The Good Guide
Ces trois restaurants invitent leurs hôtes à picorer des petites assiettes avec du bon son dans les oreilles.
Parfois, on se laisse porter par son envie de faire la fête sans se soucier de la façon dont on se remplira l’estomac. Ces trois restaurants festifs façon néo-bistrots marient le meilleur des deux mondes : se régaler et danser.
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Superflu, le restaurant festif au son des vinyles
Un lien fort, basé sur une passion commune pour la gastronomie, la musique et le vin, unit le duo fondateur de Superflu. Louis, un collectionneur de vinyles depuis près de dix ans, a développé une véritable obsession pour le vin et les produits de qualité en rencontrant des vignerons, des éleveurs et des producteurs à travers son premier projet, Stéréo — soit dit en passant un autre restaurant festif à tester d’urgence ! Et Jean-Baptiste, dont l’ambition était de créer un restaurant convivial et festif avec Superflu, un lieu dont l’identité visuelle est sensorielle et marquante.
Nuances de pourpre, néons au plafond, bar en forme de vague, ce néo-bistrot, ce néo-bistrot est définitivement photogénique. La platine vinyle où s’éclatent les DJ se poste au bout du comptoir, vigie idéale pour surveiller si les coups de fourchettes sont donnés en rythme. Justement, celles-ci s’activent sur des petites assiettes à partager assez classiques mais efficaces, arrosées d’une sélection de vins nature, devenus un must pour ce genre d’établissements.
Superflu. 227bis Rue Marcadet, 75018 Paris. Réservations.
Cavalier : jusqu’à 5 heures du matin !
« Je souhaitais créer un lieu où moi je rêverais d’aller. Une hospitalité retrouvée et singulière. On y est bien reçu, on y goûte des choses délicieuses et on y boit bien. C’est un défi de taille de retrouver l’excellence, dans un tout petit lieu au cœur d’un quartier populaire », explique Ayyam Sureau, la grande patronne des lieux. La cuisine, tenue en résidence (ce mois-ci, elle invite le chef Daniel Morgan), s’inscrit dans la catégorie petites assiettes à partager. Retardataires, il faudra vous presser pour y goûter le menu bistronomique se transforme en carte sur le pouce alors que les décibels augmentent.
Sur les coups de 23 heures, c’est une proposition plus simple mais tout aussi délectable qui s’impose, disponible jusqu’à cinq heures du matin du jeudi au samedi (vous avez bien lu !) pour accompagner les discussions interminables qui prendront place autour des cocktails originaux (l’un d’eux ajoute de la Fourme d’Ambert à sa recette) du mixologue Léo Nicaud.
Cavalier. 22 Rue du Faubourg du Temple, 75011 Paris. Réservations.
Facette : danser ou manger, il ne faut plus choisir
Facette vient de s’installer aux abords de la Gare de Lyon et compte bien faire parler de lui. Pas de surprise dans son concept : comme son nom l’indique, il est prêt à briller. Si l’esprit festif du restaurant s’exprime dès l’entrée, la fête prend un tout autre tournant passées les 23 heures, les jeudis, vendredis et samedis soirs. En témoigne le sol, recouvert de caoutchouc noir imperméable et résistant, prêt à accueillir les danseurs. Dès lors, les tables sont poussées et les DJ bookés par Guilhem, le directeur artistique de Facette, poussent le volume de leurs platines où tournent les vinyles (et que les vinyles !).
Voilà donc pour la fête. Et pour la faim ? Jusqu’à l’arrivée des DJ, la cuisine est en charge. De belles petites assiettes roboratives en sortent. En revanche, dès que la musique fait s’élever les esprits, la cuisine prend congés mais pas ses gourmandises. De minuit à 3h les jeudis, vendredis et samedis, on ne se contente plus de se caler la dent creuse avant de repartir danser mais on se régale de tostadas de cochon confit, d’assiettes de fromages, de friture d’éperlans-sauce tartare.
Facette. 69 Port de la Rapée, 75012 Paris. Réservations.
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