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Le jeune constructeur chinois XPeng, via sa division eVTOL HT Aero, a annoncé que la production de sa voiture volante débutera en 2024 : une auto sportive, équipée de deux rotors d’hélicoptère pliants.
« Là où l’on va, on n’a pas besoin… de route. » A la fin du premier volet de Retour vers le futur, Doc Brown revient du futur au volant de sa DeLorean à laquelle il a ajouté une fonctionnalité qui laisse rêveur : elle vole. Si le futur du film de Zemeckis est situé en 2015, on pourrait, voir dans la vraie vie, une voiture volante dès 2024. C’est le constructeur chinois XPeng, fondé en 2014 et spécialisé dans les voitures électriques gavées de high-tech, qui l’a annoncé lors de son Tech Day. A la baguette, on trouve HT Aero, sa division « Urbain Air Mobility », qui vient de lever 500 millions de dollars.
Là où la plupart des projets d’eVTOL (electric vertical take-off and landing) ressemblent plus à des petits hélicoptères qu’à des voitures volantes comme un enfant pourrait les dessiner, HT Aero a décidé de jouer le jeu à fond. Son projet est littéralement une voiture – à l’allure sportive et futuriste – équipée de rotors d’hélicoptère qui se déploient lorsqu’on presse un bouton. Comme une auto amphibie, mais pour le ciel.
L’arrivée dans nos rues et au-dessus de nos têtes est donc prévue pour 2024. Et, pour rassurer les sceptiques – nous, par exemple… – XPeng affirme que la voiture volante HT Aero a déjà effectué plus de 15 000 vols ! Concernant la fiche technique, nada. Mais la division aérienne du constructeur chinois travaille en parallèle sur un petit appareil capable d’atteindre 130 km/h et voler pendant 35 minutes.
Des chiffres qui ne semblent pas coller avec l’ambition de faire voler une voiture électrique – forcément très lourde, même si XPeng nous assure du contraire – qui doit embarquer des batteries capables de la faire rouler, au moins, 300 kilomètres pour être un acteur sérieux sur le marché.
Elle pourra bien être magnifique, innovante et spectaculaire tant qu’elle veut, si la voiture volante HT Aero ne peut rouler que 30 kilomètres et voler pendant 10 minutes, quel est son intérêt ? Des questions techniques auxquelles s’ajoutent la complexité du pilotage d’une telle machine et des autorisations nécessaires pour la faire rouler/voler, les difficultés concernant le stationnement, l’atterrissage, la sécurité, le degré d’autonomie…
Il reste moins de trois ans à XPeng pour cocher toutes les cases et nous offrir la première « vraie » voiture volante. Et si, quitte à s’inspirer des inventions du Doc Brown pour transformer l’univers automobile, on planchait plutôt sur un moteur qui fonctionne avec des déchets ?
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