une bulle d’exclusivité. Un écosystème hip and groovy qui préserve jalousement son mélange unique de vieilles quincailleries et de coiffeurs de luxe, de bistrots revampés et de magasins d’antiquités dédiés aux années 50. Souvent comparé au 7e arrondissement parisien, Marylebone est à la fois plus snob et plus électrique avec ses squares intimes, ses rues pavées piétonnes et ses voitures de sport posées devant des maisons géorgiennes. Un vrai village.
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Hackney
La mue du grand Est londonien, longtemps synonyme de misère, s’incarne dans cet immense borough, dont tous les sous-quartiers s’hipstérisent à grande vitesse. Ainsi en est-il de Dalston, historiquement caribéen, où fleurissent désormais les friperies et les clubs gays à la mode. Plus au nord, à Stoke Newington, les parents tatoués se mêlent aux silhouettes strictes des Juifs hassidiques. On musardera encore sur Chatsworth Road, nouveau paradis des coffee-shops et du design vintage, tandis qu’Hackney Wick fait figure de dernier far east : entre les baraquements défraîchis et les squats d’artistes, les condos rutilants bourgeonnent peu à peu.
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Shoreditch
Ses entrepôts louches, dans les années 80-90, ont fait le bonheur des artistes en quête de surfaces abordables. Reste ces myriades de fresques street-art du meilleur acabit, qui s’étalent sur la brique sombre, et ces quelques plasticiens stars – Gilbert & George ou Mona Hatoum – qui travaillent toujours ici. La jeunesse créative, elle, a depuis longtemps plié bagage, laissant en partie le quartier aux champions du numérique – Silicon Roundabout, tel est le surnom du rond-point d’Old Street. Mais n’enterrons pas trop vite le sex-appeal de Shoreditch : les concept-stores les plus sélects s’alignent sur Redchurch Street, et toutes les rues voisines regorgent de tables extras.
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Clerkenwell
Au 10 Bowling Green Lane, l’entrepôt de briques rouges qu’avait choisi Zaha Hadid pour implanter son cabinet incarne le quartier. D’abord repaire d’immigrés italiens, Clerkenwell fut, lors de la révolution industrielle, la banlieue où s’installaient distilleries et imprimeries. Du pain béni pour les designers, start-uppeurs et journalistes, qui ont investi ces fabriques et transformé les taudis en lofts, passant directement de Dickens à l’énergie 2.0. Restaurants étoilés et bars bien patinés transformés en gastro-pubs sont venus nourrir les boulimies créatives. Le quartier a néanmoins gardé son âme et renoue volontiers avec son calme provincial le week-end.
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Kensington & Chelsea
Squares proprets cerclés d’adorables townhouses, c’est une Londres de carte postale qu’on sillonne ici. Une Londres très argentée, aussi. A Chelsea, les biens immobiliers de plus de 6 millions de livres sont monnaie courante ; Kensington Palace Gardens, où Lakshmi Mittal et autres tycoons ont élu domicile, est la rue la plus chère d’Angleterre, tandis que le sud de Kensington aimante tous les golden boys and girls français – du coup, les bonnes boulangeries y sont légion. Pour une ambiance moins lisse, mettre le cap au nord du borough, vers les maisons pastel de Notting Hill, dont les effluves bohèmes, malgré les flots de touristes, sont encore perceptibles.