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Le dernier salon Watches and Wonders de Genève a été l’occasion pour Rolex de faire évoluer subtilement certains de ses modèles culte, 2024 - TGL
Le dernier salon Watches and Wonders de Genève a été l’occasion pour Rolex de faire évoluer subtilement certains de ses modèles culte, 2024 - TGL
Marine Mimouni

Watches // The Good Look

Les mille nuances de gris de la Rolex GMT‑Master II

The Good Look

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Le dernier salon Watches and Wonders de Genève a été l’occasion pour Rolex de faire évoluer subtilement certains de ses modèles culte. L’Oyster Perpetual GMT‑Master II en acier reçoit ainsi, cette année, une lunette en Cerachrom bicolore, alliant le gris et le noir.

Rolex, c’est un peu la force tranquille. La marque à la couronne avance à son rythme, sans se soucier de l’agitation et du tumulte indissociables de certaines manufactures concurrentes. La gamme regorge de modèles iconiques, au premier rang desquels on rencontre le Cosmograph Daytona ou la montre de plongée Submariner. Et la Rolex GMT‑Master II.


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La Rolex GMT‑Master II.
La Rolex GMT‑Master II. DR

Tout aussi célèbre, la Rolex GMT‑Master apparaît en 1955, en plein essor de l’aviation civile et des vols long-courriers. Cette pièce à double fuseau horaire est initialement développée pour les pilotes de la mythique compagnie Pan American World Airways (Pan Am).

Son aiguille supplémentaire GMT, combinée à sa lunette 24 heures tournante dans les deux sens, permet d’afficher l’heure de deux endroits du monde. Pratique ! De nombreux pilotes vont l’adopter.

Cette année, la manufacture fait sobrement évoluer sa vedette.
Cette année, la manufacture fait sobrement évoluer sa vedette. DR

Ainsi, lors des premiers vols d’essai du Concorde, en 1960, les deux commandants de bord, l’un britannique et l’autre français, portent chacun une Rolex GMT-Master. Par la suite, de nombreuses célébrités, de Marlon Brando à Pablo Picasso, en passant par Tom Selleck, s’en emparent également.

Cette version initiale est remplacée en 1982 par l’Oyster Perpetual GMT-­Master II, qui reçoit un nouveau calibre et une aiguille GMT réglable de manière indépendante. L’année 2013 marque enfin l’arrivée d’une lunette en Cerachrom (céramique) quasi inrayable.

Évolution douce

Son aiguille supplémentaire GMT, combinée à sa lunette 24 heures tournante dans les deux sens, permet d’afficher l’heure de deux endroits du monde.
Son aiguille supplémentaire GMT, combinée à sa lunette 24 heures tournante dans les deux sens, permet d’afficher l’heure de deux endroits du monde. DR

Au fil du temps, la Rolex GMT‑Master II est devenue la montre des globe-trotteurs stylés. Cette année, la manufacture fait sobrement évoluer sa vedette. La nouvelle mouture présente une aiguille supplémentaire verte et une lunette en céramique grise rehaussée de noir. Elle conserve le boîtier Oyster de 40 mm en acier, étanche à 100 m. Revenons sur sa lunette.

La Rolex GMT‑Master des débuts présente un disque en Plexiglas translucide bicolore rouge et bleu. Ces teintes contrastées offrent une bonne lisibilité, indispensable pour un outil professionnel. Le Plexi initial, fragile, est rapidement remplacé par l’aluminium, qui lui-même cède la place, en 2005, au Cerachrom.

Les années passant, cette lunette prend d’autres teintes, souvent associées par deux. La gamme réunit le rouge et le noir, le bleu et le noir, le vert et le noir et, pour 2024, le gris et le noir, donc. Les collectionneurs prennent l’habitude d’affubler leurs versions préférées de sobriquets évocateurs.

Au fil du temps, la Rolex GMT‑Master II est devenue la montre des globe-trotteurs stylés
Au fil du temps, la Rolex GMT‑Master II est devenue la montre des globe-trotteurs stylés DR

Ainsi, la lunette rouge et bleu devient la « Pepsi » ; la bleu et noir, la « Batman » ; la rouge et noir est surnommée la « Coke » ou encore la « Stendhal ». Les monochromes y ont aussi droit : la bleue est surnommée « Blueberry » et la brune, « Root Beer ».

Rappelons que ces petits noms n’ont rien d’officiel ; ils montrent seulement l’affection que les collectionneurs portent à cette illustre famille. Affection dont ne semble pas manquer la plus récente version gris et noir ; les connaisseurs lui ont déjà donné le petit surnom de « Bruce Wayne », alias Batman à la ville.


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