×
silencio new york harry nuriev
fanny

The Good City // Acteurs

New York : le Silencio installe son nouveau club à Hell’s Kitchen

Acteurs

The Good City

Alors que le mythique club parisien s'exporte en Amérique, son grand patron, Arnaud Frisch, nous livre ses secrets new-yorkais.

David Lynch, Lana Del Rey, Breat Easton Ellis, David Fincher et Virgil Abloh ont participé à écrire sa légende. C’est donc en toute logique que le Silencio, le plus mystérieux des clubs parisiens, a choisi de s’installer à New York, dans le pays qu’il a déjà conquis sans n’avoir jamais traversé l’Atlantique.


Lire aussi : Quel avenir pour le Silencio, le club le plus secret de Paris ?


Le Silencio va réveiller New York

À proximité immédiate de Times Square, dans le quartier de Hell’s Kitchen où résonnent encore les échos du Studio 54, le Silencio affirme à New York son caractère exclusif. Dans ses murs, l’esthétique à la fois minimaliste et contemporaine, imaginée par Harry Nuriev, l’un des designers-architectes d’intérieur les plus pointus du moment, fait écho à son grand-frère parisien.

Harry Nuriev marche dans les pas de David Lynch.
Harry Nuriev marche dans les pas de David Lynch. Pauline Shapiro

Au bar, les convives pourront déguster les cocktails du maestro Rémy Savage. Parmi les choix proposés : un Manhattan revisité avec une touche de Pernod ou un Upside Down New York Sour à l’orgeat, des créations pensées comme des ponts entre la France et New York.

Du côté de la programmation, Silencio met en avant la scène locale tout en diffusant son esprit international. Que ce soit à New York, à Paris ou Ibiza, Silencio reste à l’écoute de l’ambiance environnante. Au programme : des concerts exclusifs et des DJ sets de 23h à 4h.

Le Manhattan revisité avec une touche de Pernod.
Le Manhattan revisité avec une touche de Pernod. Pauline Shapiro

Rencontre avec Arnaud Frisch, le patron du Silencio

The Good Life : Pourquoi avec choisi de relocaliser le Silencio à New York ?

Arnaud Frisch : Silencio est né à Paris pour proposer un lieu qui mêle musique, cinéma, art, design, littérature mode et gastronomie. S’installer à New York, c’est être au cœur de la ville phare de la création, une ville qui ne dort jamais. La vie nocturne à New York a été durement touchée par le Covid, et elle se réinvente aujourd’hui à travers de nouveaux lieux et de nouvelles soirées.

Pourquoi avoir choisi Hell’s Kitchen ?

A. F. : Pour la légende. A trois rues du Studio 54…

Vos hôtel, restaurant et boutique préférés dans le quartier ?

A. F. : J’adore le Mandarin Oriental pour son spa. Le restaurant Kochi est un must, il s’agit d’une cuisine coréenne étoilée. Enfin je passe toujours par, Rough Trade, la boutique de vinyles.

Vos essentiels quand vous voyagez à New York ?

A. F. : J’arrive les mains vides, il y a toujours beaucoup à trouver sur place !

Vos habitudes sur place ?

A. F. : J’aime passer d’un quartier à un autre. Respirer dans Central Park, retrouver des amis à Tribeca, dîner dans le Lower East Side et finir la soirée dans un club techno de Brooklyn.

Quelle est votre relation à New York ?

A. F. : J’ai une relation forte avec New York. J’étais très jeune quand j’y suis allé la première fois, j’y ai habité plusieurs mois il y a vingt ans et j’y retourne chaque année. Après plusieurs pop up à Miami Art Basel, Silencio avait organisé une première soirée pour le New York Film Festival il y a dix ans. Le club a toujours eu des relations avec la scène culturelle new-yorkaise, ses galeries, ses artistes et son cinéma.

Un film qui incarne pour vous Big Apple ?

A. F. : La nuit nous appartient (James Gray, 2017).

Une personnalité ?

A. F. : Martin Scorsese et son New York des années 70, de Mean Streets à Taxi Driver.


Site internet de Silencio


Lire aussi : Un penthouse à New York rhabillé par Invisible Collection et Studio MTX

Voir plus d’articles sur le sujet
Continuer la lecture