The Good Business
The Good Business
Après l’ultra-haute définition du son et des images, voici l’ère de l’immersif, qui conjugue spatialisation et réalisme pour nous faire vivre de nouvelles expériences. Sensations fortes garanties.
En matière de divertissements, les technologies numériques nous ont rendus exigeants. Nous en voulons toujours plus, imaginant que rien n’est impossible. Les innovations dans le domaine de l’image (HD, UHD, réalité virtuelle…) ont profondément transformé nos façons de les « consommer ». La preuve avec Dolby.
A lire aussi : Le cinéma indépendant américain a-t-il trouvé la recette du succès ?
Visiter les pyramides au temps des pharaons, voler au-dessus des toits de Paris ou traquer les Pokémon… Munis d’un casque de réalité virtuelle ou d’un simple smartphone, nous pouvons nous immerger dans des espaces lointains, parfois inatteignables dans le monde réel, et vivre des expériences inédites.
Peu à peu, nos attentes sont devenues les mêmes en matière de son. Il ne nous suffit plus d’écouter de la musique, nous voulons qu’elle nous enveloppe, qu’elle aiguise nos sensations et nos émotions.
Et cela, tant dans une salle de concert ou de cinéma que dans le métro, dans notre salon ou en voiture. Des avancées technologiques ont exaucé nos souhaits et donné le jour au «son spatialisé», un mode d’enregistrement, de mixage et de diffusion des sons qui nous les restitue comme s’ils provenaient de partout autour de nous.
Atmosphère, atmosphère
Pionnier dans ce domaine, Dolby Laboratories a développé la technologie Atmos, qui spatialise le son et crée une sorte de bulle autour de l’auditeur. Atmos ajoute aux sons la 3D et une notion nouvelle: les objets sonores, des éléments repérés par des coordonnées qui peuvent être manipulés lors de l’enregistrement ou du mixage pour donner cette sensation de diffusion dans l’espace.
«Il s’agissait d’aller au-delà du son Surround, pas simplement d’ajouter des canaux, mais de retravailler les contenus sonores en les faisant rebondir partout. Nous voulions également démocratiser cette technologie, qu’elle soit accessible à tous et disponible sur n’importe quel équipement, au cinéma bien sûr, mais aussi sur un téléviseur ou un smartphone », explique Javier Foncillas, vice-président de Dolby Laboratories, responsable des partenariats et de la stratégie commerciale.
Ainsi, depuis plusieurs décennies, Dolby innove pour satisfaire nos attentes en sensations sonores et visuelles toujours plus puissantes. D’abord spécialiste de l’encodage et de la compression du son, la société a lancé le Dolby Stereo, rapidement adopté par de nombreuses salles de cinéma partout dans le monde.
Vint le tour du système multicanal développé une gamme d’outils logiciels qui permettent d’enregistrer, de mixer et de postproduire des musiques et des bandes-son « spatialisées».
Depuis sa table de mixage, l’ingénieur du son ou le compositeur «place» les objets sonores dans l’espace et leur donne une direction. Ainsi, dans un film, la voix d’un personnage entrant dans une pièce par une porte de derrière sera perçue par le spectateur comme venant de cette direction.
Autre exemple ? Pour reproduire l’ambiance d’un match de foot ou d’un Grand Prix de formule1, l’ingénieur du son place les différents flux sonores, public des tribunes, bruits de moteurs ou annonces, de manière à rendre l’environnement du stade et du circuit. Dolby Atmos permet de manipuler jusqu’à 128 objets sonores simultanément dans toutes les directions.
Proche de l’oeil humain
Les célèbres studios d’enregistrement londoniens Abbey Road sont de fervents adeptes des technologies Dolby. Ils les utilisent quotidiennement pour enregistrer de nouvelles créations ou mixer des enregistrements pour des films, comme ils l’ont fait pour Harry Potter, James Bond ou, plus récemment, pour la bande-son de Tàr, le film de Todd Field avec Cate Blanchett.
Ils exploitent également la spatialisation pour enregistrer et mixer les environnements sonores des jeux vidéo. Fort de ses succès dans le domaine du son, Dolby a décliné le concept de spatialisation pour l’image en développant Dolby Vision, version améliorée du standard High Dynamic Range (HDR).
Images plus lumineuses, plus contrastées, couleurs vives, noirs profonds, Vision donne aux images une qualité proche de celle que l’oeil humain peut percevoir.
« Dolby Vision est à l’image ce qu’Atmos est au son. Cela nous permet d’équilibrer les couleurs, l’exposition, les lumières. Par exemple, nous passons d’une palette de 17000 couleurs en Standard Dynamic Range (SDR) à plus d’un milliard de couleurs», précise Will Coker, coloriste au studio de postproduction Picture Shop, qui a travaillé sur la série documentaire de Netflix Formula 1: Pilotes de leur destin.
En associant les solutions Atmos et Vision au confort de grands fauteuils inclinables, Dolby a créé l’expérience Dolby Cinema, une immersion totale dans un monde sonore et visuel, disponible dans près de 300 salles dans le monde, dont 11 en France. Parmi les films récemment sortis en Dolby Cinema, citons Oppenheimer, Astérix et Obélix. L’Empire du Milieu ou Indiana Jones et le Cadran de la destinée.
A lire aussi : Ferrari de Michael Mann : le cinéma et l’automobile, une love-story vrombissante
